L’édition 2018 du Politoscope qui renseigne sur les principaux acteurs des différents secteurs de la vie nationale est désormais disponible.

Environ  675  pages  et  un préfacier de luxe : le président  de  la  République. Comme  pour  la  première édition, Paul Biya a signé, dans les deux langues officielles du Cameroun,  l’avant-propos  de  celle  qui vient de paraître. Pour le chef de l’Etat, « Cette nouvelle édition du Politoscope, mise à jour, demeurera un guide indispensable pour tous ceux qui croient en l’avenir du Cameroun et qui envisagent de nouer avec  notre  pays  des  partenariats « gagnants-gagnants ».

Comme le souligne le président de la République, le lecteur y trouvera facilement  les  noms  des  responsables des  services  administratifs,  qu’il s’agisse de la présidence de la République,  la  première  institution de  l’Etat,  les  deux  chambres  du Parlement (Sénat et Assemblée nationale),  du  pouvoir  judiciaire  incarné par la Cour suprême, du gouvernement  dont  la  présentation exhaustive permet également de comprendre les missions dévolues à chaque département ministériel.

A côté de ces différentes institutions, le lecteur découvre l’une des innovations présentées par l’édition 2018  du  Politoscope.  Il  s’agit  de ce qui est présenté sous l’appellation d’ « organismes divers ». Se retrouvent ici, les biographies des quinze  premiers  membres  de  la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), créée le 23 janvier 2017 par le président de la République à la suite de la situation que  connaissent  les  régions  du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On y trouve également les dix-huit membres du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), avant de voir le document  s’ouvrir sur « le  Cameroun  à  l’étranger  ». 

Les  différentes  missions  diplomatiques et consulaires de notre pays à travers le  monde  y  sont  présentées,  au même  titre  que  des  portraits  de leurs  chefs.  S’agissant des  partis politiques, si le Politoscope 2015, dernière édition avant la présente, s’était limité  à  donner  la  liste  de ceux légalisés à cette date par le ministère de l’Administration territoriale  et  de  la  Décentralisation, celle mise à la disposition du lecteur aujourd’hui a poussé la recherche plus loin avec les visages et le parcours des leaders  des  principales formations  de  la  scène  politique de notre pays.

Les acteurs économiques de notre pays ne  sont pas  en  reste. Qu’ils soient  du  secteur  public  ou  du privé, ils s’y trouvent en très bonne place  également.  La  centaine  de pages qui leur est consacrée traduit à suffisance le caractère diversifié du  secteur  économique  national. L’enseignement supérieur (universités et grandes écoles) qui constitue à ce jour l’une des préoccupations majeures du président de la République dans  le  processus  de diversification de l’offre de formation  offerte  à  la  jeunesse  camerounaise n’est pas en reste.

Comme les  précédentes  éditions,  le  Politoscope  2018,  édité  également dans  les  deux  langues  officielles du  Cameroun,  se  referme  sur  les acteurs des collectivités territoriales de  notre  pays.  En  somme,  «  un instrument d’une grande utilité qui contribue  à  la  réussite  de  notre stratégie  de  développement,  la- quelle doit nous permettre d’accéder à l’émergence à l’horizon 2035 », comme le souligne le président Paul Biya .