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© Correspondance : MRC
- 04 May 2016 10:58:14
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Cameroun: Déclaration sur la confirmation au sommet du complot d’État qui vise le MRC au profit du RDPC :: CAMEROON
Après la double décision illégale, discriminatoire et politiquement assumée de monsieur le Sous-préfet de Bertoua 1er interdisant la tenue du meeting du MRC le 23 avril puis le 30 avril 2016, la rencontre arrachée à monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) au prix d’une humiliation face aux caméras le lundi 25 avril 2016, le Président National du parti, Maurice KAMTO, et les membres du Directoire étaient convoqués le vendredi 29 avril à 16h30 au MINATD pour avoir la position finale du Gouvernement sur le meeting projeté le lendemain 30 avril à Bertoua, à plus de 300 km de Yaoundé.
Au terme de cette rencontre courtoise, monsieur René Emmanuel SADI, MINATD, a, malgré ses talents de diplomate, laissé entrevoir qu’il recevait les dirigeants du MRC moins comme le représentant de l’Etat, et donc garant des engagements internationaux du Cameroun, la Constitution et de la Loi N°90/055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques, que comme militant, ancien secrétaire général du RDPC et candidat, encore camouflé, à la magistrature suprême.
En effet, alors que le Président National Maurice KAMTO organisait sa plaidoirie pour la levée de l’interdiction discriminatoire sur les arguments juridiques, le MINATD s’est quant à lui borné à convoquer des arguments politiques, sécuritaires, et même sociologiques pour, au contraire, la justifier au grand étonnement de la délégation du MRC.
Le rappel de l’existence des images et photos des parades des militants de son parti, le RDPC, à Bertoua 1er le 6 février, lors de la comédie politique dénommée « Appels à candidature et à l’anticipation du scrutin présidentiel » en compagnie des autorités administratives sensées être neutres, et le 24 mars, lors de la célébration administrative et politique de l’anniversaire de ce même parti n’a pas suffit à réveiller en monsieur René Emmanuel SADI, le sens de l’Etat et le sursaut républicain espérés.
Persuadé, comme le murmurent certains dignitaires de son parti et une certaine opinion, d’être le successeur putatif du président BIYA à la tête de l’Etat, s’il survit politiquement à la guerre de succession déjà engagée au sein du RDPC, M. René Emmanuel SADI a semblé être menacé par la simple possibilité d’un contact du président KAMTO avec le peuple camerounais. Ainsi, même lorsque le président KAMTO lui a rafraichi la mémoire en soulignant que la ville martyr de Maroua qui est l’épicentre des assauts terroristes de la secte Boko Haram avait abrité un meeting du RDPC sur « les appels à la candidature de M. Paul BIYA» le 23 avril et donc qu’il était simplement discriminatoire d’interdire la manifestation publique du MRC à Bertoua 1er pour des raisons « sécuritaires », il s’est essayé à des explications pas très républicaines.
Il a osé déclarer que ce meeting du RDPC, auquel ont pris part toutes les autorités administratives de la région de l’Extrême Nord - des images sont disponibles -, qui a été abondamment diffusé par les médias publics qui ostracisent systématiquement le MRC, et pour lequel, selon les médias, plus de 1.321 étudiants et 1.000 élèves ont été enrôlés de force en violation du slogan du président BIYA qui pour contrecarrer la percée de l’opposition parmi la jeunesse avait déclaré « l’école aux écoliers et la politique aux politiciens », n’a pas été interdit parce qu’il était organisé par les fils et filles de la région. Ce curieux argument laisse naturellement entendre que le président KAMTO, qui n’est pas fils de la région de l’Est n’aurait pas dû, au regard du fonctionnement fondamentalement tribal du pouvoir, se laisser tenter par un meeting hors de sa région natale !
Au terme de cette deuxième audience, M. René Emmanuel SADI a informé le président KAMTO et sa suite que le Gouverneur de l’Est, le Préfet du Lom et Djerem, le Sous-préfet de Bertoua 1er et les responsables en charge de la sécurité l’ont convaincu que la tenue du meeting du MRC à Bertoua, le samedi 30 avril, était de nature à mettre en péril grave les populations et les biens dans une région déjà soumise à une «insécurité chronique» faite d’enlèvements, d’assassinats et d’attaques des bandes armées.
