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          <p>La polygamie n&rsquo;est pas l&rsquo;apanage des soci&eacute;t&eacute;s musulmanes ou africaines. C&rsquo;est une r&eacute;alit&eacute; humaine qui remonte aux soci&eacute;t&eacute;s primitives, organis&eacute;e ici, tol&eacute;r&eacute;e l&agrave;, bannie ailleurs en fonction des coutumes. En France la chasse aux polygames africains, l&eacute;gif&eacute;r&eacute;e et promue par des politiques de tous bords, rel&egrave;ve plus d&rsquo;une hypocrisie sociale et d&rsquo;un populisme x&eacute;nophobe, que d&rsquo;une r&eacute;elle opposition &agrave; cette forme d&rsquo;union.</p>\r\n
          \r\n
          <p><strong>La polygamie, une institution humaine &agrave; l&rsquo;origine imm&eacute;moriale.</strong></p>\r\n
          \r\n
          <p>L&rsquo;intelligence, l&rsquo;organisation et l&rsquo;&eacute;volution de la soci&eacute;t&eacute; humaine implique un encadrement des rapports matrimoniaux. Il faut d&egrave;s lors un bon &eacute;quilibre entre l&rsquo;ordre social et le droit pour des adultes consentants de vivre en polygamie ou en polyandrie. En la mati&egrave;re, chaque soci&eacute;t&eacute; est ma&icirc;tresse de ses choix. Sous ce regard, traiter la polygamie de barbarie est une infamie.</p>\r\n
          \r\n
          <p>L&rsquo;essentiel des populations immigr&eacute;es qui pratiquent la polygamie en France vient d&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest : Mali, S&eacute;n&eacute;gal, Mauritanie, Gambie, notamment. Dans ces pays la polygamie n&rsquo;est globalement pas per&ccedil;ue comme une injustice, mais comme une institution soci&eacute;tale encr&eacute;e dans les m&oelig;urs matrimoniales, avant m&ecirc;me l&rsquo;arriv&eacute;e de l&rsquo;islam. Si la femme ne peut pas y avoir plusieurs conjoints comme l&rsquo;homme,&nbsp; ce d&eacute;savantage est compens&eacute; par d&rsquo;autres discriminations en sa faveur. Par exemple pour le S&eacute;n&eacute;gal, le d&eacute;lit de bigamie, sanctionn&eacute; par l&rsquo;article 333 du code p&eacute;nal, est opposable, &agrave; diff&eacute;rents degr&eacute;s, &agrave; la femme comme &agrave; l&rsquo;homme. L&rsquo;homme qui ne respecte pas son choix de monogamie ou de polygamie limit&eacute;e commet le d&eacute;lit de bigamie. L&rsquo;interdiction de la polyandrie, justifi&eacute;e par des raisons sociales et g&eacute;n&eacute;tiques (Difficult&eacute;s &agrave; d&eacute;terminer la paternit&eacute;, sauf &agrave; recourir syst&eacute;matiquement aux tests ADN ; impossibilit&eacute; de proc&eacute;der &agrave; la d&eacute;volution successorale en cas de d&eacute;c&egrave;s d&rsquo;un des &eacute;poux, risques d&rsquo;inceste et d&rsquo;autres mariages consanguins, etc.), est compens&eacute;e par des discriminations au profit de la femme. Ainsi il incombe &agrave; l&rsquo;homme de verser une dot &agrave; la femme et de l&rsquo;entretenir durant le mariage. Son manquement peut &ecirc;tre invoqu&eacute; par la femme devant le juge pour obtenir un divorce &agrave; ses torts. M&ecirc;me apr&egrave;s le divorce, la femme b&eacute;n&eacute;ficie de discriminations : son ex &eacute;poux est oblig&eacute; de lui verser une pension alimentaire s&rsquo;il a obtenu le divorce pour cause d&rsquo;incompatibilit&eacute; d&rsquo;humeur ou de maladie grave incurable.</p>\r\n
          \r\n
          <p>La polygamie repose sur un &eacute;quilibre judicieux dans certaines soci&eacute;t&eacute;s. Le vrai combat est de s&rsquo;assurer que la femme a donn&eacute; son consentement libre et exempt de vices avant de s&rsquo;engager. Mais cet imp&eacute;ratif du consentement n&rsquo;est pas r&eacute;serv&eacute; &agrave; la polygamie. Il doit &ecirc;tre exig&eacute; pour toute forme d&rsquo;union : polygamie, monogamie, fian&ccedil;ailles, amourette ou m&ecirc;me pour un simple bisou.<br />\r\n
