Acteurs en concertation à propos de l'Interdiction de la production de whisky en sachet
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Aux lendemains de la fin de la période de grâce accordée aux entreprises, 80% d’entre elles ont migré des conditionnements en sachets à ceux en bouteilles.  

Le 12 septembre dernier, la période de grâce de deux ans accordée aux entreprises productrices de whisky en sachets et en bidons a échu. L'arrêté portant interdiction de la production, de la commercialisation et de la consommation de ces produits sur le territoire camerounais devrait entrer en application. Mais avant, une concertation est prévue mardi à Yaoundé entre les ministères concernés (ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, ministère de la Santé publique et ministère du Commerce) et les opérateurs du secteur pour faire le point.

La réunion devrait donner la direction à suivre maintenant que les deux ans concédés aux entreprises pour se conformer aux normes de conditionnements et faire migrer leurs outils de production des emballages en sachets et bidons vers des conditionnements en bouteilles de verre et en bouteilles PET (Polyéthylène dur) sont passés. Un comité de suivi a été mis en place pour accompagner les entreprises dans ce changement.

L’organe a, sur la période, effectué des descentes sur le terrain et tenu des réunions régulières avec des opérateurs. Aujourd’hui, « 80% au moins des producteurs ont migré du conditionnement en sachets à celui en bouteilles de verre ou en polyéthylène dur, ont acheté, installé de nouveaux équipements et commencé à produire en bouteilles », assure Polycarpe Ateba, chef de division du Développement de la qualité au Minmidt.

Constat prometteur même si, le changement ne s’est pas effectué de gaieté de cœur. « Les opérateurs qui conditionnent à la fois en sachets et en bouteilles affirment que les sachets constituent les 80% de leur chiffre d’affaires, parce qu’ils se vendent très facilement et sont accessible à tous », indique le responsable.

Pourtant, comme il l’explique, s’ils développent des labels, ils vont rivaliser avec de grandes marques qui nous viennent de l’extérieur. Par ailleurs, sur la vingtaine d’entreprises exerçant dans le secteur, quelques-unes n’ont pas encore passé le pas en raison de la cherté des équipements de production. Ces sociétés ont sollicité un moratoire pour effectuer leurs commandes. L’évaluation de leur situation sera l’un des enjeux de la rencontre de mardi.

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