Face à la crise sécuritaire et humanitaire en cours dans le Kasaï,des ONG accusent la RDC et la communauté internationale de legerté.

Si le gouvernement congolais est épinglé pour avoir selon le collectif réservé un traitement non-proportionnel, léger et moins efficace à la crise humaniatire provoquée par la violence au Kassaï, la communauté internationale, particulièrement l’ONU se voit reprocher ses études et procédures jugés longues et anachroniques. Retardant ainsi selon les ONG, l’aide attendue par les victimes de la crise qui vivent dans des conditions inhumaines en brousse du fait de la violence dans leur région.

Depuis septembre 2016, 4 provinces du centre de la RDC sont en proie aux violences qui impliquent miliciens, soldats et policiers suite à la mort d’un chef coutumier hostile au régime de Kinshasa. Le conflit qui semble s’enliser a déjà fait plus de 3 000 morts selon l‘Église catholique et 1,3 million de déplacés.