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© Correspondance : MRC
- 29 May 2016 14:39:36
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CAMEROUN :: Déclaration du MRC sur la responsabilité politique de M. Emmanuel Sadi,la culpabilité morale du sous-préfet Bertoua 1er et de la Présidente du TGI du LOM ET DJEREM à propos du décès du militant Thomas YIMAFFO :: CAMEROON
Le mardi 10 mai 2016, le camarade THOMAS YIMAFFO qui, en compagnie de trois autres camarades avaient été victimes d’un accident de circulation sur la route de BERTOUA, à deux kilomètres d’AYOS, le jeudi 28 avril 2016 à finalement rendu l’âme après s’être courageusement battu contre la mort pendant près de deux semaines.
Il est important de rappeler que ce brave et dévoué militant de la première heure et ses camarades se rendaient en urgence à Bertoua après que, dans le cadre du complot d’Etat ourdi au sommet contre le MRC au profit du RDPC, et particulièrement du dauphin putatif du président Paul BIYA, et cruellement mis en œuvre au plan opérationnel par la Préfectorale, monsieur le Sous-préfet de Bertoua 1er, Martin NKOMBA EPANLE, a illégalement et de façon discriminatoire interdit la tenue du meeting régulièrement déclaré du MRC. Et que cette décision, quoique contraire aux engagements internationaux du Cameroun, à la Constitution du pays et à la Loi N°90/055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques, a été politiquement assumée par monsieur Emmanuel SADI, par anticipation déjà installé dans la peau du dauphin du président BIYA, et par conséquent engagé à tuer par avance la compétition politique avec le MRC qu’il redoute pour 2018.
Aux prises avec cette injustice d’Etat orchestrée pour préparer l’intronisation de M. SADI, le MRC a, en parti républicain, saisi le tribunal de grande instance du LOM ET DJEREM d’une requête en annulation de la décision de monsieur le Sous-préfet. Cette instance judiciaire a, elle aussi, versé dans le complot en optant pour le dilatoire afin de ne pas rendre de décision sous huit jours conformément à l’article 8 (3) de la loi n° 90/055 du 19 décembre 1990, soit avant la date fatidique du samedi 30 avril 2016 où était sensé se tenir le fameux meeting tant redouté.
Après qu’au nom du MRC, son avocat ait signé la requête dès notification de la décision de monsieur le Sous-préfet le 20 avril, le TGI a rejeté la requête au curieux motif que l’avocat n’était pas compétent pour l’introduire. Malgré le caractère spécieux de l’argument du TGI, le Secrétaire National du parti, Me Christopher NDOGN NVEH a réintroduit une autre requête le 22 avril, ce qui laissait encore le temps au tribunal pour rendre sa décision avant le 30 avril. Mais, jamais à cours d’argument pour éviter de statuer dans cette affaire, le TGI demandera que le Secrétaire National du parti produise l’acte qui atteste de sa fonction. Dans l’urgence, cet acte est produit sans pour autant que le tribunal se résigne à rendre justice au MRC, alors même que les arguments mis en avant par monsieur l’administrateur civil Hors classe, Sous-préfet de Bertoua 1er à savoir :
"La place des Fêtes de Bertoua n’est pas réservée aux meetings des partis qui ont leurs permanences propres (…) ;
La situation sécuritaire prévalant dans la région en général et ponctuée par les attaques, les enlèvements et les tueries" sont manifestement politiques.
Déterminé à manœuvrer le parti et ses dirigeants, le TGI, après avoir reçu tous les éléments demandés sur la qualité du Secrétaire National, pousse le cynisme juridique à bout en exigeant le jeudi 28 avril au matin la signature de la requête par le Président National du parti, faute de quoi celle-ci ne sera pas examinée. C’est en se rendant à Bertoua, dans l’urgence pour produire cette requête signée par le Président National du parti, le Pr. Maurice KAMTO, que les quatre militants du MRC ont été victimes d’un accident à la suite de l’éclatement du pneu avant droit du véhicule personnel dans lequel ils avaient pris place. Pour ces camarades, déterminés à ne pas se décourager devant le complot d’Etat et convaincus que le TGI du LOM ET DJEREM pouvait être le dernier refuge face à la volonté du dauphin putatif du président BIYA, M. Emmanuel SADI, de museler le MRC et son Président National, il fallait enlever à madame la président du TGI toute raison objective de ne pas rendre sa décision avant le samedi 30 avril.
