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© Camer.be : Franck BAFELI
- 28 Mar 2017 10:23:55
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Cameroun: Les enseignants dans la rue :: CAMEROON
Ils réclament 25 à 60 mois de salaire, des primes et avancements. Ils étaient là hier, toutes les promotions confondues depuis 2002.
L’esplanade du ministère des finances à été envahie tôt le matin de lundi 27 mars par une meute d’enseignants enragés. Les uns vêtus de leur toge, les autres en tenue de ville, ils étaient tous déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Tous issus des écoles normales supérieures de Yaoundé, la capitale, Bambili dans la région du Nord-ouest et Maroua dans la région de l’extrême-nord, ils réclament entre 25 à 60 mois de salaire, exigent le paiement intégral de ces arriérés de salaire, le paiement des primes, le paiement des avancements et les bonnes conditions de travail.
« No paid, no school »
Dans tous les coins du ministère des finances, ils étaient là, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « nous voulons des bonnes conditions de travail » ou « paiement intégral de nos salaires ».
Venus de tous les coins du Cameroun ou ils exercent comme enseignants, ils sont déterminés à rester à Yaoundé jusqu’à ce que leurs problèmes soient résolus. « Nous travaillons dans des conditions inimaginables et voulons par ce mouvement d’humeur faire entendre notre cris de détresse face à l’indifférence du ministre des finances » Justement, pourquoi avoir choisi la cour du ministère des Finances ? C’est ici que se trouve la solution à leurs revendications.
Les « teachers » ont choisis la période de fin de trimestre pour ne pas pénaliser leurs élèves qui vont en fin de semaine en congés de pâques.
Au fil des heures, la police se faisaient de plus en plus menaçante, prête à en découdre avec ces « troubleurs » Et puis quoi « arrêtez la clochardisation des enseignants ».
Le ministre des finances est venu aux nouvelles, sur le lieu des opérations. Une concertation a eu lieu avec les « grévistes ». Rien n’a filtré de cet entretien.
Les teatcher restent formels, si leurs revendications ne sont pas résolus, il n’y aura pas de troisième trimestre : no paid, no school.
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