Adamaoua : Le délégué régional des faunes entendu
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Ils sont accusés de trafic de lettre de voiture et complicité de déforestation par le inistère public et le syndicat national des exploitants de bois du Cameroun.

Le délégué régional des forêts et faune de la région de l’Adamaoua, Julien Désiré Mbelley ainsi qu’Yves Kendem, chef de brigade de contrôle forestier sont en difficultés. Depuis le 29 décembre 2015, le procureur de la république près des tribunaux de Ngaoundéré a ouvert une enquête judiciaire contre les deux collaborateurs du ministre des forêts et faune. Ils sont accusés de trafic de lettre de voiture pour le transport des bois, et de complicité dans la déforestation en cours dans la région de l’Est.

C’est pour cela que le mercredi 06 janvier 2016, le procureur de la république va convoquer les deux hommes dans son cabinet. Selon une source proche de l’enquête, les deux responsables de la délégation régionale des forêts et faunes de l’Adamaoua sont cités comme les cerveaux du trafic des lettres de voiture transportant le bois vers le Tchad et les régions du Nord et de l’Extrême-Nord Cameroun. Il ressort de cette audition que les deux hommes perçoivent 250.000 FCFA par camion et auprès des responsables des structures en charge de transformation du bois dans la ville de Ngaoundéré.

Lors de son audition Yves Kendem, le chef de la brigade régionale du contrôle forestier a demandé à être jugé dans une autre ville que Ngaoundéré, a-t-on-appris d’une source proche de l’enquête. Il a aussi été auditionné en présence de son avocat. « Je ne fais pas de commentaire sur cette affaire qui est en instruction judiciaire. Il y a aussi l’inspection des services du Minfof qui est là pour les enquêtes » a-t-il affirmé. Au parquet, les auditions se poursuivent. Toutefois, des informations puisées à bonne source confirment l’inculpation d’Yves Kendem, chef de la brigade régionale de contrôle forestier de l’Adamaoua.

Joint au téléphone par le Jour, le délégué régional des forêts et faune pour l’Adamaoua, dit ne pas vouloir se prononcer sur cette affaire. « Je veux savoir qui est votre informateur. Je ne réponds pas aux jaloux et ceux qui font de la fixation » a déclaré Julien Désiré Mbelley. D’après lui, il s’agit d’un acharnement orchestré par de petits jaloux contre sa personne. « J’exécute les instructions de ma hiérarchie. Le reste je ne fais pas de commentaire » a-t-il conclu. Selon lui, la fermeture des structures de transformation de bois est une instruction que lui a confiée le Minfof. Pourtant depuis jeudi dernier une mission de l’inspection de services du Minfof séjourne dans la ville de Ngaoundéré. Les enquêteurs du ministre ont entendus des transporteurs et des revendeurs de bois de la ville.

Selon des sources concordantes à l’inspection de services du Minfof, le ministre des forêts et faune est très en colère contre ceux de ses collaborateurs impliqués dans le trafic du bois entre les régions de l’Est et de l’Adamaoua à destination du Tchad, d’où l’envoi de cette mission d’enquête dans les délégations régionales du Minfof pour l’Adamaoua et de l’Est.

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