Cameroun,Gouvernance locale: Elie Kamga vend son rêve à Bandja
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Élèves et étudiants Bandja se connectent à Cap zone rurale. Le samedi 17 septembre dernier, ils ont été entretenus sur les questions de démocratie, de gouvernance locale et de droits humains.«J’ai été plusieurs fois champion de Suède en lutte traditionnelle. Cela a contribué à ma notoriété dans mon état d’accueil. Nous avons remporté des victoires en sports de combat parce que nous avions un esprit de gagneur. Cela participe aux aptitudes du leader. Nous voulons prôner un leadership catalyseur de l’Émergence au sein de la jeunesse Bandja. Il leur revient d’impulser un souffle dynamique à la revalorisation de notre communauté.» C’est en ces termes qu’Elie Kamga, plus connu comme promoteur de Cap Zone rurale à Bandja,traduit son engagement à encourager l’association des élèves et étudiants Bandja du Cameroun. Et il n’a pas eu à faire aux interlocuteurs muets !«Les jeunes du groupement Bandja ont leur mot à dire en ce qui concerne la marche de leur localité. Ils constituent une force de réflexion et de proposition. 

Nous sommes dans une dynamique de relance et remobilisation au sein de notre organisation. Après ce redéploiement interne, nous allons nous projeter en vue de participer au développement du groupement Bandja au plan culturel, économique et social.»Telle est la conviction de Fabiola Tchoupé, présidente du bureau de la jeunesse Bandja du Cameroun. A la tête de cette organisation estudiantine et scolaire, elle croit fort que les jeunes doivent mieux se former pour être des travailleurs utiles au développement de leur communauté d’origine et du Cameroun. Elle joint ainsi sa voix à celle de Elie Kamga, psychothérapeute, élite Bandja et promoteur de Cap Zone rurale Bandja. Ce 17 septembre 2016, elle se réjouit des conseils prodigués à leurs endroits par ce leader social. «Nous nous sommes entretenus avec papa Kamga Elie. 

Il nous a enseigné sur le comment développer nos compétences afin d’être aptes à être des acteurs du développement local. En fait, nous a ouvert des perspectives en termes de leadership et de développement personnel», se résume-t-elle. Fabrice Tchakossi abonde dans le même sens. « Nous voulons valoriser notre culture et notre communauté sans rentrer dans des polémiques politiciennes. Car notre association est apolitique », s’exprime-t-il. Il est engagé à combattre le laxisme qui a longtemps caractérisé cette association des jeunes du groupement Bandja. D’où la perte de la confiance de nombreux parents et tuteurs. Mais avec le soutient d’Elie Kamga, les jeunes du groupement entendent se reconnecter aux barons de cette localité. Douglas Ngangoum, Boris Kakamou, Josué Tchamko, Christelle Siéwé, Philippins et Dimitri Tchoupé Mwouantcheu partagent cette démarche. Ce dernier, plaide pour un fort redéploiement de l’organisation des jeunes du groupement Bandja. « Nous sommes renseignés sur les problèmes de notre communauté, et sommes conscients des enjeux et des défis qui nous interpellent. 

Et pour ça des stratégies sont envisagées pour consolider notre organisation », soutient Dimitri Tchoupé, le secrétaire général du bureau national de la jeunesse Bandja du Cameroun.

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