          &nbsp;<br />\r\n
          <strong>L&rsquo;hypocrisie des soci&eacute;t&eacute;s modernes et la chasse aux polygames africains en France.</strong></p>\r\n
          \r\n
          <p>La chasse aux &eacute;trangers polygames a &eacute;t&eacute; officiellement enclench&eacute;e en France, timidement avec une loi Pasqua du 9 septembre 1986, puis, sans complexe et s&eacute;v&egrave;rement, avec une autre loi Pasqua du 24 ao&ucirc;t 1993 relative &agrave; l&rsquo;immigration.&nbsp; Depuis lors,&nbsp; un &eacute;tranger en &eacute;tat de polygamie, m&ecirc;me s&rsquo;il a travaill&eacute; et v&eacute;cu en France pendant des d&eacute;cennies, ne peut plus avoir de titre de r&eacute;sident et ne peut faire venir en France qu&rsquo;une seule &eacute;pouse. Par le terme sournois de &laquo; d&eacute;cohabitation &raquo;,&nbsp; l&rsquo;administration fran&ccedil;aise encourage les femmes de polygames &agrave; abandonner leurs maris. En d&eacute;cembre 2001 le ministre fran&ccedil;ais de l&rsquo;int&eacute;rieur avait pris une circulaire invitant les pr&eacute;fets &agrave; mettre en place des structures qui &oelig;uvrent pour la s&eacute;paration des familles polygames.</p>\r\n
          \r\n
          <p>Cette mani&egrave;re de combattre la polygamie en brisant des vies familiales n&rsquo;est pas conforme au droit international. D&rsquo;&rsquo;apr&egrave;s le droit international priv&eacute;, le syst&egrave;me de r&eacute;solution des conflits de lois impose &agrave; la France de respecter le statut personnel qu&rsquo;observe l&rsquo;&eacute;tranger depuis son pays d&rsquo;origine. En l&rsquo;occurrence son statut de polygame. La France transgresse cette obligation en ce qui concerne les immigr&eacute;s africains, et commet une discrimination en tol&eacute;rant la polygamie des ressortissants fran&ccedil;ais&nbsp; de Mayotte, de Wallis et Futuna.</p>\r\n
          \r\n
          <p>Des femmes africaines sont toujours victimes d&rsquo;un chantage au titre de s&eacute;jour avec l&rsquo;injonction : divorce, ou tu perds ton titre de s&eacute;jour. Des assistantes sociales et des mouvements f&eacute;ministes-extr&eacute;mistes les incitent &agrave; abandonner le domicile conjugal en leur proposant un logement s&eacute;par&eacute;. Malheureusement la d&eacute;marche de ces institutions plonge les femmes dans un d&eacute;sarroi pire : relogement pr&eacute;caire dans des foyers restrictifs ou des h&ocirc;tels inadapt&eacute;s, d&eacute;scolarisation des enfants devenus SDF,&nbsp; bannissement par la communaut&eacute; d&rsquo;origine, souffrance psychologique et sentimentale, etc. Cette d&eacute;marche est ill&eacute;gitime et inutile. Elle entraine la naissance d&rsquo;enfants hors mariage, car les femmes continuent de fr&eacute;quenter les &eacute;poux desquels elles ont &eacute;t&eacute; oblig&eacute;es de divorcer. Cet &eacute;tat de fait, connu de tous, t&eacute;moigne d&rsquo;une hypocrisie &agrave; peine voil&eacute;e. Autre hypocrisie ostensible, l&rsquo;administration ne m&egrave;ne pas la m&ecirc;me guerre contre les fran&ccedil;ais c&eacute;libataires-polygames, qui fr&eacute;quentent r&eacute;guli&egrave;rement plusieurs partenaires &agrave; la fois et font des enfants &ccedil;a et l&agrave;. Le clou de l&rsquo;hypocrisie est que l&rsquo;adult&egrave;re n&rsquo;est plus une cause p&eacute;remptoire de divorce en droit fran&ccedil;ais. Ainsi la loi fabrique des cocus et permet aux &eacute;poux d&rsquo;&ecirc;tre des polygames de fait, et sans limitation de partenaires. H&eacute;las !</p>\r\n