Voilà, en effet, le contexte administratif et judicaire dans lequel nos camarades sont victimes du fatidique accident qui finalement à coûté la vie au camarade THOMAS, dit "Père TOM". Malgré la survenue de l’accident, le camarade "Coordo", libéré après examens par le Centre des Urgences de Yaoundé autour de 23 heures le même jeudi 28 avril 2016, a contre tout bon sens été à la gare routière de MVAN prendre un car de transports de façon à être à Bertoua à l’ouverture du bureau de madame la présidente du TGI. Cette dernière, qui ne souhaitant pas rendre de décision avant le meeting, a tout simplement déserté le tribunal toute la journée du vendredi 29 avril alors qu’elle était informée que l’avocat du MRC attendait de plaider le dossier avec sérénité, tant il disposait d’arguments pour démontrer le caractère discriminatoire de la décision d’interdiction de monsieur le Sous-préfet. Finalement, c’est le mardi 03 mai 2016, soit trois jours après le fatidique 30 avril que madame la présidente du TGI, dont l’attitude s’explique par l’intérêt personnel qu’elle avait au dossier, a bien voulu programmer l’audience au cours de laquelle elle devait statuer sur la requête en annulation du MRC de la décision de monsieur le sous-préfet interdisant son meeting du 30 avril !
Il se dégage que M. Emmanuel SADI pour le compte de qui toute cette manœuvre administrative et judiciaire a été cyniquement orchestrée est politiquement responsable de la mort de "Père THOM" et des frayeurs et éventuelles séquelles que porteront peut être à jamais ses trois autres camarades qui, pour l’instant, peuvent être considérés comme chanceux.
Dès le lancement du MRC en août 2012, alors qu’il venait d’apprendre que le Pr. Maurice KAMTO rejoignait le parti, avec la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, il ordonna au Sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé III de conduire un assaut des forces de l’ordre sur un grand hôtel de la ville en mondovision puis, nuitamment, organisa une conférence de presse entourée de tout son staff pour déclarer des contres vérités avec pour unique but, masquer sa peur bleue d’affronter le MRC et son Président National, le Pr. Maurice KAMTO lors du scrutin présidentiel de 2018 pour lequel il est déjà convaincu d’être le candidat du RDPC. Quelques semaines après, il manœuvrera pour l’interdiction de la tenue de la convention du MRC par monsieur NDONGO alors Sous-préfet de Yaoundé 1er.
Comme pour dissiper tout doute sur le fait que c’est bien lui qui est à la manœuvre du complot d’Etat contre le MRC et son Président National, il portera le Sous-préfet de Yaoundé III qui avait, de façon très inélégante, tenté d’empêcher le lancement du MRC au poste de Préfet du Haut-Nkam et celui de Yaoundé 1er au poste de Préfet des Hauts-Plateaux, le département d’origine du président Maurice KAMTO.
Si le dauphin putatif du président BIYA est politiquement responsable de la mort de "Père THOM", la culpabilité morale de monsieur le Sous-préfet de Bertoua 1er et de madame la présidente du TGI du LOM ET DJEREM peut être appréciée des Camerounais.
D’ores et déjà, le MRC affirme que ses avocats travaillent sur la possibilité de saisir les tribunaux pour établir la responsabilité pénale de tous ceux qui, par leurs actes ont contraint les militants du MRC à prendre la route de Bertoua ce fatidique jeudi 28 avril 2016.
La mort occasionnée de "Père THOM" est la manifestation tragique du complot d’Etat contre le MRC et son Président National dont l’épicentre se trouve au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) et dont la cynique mise en application est assurée par le Corps de la Préfectorale. Il faut espérer que l’entrée dans ce complot par madame la présidente du TGI du LOM ET DJEREM reste un cas isolé.
