Vandalisme : Enéo perd une dizaine de pylônes
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L’aéroport international de Nsimalen, la station de pompage d’eau d’Akonolinga et certaines villes du sud sont dans le noir du fait de cette  situation.

Il faudra attendre quatre mois de travaux environ, pour que la société productrice de l’énergie électrique, Enéo ramène la situation à la normale, dans les villes de Mbalmayo, Ebolowa, Sangmelima, à l’aéroport international de Nsimalen et à la station de pompage d’eau d’Akonolinga. En effet, depuis lundi 18 juillet, ces zones sont dans le noir. Enéo accuse des actes de vandalisme perpétrés sur des pylônes installés à Nsimalen à Yaoundé, alimentant la région du sud et une partie de la région du centre.

Le constat fait par l’entreprise présente des pylônes démolis, toute la base vide, des écrous sciés, plusieurs structures de base tordues.  

« Cette catastrophe est survenue il y’a quelques jours. Depuis trois mois, nous sommes victimes des actes de vandalisme. Immédiatement nous avons déployé nos équipes de techniciens pour rétablir la situation. Seulement, nous constatons qu’après réalimentation, les vandales récidivent. Nous travaillons avec ardeur pour rétablir le préjudice causé à nos clients par ces hors la loi.

Pour ce faire, nous avons constitué des équipes pour monter des Ers (Emergency, restauration système), qui sont une technologie nouvelle, différente de celle des pylônes. Une alternative qui ne résout pas entièrement le problème, mais qui nous permet de gérer la situation pour le moment » a indiqué Paul Dbonji chef de département de maintenance d’Enéo.

Face à cette difficile épreuve, Edou Zoué le directeur régional d’Enéo pour le centre qui s’est rendu sur le site vandalisé, lance un cri de détresse à l’endroit des populations. « Habituellement, lorsqu’il y a coupure d’énergie, très rapidement la population pointe Enéo du doigt. Après analyse des causes qui provoquent la rupture de fourniture d’énergie, il y a ce fameux problème de vandalisme des pylônes de lignes de haute tension.

Les cornières dérobées seront par la suite vendue au marché noir. Pour cela, je demande à la population de se joindre à nous pour traquer ces bandits. Ce matériel coute extrêmement cher. Enéo engage des dépenses énormes pour satisfaire la population », a expliqué le directeur régional d’Eneo pour le centre.

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