Mokolo : Deux prêtres nigérians disparus
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Les pré-novices des oblats de Marie Immaculée, Jean Bruno Nwachukwu et Stanley Ogueme, se seraient noyés dans les eaux du barrage.

Aux environs de 15h le 11 novembre dernier, deux pré-novices du centre de formation des oblats de Marie immaculée de Mokolo, [Maroua, région de l’Extrême-Nord] les nommés Jean Bruno Nwachukwu et Stanley Ogueme ; ont entrepris une randonnée au petit barrage de retenue d’eau de Mokolo, situé à 500 mètres. Les deux futurs prélats s’y sont visiblement rendus pour une partie de baignade. Mais jusqu’à tard dans la soirée, les deux futurs missionnaires nigérians n’ont pas effectué leur retour.

Quelques pré-novices entreprennent d’aller s’enquérir de la situation. A leur grande surprise, ils découvrent leurs vêtements, leurs sandalettes et leurs croix posés sur le grand roc qui entoure le barrage mais pas l’ombre d’une personne.

Après d’incessants appels de détresse sans réponse pendant près de deux heures d’horloge, ils se résolvent de rentrer se mettre en prière. Informés de la situation, le préfet du département du Mayo-Tsanaga, Jean Daniel Djouboina, et le sous-préfet de Mokolo, Joseph Christian Abouma, font une descente sur les lieux le lendemain [hier, 12 novembre]. Ils sont accompagnés de leur état-major et d’un détachement des éléments du centre de secours des sapeurs pompiers de Maroua.

De 08 à 12h, les fouilles s’effectuent sans succès. Après une pause, les fouilles reprennent dans l’après-midi, sans succès également. Aucun corps n’a été repêché. Toutes les chances de les retrouver encore en vie commencent à s’estomper. Selon les riverains, le petit barrage vétuste de Mokolo, situé au quartier Tada et plus proche du centre urbain ; accueille des touristes, des randonneurs et des pique-niqueurs de tout genre.

Durant la dernière saison des pluies, plusieurs personnes s’y sont noyées. A en croire Guenmé Badai, un riverain, pendant la saison des pluies passée (juin/mi-octobre 2017), on a dénombré au moins six noyages dans les eaux du barrage. « Les sages du village disent que les eaux sont en colère, parce ce que certains viennent en tourisme là-bas pour commettre de mauvais actes », rapporte-t-il.

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