Le dauphin autoproclamé du président BIYA qui, un peu hâtivement, pense avoir déjà l’onction de ses adversaires voire ennemis internes à son parti, au seul motif qu’il aurait l’oreille attentive du chef de l’Etat, et qui par conséquent instrumentalise dès à présent la Préfectorale pour neutraliser le MRC avant même l’ouverture du prochain scrutin présidentiel prévu en 2018, devrait intégrer qu’à force de s’acharner sur ce parti et son leader, il risque de dévoiler très tôt à ses adversaires et nombreux ennemis du RDPC ce qu’il leur réserve, si finalement il devient président de la république, comme il s’y voit depuis toujours.
Empêtré dans un processus de décentralisation au long, très long cours et dont les résultats sont devenus une arlésienne, M. Emmanuel SADI devrait démonter ses capacités à diriger le Cameroun en réalisant enfin cette décentralisation qui depuis 2004 a englouti des sommes folles dans des séminaires et conférences. Il devrait aussi travailler sa qualité d’homme d’Etat en s’interdisant de porter devant des témoins, y compris ses très proches collaborateurs, des thèses peu patriotiques tel qu’il l’a fait le vendredi 29 avril 2016 au cours de l’audience accordée au Directoire du MRC. En effet, il a tenté de justifier la tenue du très onéreux meeting du RDPC à Maroua le 23 avril 2016, ville particulièrement soumise à l’insécurité de la secte Boko Haram, pendant que le Sous-préfet de Bertoua 1er motivait sa décision discriminatoire d’interdiction de la manifestation publique du MRC en alléguant l’insécurité généralisé dans l’Est, par le fait que le meeting du RDPC aurait été organisé par les fils et les filles de la région de l’Extrême Nord. Ce qui logiquement induisait qu’il endossait la décision discriminatoire de collaborateur, et pour l’occasion chargé de mission, car le Président National du MRC, le Pr. Maurice KAMTO, ne serait pas fils de l’Est.
Le courageux, dévoué, patriotique "Père THOM" a, lors des derniers échanges que nous avons eus avec lui avant qu’il ne rende l’âme, appelé ses camarades et ses compatriotes à ne pas perdre trop de temps à se lamenter sur sa tombe, mais à travailler davantage pour libérer le Cameroun de ce régime qui se nourrit des souffrances du peuple. Il a souhaité à la terre qui l’a vu naître et qu’il a tant aimé, certainement plus que ceux là, nombreux dans les hautes sphères de l’Etat, dont le patriotisme peut aisément se mesurer à ce qu’ils tirent depuis des décennies de la République à partir de leurs positions officielles, retrouve enfin un apaisement politique.
"Père THOM", Certes on t’a précipité à la mort, mais pour tes camarades et certainement pour de nombreux Camerounais, y compris les militants du parti à la tête duquel M. SADI se voit déjà afin de réaliser son vieux rêve, gouverner le Cameroun, tu n’es pas mort pour rien. Tu as payé de ta vie l’ostracisme d’Etat qui frappe ton parti mais, nombreux sont tes compatriotes qui voient ton sacrifice, le courage et la combativité face à l’injustice qu’ils subissent au quotidien et dont se nourrissent nos dirigeants.
Les militants et les sympathisants du MRC doivent rester soudés dans cette épreuve que l’élégance politique du MINATD et de ses opérationnels, et en dernier recours, la saine application de la justice par madame la présidente du TGI du LOM ET DJEREM aurait pu leur épargner. En effet, même muselé, MRC reste pour le peuple camerounais, porteur du Souffle de l’Espoir.
La Communication du MRC.
Declaration on the political responsiblity of Mr. Emmanuel SADI, self-proclaimed heir apparent to President BIYA, the moral guilt of sub-divisional officer of Bertoua 1 and of madam President of the Lom and Djerem high court about the death of our militant Thomas YIMAFFO also known as "Pere THOM"
On Tuesday, May 10th, 2016, Comrade THOMAS YIMAFFO who, along with three other comrades were victims of a traffic accident two kilometres to Ayos, Thursday, April 28th, 2016 finally passed away after bravely fighting against death for nearly two weeks.