Le président KAMTO a, dans la posture républicaine traditionnelle du MRC, pris acte de la position du MINATD avant de lui exprimer ses profonds regrets face à une décision illégale et manifestement discriminatoire qui confirme l’existence, au sommet, d’un complot d’Etat ourdi contre le MRC au profit du RDPC et mis en œuvre par la Préfectorale. Il a néanmoins informé le MINATD qu’il se rendrait à Bertoua le lendemain, non plus pour tenir un meeting, mais plutôt pour rencontrer et réconforter au siège du parti les camarades qui, depuis des mois, travaillaient pour la tenue du meeting finalement interdit. Mais le MINATD le lui a « déconseillé » pour des raisons de sécurité. Le président KAMTO lui a dit qu’il appréciait cette marque particulière d’attention pour sa personne, mais a maintenu son projet de se rendre à Bertoua le lendemain.
Le samedi 30 avril, après un départ très matinal de Yaoundé à la tête d’une importante délégation, à environ une dizaine de kilomètres de Bertoua, le cortège du président du MRC est violement stoppé en pleine brousse par des hommes surarmés, avec les visages dissimulés derrière des cagoules et portant des casques lourds. Dans un premier temps, la délégation a pensé être tombée dans les griffes des coupeurs de routes dont le MINATD, après concertation avec les autorités administratives de l’Est, avait mis en avant pour justifier l’interdiction du meeting. Tout le monde est sommé de descendre des véhicules ; après une fouille minutieuse et très nerveuse, une identification manifestement vexatoire dont le but recherché était l’humiliation publique, il est martialement annoncé à la délégation que, sur ordre des autorités administratives, tous ses membres sont interdits d’entrer dans la ville de Bertoua. Il faut souligner qu’avant de tomber sur cette barrière d’hommes en noir et aux visages invisibles armés jusqu’aux dents, le convoi du président KAMTO a retrouvé dans la ville de Doumé, à plusieurs dizaines de kilomètres de Bertoua, des militants arrivant de Yaoundé refoulés à l’entrée de Bertoua et déportés par les bons soins de la police et de la gendarmerie républicaines.
Après l’arrêt forcé du cortège du convoi du président KAMTO, un débat houleux s’est engagé entre les membres du Directoire et les hommes en noir, surarmés et cachés derrière leurs cagoules. Les militants du MRC réclamant que l’on leur serve les arrêtés individuels interdisant à chacun d’eux d’entrer dans la ville. Dans ce cohue, la circulation est immédiatement coupée, aucun véhicule ne peut ni entrer ni sortir de la ville. Quelque temps après, les hommes en noir et aux visages invisibles reçoivent l’ordre de laisser le cortège du président KAMTO avancer. En réalité, cette apparente ouverture cache une manœuvre. En effet, il faudra près de trois heures pour parcourir la dizaine de kilomètres séparant le premier barrage où le cortège a été stoppé et le siège du MRC.
A tous les 500 mètres le cortège est nerveusement stoppé par de très jeunes policiers et soldats très nerveux, et tous ses membres, y compris le président national Maurice KAMTO, ancien ministre de la République humilié à travers une identification avilissante et une fouille tatillonne des véhicules.
Finalement, face à la témérité du président KAMTO et de ses camarades du Directoire, décision est prise par les autorités, qui manifestement agissaient comme militants du RDPC, de faire escorter les dirigeants du MRC comme de dangereux membres de la secte Boko Haram ou d’un mouvement rebelle armé, par une force mixte surarmée et placée sous le commandement opérationnel conjoint du commandant de la légion de gendarmerie de l’Est lui-même, des patrons régionaux de la police, de la DST et même de la DGRE, le service d’espionnage dont le terrain opérationnel est normalement à l’étranger, du commandant régional des Equipes Spéciales d'Interventions Rapides de la police, ESIR, et du commandant du groupe des pelotons d'intervention la gendarmerie ( GPI).
