Dans quelques jours aux Jeux Olympiques de Rio, ils seront dix au total. Six hommes et quatre femmes, originaires du Sud Soudain (5), de Syrie (2), de République démocratique du Congo (2) et d’Ethiopie (1), engagés en athlétisme, judo et natation. 

Ce sont des hommes et femmes qui ont bravé les intempéries de toute nature. Ils sont parmi ceux qui ont traversé le désert, qui ont franchi la Méditerranée, qui portent encore les scarifications des murs   barbelés pour se retrouver en Europe. Des milliers de migrants qui ont tenté cette aventure ont laissé leur peau face au silence de l'histoire

Ces athlètes réfugiés des jeux olympiques de Rio, ont eu la chance malgré des écueils à ne pas mourir et à porter très haut le message de la résistance et de l'espoir. 

Ces athlètes réfugiés qui vont participer aux jeux olympiques de Rio ont vécu des cauchemars avant d'accéder aujourd'hui au rêve olympique. Ces athlètes réfugiés n'ont pas d'équipe, pas de drapeau, pas d'hymne national. Ils sont tous des athlètes indépendants qui vont porter un message fort: Message d’espoir à tous ceux que la guerre ou les conflits environnementaux poussent sur les routes de l’exil. message aussi à ceux qui entretiennent les dictatures...

L'Europe devra aussi assumer sa part de responsabilité (morale) liée à son passé colonial et à son soutien à certaines dictatures en Afrique et au Moyen orient. 

Il est temps que l'on traite les problèmes politiques des pays fournisseurs de migrants clandestins avec impartialité. Pourquoi ne pas penser à une convocation d'une conférence internationale pour mettre fin aux dictatures et instaurer des États de droit dans chacun des pays impliqués. 

Ne pas pouvoir manger à sa faim, dormir en toute quiétude avec les deux yeux fermés, se soigner, éduquer ses enfants...serait un motif qui poussera toujours les peuples à chercher ailleurs des conditions de vie meilleure.  C'est d'ailleurs l'un des messages forts parmi tant d'autres déjà soulignés que ces dix athlètes vont porter aux Jeux Olympique de Rio

La liste des athlètes de l’équipe olympique des réfugiés 

- Anjelina Nadai Lohalith (1500 m) : 21 ans, originaire du Soudan du Sud, réfugiée à Kakuma au Kenya depuis 2002
- Paulo Amotun Lokoro (1500 m) : 24 ans, originaire du Soudan du Sud, réfugié à Kakuma au Kenya depuis 2006 
- Yiech Pur Biel (800 m) : 21 ans, originaire du Soudan du Sud, réfugié à Kakuma au Kenya depuis 2005 
- Rose Nathike Lokonyen (800 m) : 23 ans, originaire du Soudan du Sud, réfugiée à Kakuma au Kenya depuis 2002 
- James Nyang Chiengjiek (400 m) : 28 ans, originaire du Soudan du Sud, réfugié à Kakuma au Kenya depuis 2002 
- Yonas Kinde (marathon) : 36 ans, originaire d'Éthiopie, sous protection internationale au Luxembourg depuis octobre 2013 
- Rami Anis (natation) originaire de Syrie, réfugié en Belgique 
- Yusra Mardini (femme - natation): 18 ans, originaire de Syrie, réfugiée en Allemagne 
- Popole Misenga, né en République Démocratique du Congo, réfugié au Brésil– judo (-90kg) 
- Yolande Mabika (femme), 28 ans, congolaise réfugiée au Brésil -  judo.

A Rio, il va y avoir records, victoires et déceptions. Les athlètes réfugiés vont gagner avec des médailles d’espoir car, ils sont fiers  de porter les couleurs des Jeux Olympiques au nom des réfugiées et des peuples persécutés par leurs dirigeants respectifs.

NB: Crédit photo, AFP

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