It is important to remember that this brave and dedicated militant of the first hour and his comrades were urgently driving to Bertoua as a consequence of the state conspiracy against CRM at the highest level in favour of the CPDM, particularly the self-proclaimed heir apparent to President Paul Biya, and rudely implemented at the operational level by the corps of divisional officers, the sub-divisional officer of Bertoua 1, Martin Nkomba Epanle, illegally and discriminatorily banned the legally declared CRM rally.
And that decision, though contrary to the international commitments of Cameroon, to the country's Constitution and Law N°90/055 of 19th December 1990 governing public meetings and manifestations, was politically assumed by Mr. Emmanuel SADI, already in the shoes of the future successor to President Biya, and therefore committed to stop any political competition with CRM he fears for 2018 elections.
Faced with this State injustice orchestrated to prepare the enthronement of Mr. SADI, CRM has, as a republican party, taken the matter before the high court of Lom and Djerem in order to cancel the sub-divisional officer's decision.
This court has also decided to be part of the plot by baselessly delaying the case in order not to come out with a decision within eight days pursuant to Article 8 section 3 of Law No. 90/055 of 19th December 1990, i.e. before the fateful date of Saturday, April 30th, 2016 when we were supposed to hold the dreaded rally.
The party lawyer filed a petition upon notification of the decision of the sub-divisional officer on 20th April, the High Court dismissed the petition on the dubious ground that the lawyer was not competent to introduce it.
Despite the specious character of the high Court argumentation, the National Secretary of the party, barrister Christopher NDONG NVEH, reintroduced another petition on 22nd April, which still left the court enough time to make a decision by April 30th.
But, never short of ideas to avoid a decision in this case, the high Court asked that the National Secretary of the party produces the act that attests to his position.
This document was produced in a rush but the Court still denied to render a decision on the case even though reasons put forward by the sub-divisional officer of Bertoua 1 were clearly political namely:
"Bertoua square is not reserved for political parties’ rallies which have their halls (...);
The security situation in the region in general punctuated by attacks, abductions and killings".
On its determination to manipulate the party and its leaders, the high court, after receiving all items requested to confirm the position of the National Secretary, pushed the legal cynicism by requiring on Thursday morning, April 28th that the petition be signed by the national president of the party for its consideration.
It is while driving in a rush to Bertoua to bring the petition signed by the national president, Pr. Maurice KAMTO, that the four CRM militants were victims of an accident as a result of the burst of the right front tire of their car.
These comrades, determined not to be discouraged by the state plot and believing that the Lom and Djerem high court could be the last refuge for the heir apparent to President Biya, Emmanuel SADI, to muzzle CRM and its National President, had to take away any objective reasons madam president of the high court could have not to render a decision on the case before Saturday 30th April.
That is, in fact, the administrative and judicial context in which our comrades were victims of the fateful accident that ultimately killed comrade THOMAS also known as "Père Tom".
Despite the occurrence of the accident, our comrade in charge of the party installation, released after examination in the Yaoundé Emergency Centre at around 11 pm that Thursday, April 28th, against common sense, took a bus at Mvan in order to be in Bertoua when the office of madam president of the high court opens.
Madam President of the high court, refusing to make a decision before the rally, simply deserted the court all day Friday, April 29th although she was informed that the CRM lawyer was waiting to plead the case with serenity, as he had enough ground to prove that the sub-divisional officer decision was discriminatory.
Finally, it is Tuesday, May 3rd 2016, three days after the fateful April 30th that Madam President of the high court, whose attitude was due to a personal interest in this matter, scheduled the hearing during which she had to rule on the petition to cancel the sub-divisional officer's decision prohibiting CRM rally of April 30th!
It appears that Mr Emmanuel SADI on behalf of which the whole administrative and judicial manoeuvre was cynically orchestrated is politically responsible for the death of "Père THOM" and possible after-effects that would be the life burden of his other three comrades considered lucky for now.