Malgré cette attention policière toute particulière que le MRC ne souhaitait pas et qui pouvait laisser penser que ses dirigeants sont désormais à l’abri des humiliations policières, le président KAMTO et sa suite vont essuyer plusieurs autres fouilles et identifications. Mieux, le gouverneur qui, au mépris de toute considération économique, avait improvisé un évènement sur l’unique route qui dessert les régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême Nord, des pays tels la RCA et le Tchad, le samedi 30 avril, juste au moment où le cortège du MRC tentait de rentrer dans la ville, va bloquer la progression du président KAMTO. C’est alors que celui-ci décide d’abandonner son véhicule sur le bord de la route pour parcourir les derniers cinq kilomètres qui le séparent de la ville à pied. Il est suivi par les membres du Directoire. Surpris par la hardiesse du président KAMTO qui, à aucun moment, n’a voulu céder aux provocations des autorités administratives de la région de l’Est, le gouverneur et sa suite libèrent la route. Le président KAMTO est rattrapé par son chauffeur et l’ensemble du cortège du Directoire. La délégation du MRC, toujours encadrée par la force mixte montée pour l’intimider et surtout pour le priver de tout contact avec les populations, sera plusieurs fois stoppée et humiliée sans pourtant se décourager.
Parvenus aux portes de la ville, les membres de la délégation du président national du MRC vont avoir la confirmation d’une manœuvre dont certains d’entre eux avaient eu vent quelques jours avant. En effet, mis à contribution, les fonctionnaires en charge de l’animation culturelle et sportive de la ville de Bertoua avaient programmé diverses activités avec des objectifs opérationnels clairs. Une course cycliste non planifiée dans le calendrier des activités de la FECACYCLISME à laquelle prenaient part de curieux cyclistes, organisée à l’heure où était sensée se tenir la rencontre du MRC battait son plein dans la ville. Il y avait autour de cette compétition peu commune, une ambiance faussement populaire entretenue par des personnes en tenue du RDPC et certaines autorités administratives en grande tenue. L’objectif opérationnel de cette course qui certainement ne rentrera pas dans les annales du cyclisme camerounais, était de détourner les populations de la présence du président KAMTO dans la ville.
Sur la place des fêtes, jalonnée par des policiers en tenue ordinaire et plutôt débonnaires, des centaines de chaises en plastique étaient disposées devant une tribune entièrement vide devant laquelle, un groupe de danse composé d’enfants visiblement fatigués de se produire face à des chaises vides s’agitaient sans grande joie. Cette grossière mise en scène visait à anticiper sur une éventuelle tentative du MRC d’occuper la place des fêtes, nonobstant l’interdiction de monsieur le Sous-préfet de Bertoua 1er.
Parvenu enfin au siège du parti, les dirigeants du MRC constatent que tout le quartier est bouclé par des forces de sécurité surexcitées, particulièrement nerveuses et prêtes à faire usage de leurs armes. Des riverains sont interdits d’accès à leurs domiciles, seul le cortège du président KAMTO est admis à pénétrer dans le quartier, les journalistes sont systématiquement chassés, de paisibles militants brutalisés et interdits d’accès à leur siège alors que leurs appareils photos sont confisqués ; ils le leur seront rendus plus tard. C’est finalement dans un quartier et un siège assiégés que le président KAMTO, à qui aucune humiliation publique n’a été épargnée et à qui il a été imposé de multiples entraves entre 10 heures et pratiquement 14 heures, a pris la parole devant quelques militants téméraires qui avaient réussi à échapper à la vigilance des multiples cordons de sécurité. Les forces de l’ordre mobilisées pour entretenir la terreur politique étaient tellement tendues qu’elles n’ont même pas daigné prêter attention à l’hymne national entonné par les pacifiques militants du parti.