          \r\n
          <p><strong>La polygamie, objet de sacril&egrave;ges politiques pour s&eacute;duire l&rsquo;&eacute;lectorat d&rsquo;extr&ecirc;me droite</strong></p>\r\n
          \r\n
          <p>Le nombre de familles immigr&eacute;es concern&eacute;es par la polygamie (hasardeusement estim&eacute; &agrave; 10 000 au moment o&ugrave; le d&eacute;funt Charles Pasqua prenait ses lois tristement c&eacute;l&egrave;bres sur l&rsquo;immigration) est insignifiant par rapport &agrave; la population fran&ccedil;aise. Par ailleurs, la polygamie est largement pratiqu&eacute;e et tol&eacute;r&eacute;e pour les fran&ccedil;ais (Mahorais et polygames de fait). Alors pourquoi cet acharnement r&eacute;pressif contre les polygames africains en France ?</p>\r\n
          \r\n
          <p>On accuse &agrave; tort la polygamie d&rsquo;&ecirc;tre la cause des maux sociaux dont souffrent des familles immigr&eacute;es en France. Ce raccourci est la r&eacute;sultante de stigmatisations globales&nbsp; et galopantes des immigr&eacute;s africains qui ont des coutumes et des m&oelig;urs jug&eacute;es r&eacute;trogrades ou barbares depuis les r&eacute;cits x&eacute;nophobes des premiers missionnaires et colons fran&ccedil;ais, et des penseurs n&eacute;grophobes comme Diderot.</p>\r\n
          \r\n
          <p>La promiscuit&eacute;, les &eacute;checs scolaires, et les tensions sociales qui caract&eacute;risent les banlieues o&ugrave; vivent les immigr&eacute;s africains ne sont pas caus&eacute;s par la polygamie. Leur cause r&eacute;side dans l&rsquo;&eacute;chec de la politique, ou plus exactement, dans&nbsp; l&rsquo;absence de politique d&rsquo;int&eacute;gration de ces populations ; et dans les discriminations au logement et au travail dont ils font l&rsquo;objet. Ces difficult&eacute;s concernent autant les familles polygames que monogames. Elles sont parfois plus accrues dans les familles monoparentales (Z&eacute;rogames). Le lien de causalit&eacute; &eacute;tabli entre polygamie et difficult&eacute;s sociales est une mesquinerie politique qui sert &agrave; attiser les relents de x&eacute;nophobie ou &agrave; courtiser l&rsquo;&eacute;lectorat d&rsquo;extr&ecirc;me droite. Malheureusement, des associations f&eacute;ministes, en manque d&rsquo;inspiration pour d&eacute;fendre les vraies injustices contre les femmes,&nbsp; servent de fer de lance&nbsp; &agrave; cette manipulation populiste. Aux plus hauts sommets de l&rsquo;Etat fran&ccedil;ais, on a essay&eacute; de cr&eacute;er un lien entre violences urbaines et polygamie. G&eacute;rard Larcher, actuel pr&eacute;sident du s&eacute;nat fran&ccedil;ais, s&rsquo;y &eacute;tait livr&eacute; dans un entretien au quotidien britannique Financial Times. Bernard Accoyer, alors pr&eacute;sident du groupe UMP &agrave; l&rsquo;assembl&eacute;e nationale fran&ccedil;aise, stigmatisait la promiscuit&eacute; que g&eacute;n&egrave;rerait la polygamie. Un d&eacute;put&eacute;-maire UMP pr&eacute;tendait que les d&eacute;linquants les plus difficiles de sa commune &eacute;taient souvent issus de&nbsp; familles polygames. Ces affirmations sans fondement n&rsquo;ont qu&rsquo;une seule finalit&eacute;, non avou&eacute;e : lutter contre l&rsquo;immigration familiale africaine en &eacute;liminant un de ces facteurs : La polygamie. &nbsp;<br />\r\n
          Face &agrave; la mont&eacute;e de l&rsquo;extr&ecirc;me droite, les immigr&eacute;s africains feront encore l&rsquo;objet de stigmatisations et surench&egrave;res politiciennes. Ils constituent une proie facile pour app&acirc;ter l&rsquo;&eacute;lectorat x&eacute;nophobe.</p>\r\n
          \r\n
          <p>\r\n
          <figure>\r\n
