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© Camer.be : Houzérou NGOUPAYOU
- 16 Apr 2016 06:33:42
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CAMEROUN :: Riziculture - Noun : Le Projet Mont Mbapit pour une campagne rizicole glorieuse :: CAMEROON
Un travail de fourmi est effectué sur le terrain pour éviter de retomber dans le piège des inondations qui ont souvent fait des mécontents dans les bas-fonds de Ngoundoup, arrondissement de Koutaba.
L’inondation des bas-fonds, on ne le dira jamais assez, a toujours constituée la problématique la plus fâcheuse qui puisse exister dans le cadre du Projet du Développement Rural du Mont Mbapit (PDRM) dans le département du Noun. Ce projet de la Banque Islamique de Développement en partenariat avec l’Etat du Cameroun qui vise l’amélioration des revenus agricoles, et dont la première phase s’est tenue sur sept ans, de 2006 à 2012.
La deuxième phase quant à elle est lancée il ya peu par la mise en place des coopératives filières, une innovation qui permettrait de limiter les incompréhensions chez les producteurs qui avaient du mal jusque-là à comprendre les contours de ce vaste projet.
Sur le terrain, notamment, au niveau des bas-fonds de Ngoundoup dans l’arrondissement de Koutaba, l’on peut noter pour s’en féliciter, le déploiement significatif des techniciens sous l’impulsion du ministère de l’Agriculture et du développement rural qui ont mené un travail important d’assainissement en vue de préparer la prochaine campagne rizicole qui pointe à l’horizon.
Le travail préparatoire à la campagne rizicole 2016 consistait alors au curage et au calibrage du lit du cours d’eau qui est le drain principal et le curage des drains secondaires. Il a été également question de l’aménagement du Fossé de garde qui recueille l’eau des montagnes.
Lequel fossé protège le périmètre irrigué et rejette l’eau qui descend sur les montagnes, pour rejoindre le drain principal. L’autre pan des travaux qui interviendra juste après, à en croire les responsables du projet en tout cas, c’est le travail de maçonnerie.
Il sera alors question de la protection des Prises d’eau et de la construction d’un ouvrage appelé ouvrage de fin de drain. « Les choses avancent bien grâce à l’organigramme mis sur place. Il ya 5 chefs d’équipes qui sont des autochtones pratiquant la riziculture dans le village de Ngoundoup.
En dehors de ces cinq équipes, il ya quatre contrôleurs des travaux qui travaillent avec moi et qui me rendent compte de tout ce qui se passe dans les différents compartiments », affirmait Ivo Kumbie, chef service des travaux de génie rurale au Minader et conducteur des travaux, au cours d’une descente que nous avions effectué sur le terrain il y a un peu plus de deux semaines.
Corriger les erreurs du passé
Le Projet du Développement Rural du Mont Mbapit a initié depuis 2010 l’aménagement de plusieurs bas-fonds dans le département. Mais selon Petouogbounkouo Amadou, coordonateur du projet, les cahiers de charges n’ont pas été respectés par toutes les parties, en l’occurrence la population.
« Nous avons constaté qu’après le travail la population est restée sans rien faire par rapport à leurs cahiers des charges. Ce qui fait que les bas-fonds ont été entièrement inondés suite au non entretien de tous les canaux d’irrigation, notamment, les drains principaux, les drains secondaires », explique le coordonateur qui fonde ses espoirs sur les coopératives pour que ces erreurs ne se reproduisent plus. « Les canaux ont été entièrement bouchés. Maintenant, le ministre de l’Agriculture a demandé qu’on vienne sur place pour voir comment arranger ces manquements pour sauver au moins les campagnes agricoles », a-t-il ajouté.
Toutefois, Ce travail rentre dans le cadre de la première phase du projet, puisque c’est un travail qui a été réservé à cette phase. La deuxième phase c’est toute autre chose et qui n’a rien à voir avec les aménagements. Petouogboubkouo Amadou rassure néanmoins, qu’on pourra mettre en place quelques moyens pour traiter les canaux en matériaux définitifs, notamment, en bétons armés ou en pierres maçonnées.
Le travail prioritaire de la seconde phase faut-il le rappeler, c’est la transformation des produits et la commercialisation. Mais pour l’instant, il faut faire quelque chose pour sauver la saison agricole en perspective. Reste que les producteurs doivent comprendre l’intérêt de curer et de nettoyer leurs parcelles respectives afin que les mêmes causes ne produisent plus les mêmes effets
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