Comme annoncé au MINATD la veille, le président national a informé les militants présents et entourés de policiers et de gendarmes qu’il se pliait à la décision illégale, inique, discriminatoire et dangereuse pour la paix, prise par la Préfectorale, et politiquement assumée par M. René Emmanuel SADI. Et que par conséquent, l’objet de sa présence dans la ville de Bertoua était simplement de les encourager à continuer l’implantation régionale du parti dont les premiers résultats que le meeting interdit entendait célébrer sont plutôt encourageants, malgré le harcèlement administratif, policier et les provocations de certains militants du RDPC dont ils sont victimes. Certaines de ces menaces des militants du RDPC ont déjà été portées à l’attention des autorités par le biais d’une plainte à la police.
Le président KAMTO a également tenu à rappeler à ses camarades leur obligation de respecter les lois, les institutions ainsi que ceux qui les incarnent, malgré l’attitude manifestement partisane de la Préfectorale. Il faut souligner que face à la décision illégale et discriminatoire de monsieur le Sous–préfet de Bertoua 1er, le MRC qui, contrairement à ses adversaires du RDPC et ses agents tapis dans l’administration, croit au pouvoir du droit et à la capacité réparatrice de la justice a, conformément à la Loi n°90/055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques, saisi le Tribunal de Grande Instance du Lom et Djerem pour faire annuler ladite décision. Sur la base de curieuses décisions et du dilatoire visant à éviter l’ouverture des débats avant le samedi 30 avril, le TGI a livré le MRC à l’arbitraire des autorités administratives animées par des mobiles ouvertement politiques. Pris dans la manœuvre judiciaire, le parti a dépêché en extrême urgence, jeudi 28 avril, des militants à Bertoua pour y remettre au TGI, qui avait curieusement et successivement rejeté l’assignation de l’avocat du parti, celle de son Secrétaire National, Me Christopher NDONG NVEH, une requête du président KAMTO. Chemin faisant, ces camarades ont été victimes, à deux kilomètres de la ville d’Ayos, d’un grave accident de la circulation qu’une saine application de la loi aurait pu éviter. Le président KAMTO, à peine informé, s’est immédiatement porté, en compagnie de quelques membres du Directoire à leur secours à l’hôpital d’Ayos. Y étant, les dirigeants du MRC découvrent avec effroi les tristes conditions de travail dans cet hôpital pourtant monument historique. Plongé dans l’obscurité totale, sans ambulance disponible et sans aucun matériel approprié pour les premiers secours alors même qu’il est situé sur une route nationale mal construite et donc très dangereuse, et à la circulation particulièrement dense, l’hôpital de l’arrondissement d’Ayos est à l’abandon. Les fils de cette localité, pourtant choyée par le pouvoir, sont régulièrement portés aux très hautes fonctions de l’Etat. Après ce constat dressé par le MRC, le ministre de la santé publique, qui jusqu’ici n’intervient qu’après des drames, gagnerait à mettre en place, dès à présent, un vigoureux programme de réhabilitation de cet hôpital stratégique, avant qu’une autre affaire KOUMATEKE n’y survienne. Devant le dénuement provocateur de l’hôpital d’Ayos, le président KAMTO décide, en pleine nuit, de convoyer ses militants accidentés au Centre des Urgences de Yaoundé.
Plusieurs jours après cet accident, l’une des victimes reste encore dans un état grave et est toujours en réanimation à l’hôpital central de Yaoundé. Cette terrible nuit du jeudi 28 au vendredi 29 avril 2016, aux environs de deux heures du matin, en raccompagnant à son domicile une des victimes de cet accident dont sont moralement et politiquement responsables tous ceux qui, à tous les niveaux, du MINATD au TGI en passant par les autorités administratives de la région de l’Est, ont manœuvré pour interdire au MRC de tenir un meeting qu’il avait régulièrement déclaré, d’autres militants du parti ont été victimes d’une agression à mains armées et rigoureusement dépouillés. Tout ceci s’est déroulé dans une capitale où l’essentiel des forces de police s’occupe plutôt de la surveillance politique et de la garde des domiciles des dignitaires. Alors que les forces affectées à la sécurité publique manquent cruellement de moyens logistiques et tactiques.