Since the launch of CRM back in August 2012, informed that Pr. Maurice KAMTO joined the party, with the finesse of an elephant in a china shop, Mr Emmanuel Sadi ordered the sub-divisional officer of Yaoundé III to conduct an assault by security forces on a large hotel and, by night, organized a press conference surrounded by all his staff to come out with false declarations just to hide his fear of facing the CRM and its National President, Pr. Maurice KAMTO during presidential elections of 2018 for which he is already convinced to be the candidate of the CPDM.
A few weeks later, he maneuvered to get the sub-divisional officer of Yaoundé I Mr. Ndongo to ban the holding of the CRM Convention.
As to remove any doubt about the fact that it is he who is manoeuvring the state conspiracy against CRM and its National President, he promoted the sub-divisional officer of Yaoundé III, who had a very inelegant way tried to stop the launch of CRM, to the position of divisional officer of Haut - Nkam and the sub-divisional officer of Yaoundé 1 to the position of divisional officer of Hauts-Plateaux, the division of origin of President Maurice KAMTO.
If the putative heir apparent of President Biya is politically responsible for the death of "Père THOM", Cameroonians can assess the moral guilt of the sub-divisional officer of Bertoua 1 and that of madam president of the Lom and Djerem high court.
CRM lawyers are already working on the possibility of a court case to establish the criminal responsibility of those who, by their actions, have forced CRM militants to drive to Bertoua that fateful Thursday, April 28th, 2016.
The death of "Père THOM" is the tragic consequence of the state conspiracy against CRM and its National President whose epicentre is in the Ministry of Territorial Administration and Decentralisation (MINATD), and the cynical implementation enforced by the Corps of divisional officers. It is hoped that the involvement of Madam President of the Lom and Djerem high court remains an isolated case.
The self-proclaimed successor to President Biya who, somewhat hastily, thinks he already has the approval of his opponents or internal enemies in his party, simply because it is said that the head of state listens to him, and therefore now uses the corps of divisional officers to neutralize the CRM before the next presidential election scheduled for 2018, should know that by going after the CRM party and its leader, he may reveal early to his opponents and many enemies of the CPDM how he could treat them if he finally became president, as he considers himself for some time now .
Entangled in a long, very long process of decentralization and the results of which are poor, Emmanuel SADI should prove his capacity to lead Cameroon by finally making good of decentralization which, since 2004, has taken huge sums in seminars and conferences.
It should also improve his quality as a statesman by refraining to support unpatriotic theses as he did Friday, April 29th during the audience granted to the CRM executive Board in presence of witnesses, including his closest collaborators.
In fact, he tried to justify the holding of the expensive CPDM rally in Maroua April 23rd, 2016, a city particularly subject to insecurity by the Boko Haram sect, on the fact that it was organized by the sons and daughters of the Far North region while the sub-divisional officer of Bertoua 1 motivated his discriminatory decision prohibiting the CRM public manifestation alleging widespread insecurity in the east.
This logically meant that he had endorsed the discriminatory decision of his collaborator, and for the occasion implementation officer, as the CRM National president, Pr. Maurice KAMTO is not a son of the East.
In the last conversations we had with him before he passed away, the courageous, dedicated, patriotic "Père THOM " has called his comrades and his compatriots not to lose too much time crying for him but to work harder to release Cameroon of a regime that blossoms on the suffering of the people.
He wished that the land in which he was born and that he loved so much, certainly more than those, many in the upper echelons of the state, whose little patriotism easily measures up to what they have been benefitting from the republic for decades, finally found a political appeasement.
You were certainly rushed to death "Père THOM" , but for your comrades and certainly for many Cameroonians, including those from the party whom Mr. Sadi already sees himself as the leader to have his old dream of ruling Cameroon come true, you did not die for nothing.
You paid with your life for the state organized ostracism which your party is a victim of but many are your compatriots who have noticed your sacrifice, courage and combativeness against injustice they experience daily and which our leaders feed.
CRM Militants and supporters must stick together in this sad moment that the political elegance of MINATD and their operatives, and ultimately, the proper application of justice by Madam President of the Lom and Djerem high court could have avoided. Even muzzled the CRM party remains bearer of hope for the people of Cameroon.
The CRM Communication team.
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