Santé : Vivre avec une hépatite
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Les porteurs de cette infection du foie passent des journées angoissantes entre une bonne hygiène de vie et l’attente d’une mort certaine.

Le quotidien de Marc Robert Njab n’est plus le même depuis qu’il est porteur d’une hépatite C, une infection du foie très infectieuse reconnue comme plus redoutable que le virus du Vih. L’ingénieur en bâtiment diagnostiqué porteur de la maladie il y a deux ans, doit composer avec un régime alimentaire restreint et la cessation de travail. Sa maladie lui impose beaucoup d’efforts et de repos. « Je dois me rendre tous les mois à l’hôpital. Depuis deux ans, je ne consomme que des aliments contenant beaucoup de liquides, riches en protéines et glucides pour protéger mon « pauvre » foie. Je ne prends plus d’alcool, et je dois me reposer au maximum », confie avec tristesse l’homme de 41 ans rencontré lundi dernier à la salle de conférence du ministère de la Santé publique.

Comme beaucoup d’autres personnes qui vivent avec une hépatite virale, Marc Robert se considère comme un survivant. Il fait très attention à son hygiène de vie, sa prise de médicaments ou encore le suivi médical. « Je n’ai pas organisé mon quotidien en fonction de mon infection. Je gère mon temps comme je veux. Envie de faire une sieste, je la fais. Comme je n’ai jamais fait d’excès comme l’alcool et la cigarette, ma nouvelle conduite ne me pose aucun problème », soutient-il.

Pas de changement pour Stéphane M, un étudiant porteur de l’hépatite B depuis un an : « je préfère vivre intensément que de me priver de certains plaisirs. Je n’ai jamais aimé l’alcool mais, je me suis toujours mis au sport. De savoir que je serais mort depuis me donne plus envie de vivre pleinement sans me soucier tout le temps de l’hépatite. Je vivais avant cette maladie, je ne suis pas né avec », ironise l’étudiant qui est reconnu par ses voisins pour son franc-parler.

L’arrivée d’un nouveau médicament à un coût abordable donne à ces deux malades, une raison d’espérer prétendre à une guérison complète. « C’est bien encourageant de savoir qu’on pourra guérir définitivement. Mais seulement, il faudra trouver ces 2 millions de Fcfa pour se procurer le traitement capable de me soigner. Une chose pas évidente », conclut Stéphane.

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