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          <p>D&eacute;bat avec une f&eacute;ministe qui qualifie la polygamie de barbarie.</p>\r\n
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          <p><strong>La polygamie, une institution humaine &agrave; l&rsquo;origine imm&eacute;moriale.</strong></p>\r\n
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          <p>L&rsquo;intelligence, l&rsquo;organisation et l&rsquo;&eacute;volution de la soci&eacute;t&eacute; humaine implique un encadrement des rapports matrimoniaux. Il faut d&egrave;s lors un bon &eacute;quilibre entre l&rsquo;ordre social et le droit pour des adultes consentants de vivre en polygamie ou en polyandrie. En la mati&egrave;re, chaque soci&eacute;t&eacute; est ma&icirc;tresse de ses choix. Sous ce regard, traiter la polygamie de barbarie est une infamie.</p>\r\n
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          <p>L&rsquo;essentiel des populations immigr&eacute;es qui pratiquent la polygamie en France vient d&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest : Mali, S&eacute;n&eacute;gal, Mauritanie, Gambie, notamment. Dans ces pays la polygamie n&rsquo;est globalement pas per&ccedil;ue comme une injustice, mais comme une institution soci&eacute;tale encr&eacute;e dans les m&oelig;urs matrimoniales, avant m&ecirc;me l&rsquo;arriv&eacute;e de l&rsquo;islam. Si la femme ne peut pas y avoir plusieurs conjoints comme l&rsquo;homme,&nbsp; ce d&eacute;savantage est compens&eacute; par d&rsquo;autres discriminations en sa faveur. Par exemple pour le S&eacute;n&eacute;gal, le d&eacute;lit de bigamie, sanctionn&eacute; par l&rsquo;article 333 du code p&eacute;nal, est opposable, &agrave; diff&eacute;rents degr&eacute;s, &agrave; la femme comme &agrave; l&rsquo;homme. L&rsquo;homme qui ne respecte pas son choix de monogamie ou de polygamie limit&eacute;e commet le d&eacute;lit de bigamie. L&rsquo;interdiction de la polyandrie, justifi&eacute;e par des raisons sociales et g&eacute;n&eacute;tiques (Difficult&eacute;s &agrave; d&eacute;terminer la paternit&eacute;, sauf &agrave; recourir syst&eacute;matiquement aux tests ADN ; impossibilit&eacute; de proc&eacute;der &agrave; la d&eacute;volution successorale en cas de d&eacute;c&egrave;s d&rsquo;un des &eacute;poux, risques d&rsquo;inceste et d&rsquo;autres mariages consanguins, etc.), est compens&eacute;e par des discriminations au profit de la femme. Ainsi il incombe &agrave; l&rsquo;homme de verser une dot &agrave; la femme et de l&rsquo;entretenir durant le mariage. Son manquement peut &ecirc;tre invoqu&eacute; par la femme devant le juge pour obtenir un divorce &agrave; ses torts. M&ecirc;me apr&egrave;s le divorce, la femme b&eacute;n&eacute;ficie de discriminations : son ex &eacute;poux est oblig&eacute; de lui verser une pension alimentaire s&rsquo;il a obtenu le divorce pour cause d&rsquo;incompatibilit&eacute; d&rsquo;humeur ou de maladie grave incurable.</p>\r\n
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          <p>La polygamie repose sur un &eacute;quilibre judicieux dans certaines soci&eacute;t&eacute;s. Le vrai combat est de s&rsquo;assurer que la femme a donn&eacute; son consentement libre et exempt de vices avant de s&rsquo;engager. Mais cet imp&eacute;ratif du consentement n&rsquo;est pas r&eacute;serv&eacute; &agrave; la polygamie. Il doit &ecirc;tre exig&eacute; pour toute forme d&rsquo;union : polygamie, monogamie, fian&ccedil;ailles, amourette ou m&ecirc;me pour un simple bisou.<br />\r\n
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          <strong>L&rsquo;hypocrisie des soci&eacute;t&eacute;s modernes et la chasse aux polygames africains en France.</strong></p>\r\n