Le MRC prend les Camerounais et l’opinion internationale à témoin du complot d’Etat dont il est victime depuis son lancement. Il invite les plus hauts responsables du pays à dédramatiser le jeu politique au risque d’assumer l’entière responsabilité des dérapages qui pourraient survenir lors des « jeux de guerre» qui sont montés chaque fois qu’il organise une réunion ou une manifestation publique. Convaincu que le changement ne doit intervenir au Cameroun que dans la paix et par les urnes, le MRC invite par ailleurs ses militants et sympathisants à ne pas céder aux provocations du RDPC, mises en œuvre par la Préfectorale.
Manifestement accablé par son bilan social et économique catastrophique après près de 35 ans de pouvoir qu’il ne veut pas courageusement assumer, le RDPC semble, par ses actions, vouloir entraîner le pays dans la guerre civile; le peuple camerounais doit refuser de le suivre et faire le pari qu’un autre Cameroun est possible par les urnes.
Le MRC, qui maintient que sans une réforme consensuelle du code électoral, d’ELECAM et des dispositions de la Constitution ayant un lien avec le processus électoral, invite enfin les Camerounais à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales afin d’user, le moment venu, de leur pouvoir pour décider s’ils veulent, rester sous le règne d’un régime manifestement dépassé par les évènements et qui tente de dissimuler son incompétence systémique dans l’usage de la terreur politique et policière, ou aller vers l’alternance.
La panique qui gagne le pouvoir, chaque fois que le président KAMTO a rendez–vous avec le peuple, n’annonce rien de bon pour les prochaines élections. Ce qui est sûr, c’est que le MRC qui tient au respect des lois et des autorités qui les incarnent, quand ces dernières les incarnent vraiment, ira, quelles que soient les circonstances, aux élections et se battra de façon pacifique, citoyenne et courageuse jusqu’au bout pour défendre le choix des Camerounais. Le MRC informe l’opinion que, malgré les entraves anti républicaines subies à Bertoua, où il reviendra d’ailleurs dès que les autorités le lui permettront, sa campagne dénommée «Caravane Nationale de la Renaissance», initié le 21 novembre 2015 à Bafoussam dans la douleur, sera très bientôt dans une autre région du pays. Lors de ces Caravanes Nationales de la Renaissance, le parti n’appelle pas, contrairement aux insinuations du régime, au soulèvement du peuple ou à la révolte. Il présente son projet de société aux populations, leur explique qu’un autre Cameroun est possible, qu’ils ne sont pas condamnés à croupir sous la misère, l’injustice, les brimades administratives, que l’étranger n’est pas responsable des mauvais choix et des mauvaises performances économiques du Gouvernement ni des détournements compulsifs de deniers publiques, et plus généralement de mauvaise gouvernance du pays. Ces Caravanes Nationales de la Renaissance républicaines ouvertes à tous les citoyens s’achèvent généralement par l’invitation que le parti lance aux Camerounais afin qu’ils aillent massivement s’inscrire sur les listes électorales.
Au terme de cet épisode rocambolesque du meeting interdit de Bertoua, qui ne doit pas décourager les Camerounais, le MRC fait le vœu que les responsables politiques et les fonctionnaires, juchés sur des avantages corrupteurs liés à leurs fonctions ou positions et qui œuvrent égoïstement et lâchement pour étouffer les libertés d’expression, d’association, politiques et civiques du peuple au profit du seul RDPC et sous le fallacieux prétexte « des ordres reçus», soient suffisamment courageux pour continuer de défendre la dictature qui opprime le peuple, même s’ils venaient à tomber en disgrâce ou alors simplement, à être précipités dans l’anonymat de la retraite, synonyme du rendez–vous avec la vie ordinairement misérable des Camerounais, qu’ils envisagent avec une grande anxiété. Face à cet acharnement politique, administratif et policier permanent sur le MRC, les Camerounais doivent enfin réaliser que ce parti est bel et bien celui qui porte l’Espoir de tout un peuple.
La Communication du MRC.
Yaoundé, le 02 mai 2016.
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