A cause d´un crayon et d´une simple feuille de papier, nos confrères du journal satirique Charlie Hebdo et des policiers chargés d´assurer leur sécurité ont été sauvagement abattus en pleine conférence de rédaction mercredi 07 janvier 2015  par deux frères "fous" lourdement armés. Une barbarie et une lâcheté que camer.be dénonce car Charlie hebdo, c´est nous: La presse.

 Avec leurs armes de guerre, les frères Kouachi ont malheureusement fini par avoir la peau de nos quatre confrères Cabu, Wolinski, Tignous, Charb qui n´avaient que leur plume et ne faisaient que leur travail: celui d´informer et de faire rire á travers des caricatures. C´était hier mercredi 07 janvier 2015, vers 11h20 au siège de leur journal.
 
Camer.be ne saurait rester insensible face á de tels actes lâches, qui de plus, touchent des journalistes dans l´exercice de leur fonction. Comment ne pas porter le deuil en solidarité avec nos confrères froidement assassinés? Pour quelque raison que ce soit, rien n´explique un tel acte; vraiment rien. Le fait que des hommes de médias soient la cible des terroristes au motif que depuis des années ils ont osé dépeindre á leur manière notre société planétaire leur vaut une telle mort est inacceptable. Que c´est vraiment odieux de le faire !
 
 Faire rire n´est pas un crime
 
 Au-delà, cet attentat vise á tuer la liberté d´expression. Déjà, partout dans le monde, des journalistes sont censurés, muselés, arrêtés, bastonnés, enlevés, traduits en justice, emprisonnés, tués, par ceux qui ont le pouvoir ou qui sont au pouvoir; mais qu´ils soient cette fois-ci "bombardés" avec des armes lourdes  par des effrontés sans foi, ni loi est une grande première qui mérite réflexion, qui pourrait même faire peur.
 
 Sauf que jamais la peur ne s´installera pas. Jamais elle ne cassera nos plumes. Car, la presse, la vraie, celle qui est libre et indépendante vivra. Charlie Hebdo avec.
 
 Alors, tous Charlie Hebdo á jamais.