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          <p>La chasse aux &eacute;trangers polygames a &eacute;t&eacute; officiellement enclench&eacute;e en France, timidement avec une loi Pasqua du 9 septembre 1986, puis, sans complexe et s&eacute;v&egrave;rement, avec une autre loi Pasqua du 24 ao&ucirc;t 1993 relative &agrave; l&rsquo;immigration.&nbsp; Depuis lors,&nbsp; un &eacute;tranger en &eacute;tat de polygamie, m&ecirc;me s&rsquo;il a travaill&eacute; et v&eacute;cu en France pendant des d&eacute;cennies, ne peut plus avoir de titre de r&eacute;sident et ne peut faire venir en France qu&rsquo;une seule &eacute;pouse. Par le terme sournois de &laquo; d&eacute;cohabitation &raquo;,&nbsp; l&rsquo;administration fran&ccedil;aise encourage les femmes de polygames &agrave; abandonner leurs maris. En d&eacute;cembre 2001 le ministre fran&ccedil;ais de l&rsquo;int&eacute;rieur avait pris une circulaire invitant les pr&eacute;fets &agrave; mettre en place des structures qui &oelig;uvrent pour la s&eacute;paration des familles polygames.</p>\r\n
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          <p>Cette mani&egrave;re de combattre la polygamie en brisant des vies familiales n&rsquo;est pas conforme au droit international. D&rsquo;&rsquo;apr&egrave;s le droit international priv&eacute;, le syst&egrave;me de r&eacute;solution des conflits de lois impose &agrave; la France de respecter le statut personnel qu&rsquo;observe l&rsquo;&eacute;tranger depuis son pays d&rsquo;origine. En l&rsquo;occurrence son statut de polygame. La France transgresse cette obligation en ce qui concerne les immigr&eacute;s africains, et commet une discrimination en tol&eacute;rant la polygamie des ressortissants fran&ccedil;ais&nbsp; de Mayotte, de Wallis et Futuna.</p>\r\n
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          <p>Des femmes africaines sont toujours victimes d&rsquo;un chantage au titre de s&eacute;jour avec l&rsquo;injonction : divorce, ou tu perds ton titre de s&eacute;jour. Des assistantes sociales et des mouvements f&eacute;ministes-extr&eacute;mistes les incitent &agrave; abandonner le domicile conjugal en leur proposant un logement s&eacute;par&eacute;. Malheureusement la d&eacute;marche de ces institutions plonge les femmes dans un d&eacute;sarroi pire : relogement pr&eacute;caire dans des foyers restrictifs ou des h&ocirc;tels inadapt&eacute;s, d&eacute;scolarisation des enfants devenus SDF,&nbsp; bannissement par la communaut&eacute; d&rsquo;origine, souffrance psychologique et sentimentale, etc. Cette d&eacute;marche est ill&eacute;gitime et inutile. Elle entraine la naissance d&rsquo;enfants hors mariage, car les femmes continuent de fr&eacute;quenter les &eacute;poux desquels elles ont &eacute;t&eacute; oblig&eacute;es de divorcer. Cet &eacute;tat de fait, connu de tous, t&eacute;moigne d&rsquo;une hypocrisie &agrave; peine voil&eacute;e. Autre hypocrisie ostensible, l&rsquo;administration ne m&egrave;ne pas la m&ecirc;me guerre contre les fran&ccedil;ais c&eacute;libataires-polygames, qui fr&eacute;quentent r&eacute;guli&egrave;rement plusieurs partenaires &agrave; la fois et font des enfants &ccedil;a et l&agrave;. Le clou de l&rsquo;hypocrisie est que l&rsquo;adult&egrave;re n&rsquo;est plus une cause p&eacute;remptoire de divorce en droit fran&ccedil;ais. Ainsi la loi fabrique des cocus et permet aux &eacute;poux d&rsquo;&ecirc;tre des polygames de fait, et sans limitation de partenaires. H&eacute;las !</p>\r\n
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          <p><strong>La polygamie, objet de sacril&egrave;ges politiques pour s&eacute;duire l&rsquo;&eacute;lectorat d&rsquo;extr&ecirc;me droite</strong></p>\r\n
