Fatou Bensouda (CPI) : "L’impunité freine les efforts pour la résolution des enquêtes de crimes de guerre"
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La procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a déclaré au Conseil de sécurité qu’‘‘aucun des suspects pour lesquels des mandats d’arrêt ont été délivrés n’a été arrêté et transféré à la Cour pénale internationale’‘ pour des crimes commis au Soudan.

Fatou Bensouda, a réitéré son appel aux États afin qu’ils mettent aux arrêts les suspects présumés de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis dans la région du Darfour au Soudan, y compris le président du pays, Omar Al Bashir.

Elle s’est exprimée jeudi devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New-York. Selon elle, l’impunité bloque les efforts visant à mettre fin aux crimes de guerre.

“Aucun des suspects pour lesquels des mandats d’arrêt ont été délivrés n’a été arrêté et transféré à la Cour pénale internationale. N’oublions pas, ces hommes ont plusieurs accusations à leurs actifs, pour certains, des crimes les plus graves au monde, comme prévu dans le Statut de Rome. A-t-elle déclaré.

"En ce qui concerne son Excellence le Président du Soudan, la constitution de 2005, la constitution de transition, stipule que le président de la République est le symbole du pays et de sa souveraineté."

Elle a également souligné que le président Omar Al Bashir est toujours en liberté malgré un mandat d’arrêt délivré contre lui en 2009. Des cas allégués selon elle de non-respect par les parties au dit traité.

“Plus récemment, le 29 mars 2017, M. Al Bashir s’est rendu en Jordanie. Malgré le rappel du registre de ses obligations d’arrestation et de remise de M. Al Bashir. Malheureusement, la Jordanie a refusé de le faire.” A-t-elle ajouté.

Le Conseil de sécurité a demandé à la Cour pénale d’enquêter sur les crimes de guerre au Darfour en 2005. Une région où 300 000 personnes sont mortes et des millions d’autres déplacées depuis que la guerre civile a éclaté en 2003 entre le gouvernement et les rebelles.

La Cour pénale internationale a compétence internationale pour poursuivre le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre dans les États membres ou si une situation est renvoyée par le Conseil de sécurité de l’ONU.

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