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          <p>Le nombre de familles immigr&eacute;es concern&eacute;es par la polygamie (hasardeusement estim&eacute; &agrave; 10 000 au moment o&ugrave; le d&eacute;funt Charles Pasqua prenait ses lois tristement c&eacute;l&egrave;bres sur l&rsquo;immigration) est insignifiant par rapport &agrave; la population fran&ccedil;aise. Par ailleurs, la polygamie est largement pratiqu&eacute;e et tol&eacute;r&eacute;e pour les fran&ccedil;ais (Mahorais et polygames de fait). Alors pourquoi cet acharnement r&eacute;pressif contre les polygames africains en France ?</p>\r\n
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          <p>On accuse &agrave; tort la polygamie d&rsquo;&ecirc;tre la cause des maux sociaux dont souffrent des familles immigr&eacute;es en France. Ce raccourci est la r&eacute;sultante de stigmatisations globales&nbsp; et galopantes des immigr&eacute;s africains qui ont des coutumes et des m&oelig;urs jug&eacute;es r&eacute;trogrades ou barbares depuis les r&eacute;cits x&eacute;nophobes des premiers missionnaires et colons fran&ccedil;ais, et des penseurs n&eacute;grophobes comme Diderot.</p>\r\n
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          <p>La promiscuit&eacute;, les &eacute;checs scolaires, et les tensions sociales qui caract&eacute;risent les banlieues o&ugrave; vivent les immigr&eacute;s africains ne sont pas caus&eacute;s par la polygamie. Leur cause r&eacute;side dans l&rsquo;&eacute;chec de la politique, ou plus exactement, dans&nbsp; l&rsquo;absence de politique d&rsquo;int&eacute;gration de ces populations ; et dans les discriminations au logement et au travail dont ils font l&rsquo;objet. Ces difficult&eacute;s concernent autant les familles polygames que monogames. Elles sont parfois plus accrues dans les familles monoparentales (Z&eacute;rogames). Le lien de causalit&eacute; &eacute;tabli entre polygamie et difficult&eacute;s sociales est une mesquinerie politique qui sert &agrave; attiser les relents de x&eacute;nophobie ou &agrave; courtiser l&rsquo;&eacute;lectorat d&rsquo;extr&ecirc;me droite. Malheureusement, des associations f&eacute;ministes, en manque d&rsquo;inspiration pour d&eacute;fendre les vraies injustices contre les femmes,&nbsp; servent de fer de lance&nbsp; &agrave; cette manipulation populiste. Aux plus hauts sommets de l&rsquo;Etat fran&ccedil;ais, on a essay&eacute; de cr&eacute;er un lien entre violences urbaines et polygamie. G&eacute;rard Larcher, actuel pr&eacute;sident du s&eacute;nat fran&ccedil;ais, s&rsquo;y &eacute;tait livr&eacute; dans un entretien au quotidien britannique Financial Times. Bernard Accoyer, alors pr&eacute;sident du groupe UMP &agrave; l&rsquo;assembl&eacute;e nationale fran&ccedil;aise, stigmatisait la promiscuit&eacute; que g&eacute;n&egrave;rerait la polygamie. Un d&eacute;put&eacute;-maire UMP pr&eacute;tendait que les d&eacute;linquants les plus difficiles de sa commune &eacute;taient souvent issus de&nbsp; familles polygames. Ces affirmations sans fondement n&rsquo;ont qu&rsquo;une seule finalit&eacute;, non avou&eacute;e : lutter contre l&rsquo;immigration familiale africaine en &eacute;liminant un de ces facteurs : La polygamie. &nbsp;<br />\r\n
          Face &agrave; la mont&eacute;e de l&rsquo;extr&ecirc;me droite, les immigr&eacute;s africains feront encore l&rsquo;objet de stigmatisations et surench&egrave;res politiciennes. Ils constituent une proie facile pour app&acirc;ter l&rsquo;&eacute;lectorat x&eacute;nophobe.</p>\r\n
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          <p>D&eacute;bat avec une f&eacute;ministe qui qualifie la polygamie de barbarie.</p>\r\n
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