Le Camerounais, représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI), a été consacré le 03 décembre 2015 à Durban en Afrique du Sud. Le diplomate a dédié sa couronne à Chantal Biya.L’histoire retiendra qu’à la toute 1ère édition du Leading women’s economic summit and exhibition (LWA) -Champions awards and women’s summit 2015, le prix est revenu à Armand Claude Abanda de l’IAI Cameroun Centre d’excellence technologique Paul Biya. Couronne qui à en croire les organisateurs du rendez-vous de Durban, échoit au Camerounais pour ses initiatives en faveur de l’autonomisation de la femme africaine.

Comment en est-on arrivé là ?

Depuis 2002, apprend-on, Armand Claude Abanda avec l’appui de Chantal Biya la Première dame camerounaise, a mis sur pied, deux programmes de formation de la gent féminine aux technologies de l’information et de la communication (Tic). Pour ce qui est du premier projet, il porte le nom de « Opération 100 000 Femmes/Horizon 2012 ». Programme lancé il y a 13 ans. Le deuxième projet s’intitule « Un million de jeunes, d’enfants et de femmes (Mijef) à l’horizon 2035 ». Ce dernier, précise-t-on, a démarré en mars 2015.

Toutes initiatives humanistes qui visent de mettre les strates sociales vulnérables (femmes et enfants) au diapason des Tic pour une meilleure acception de création de biens pour un Cameroun émergent d’ici 2035. Grande facilitatrice des deux projets supra confere, Chantal Biya manifeste ici toute sa volonté de voir son pays générer des richesses qualitatives.

Faut-il le rappeler, le Sommet africains des prix des champions et des femmes, est un évènement qui le 03 décembre dernier au pays de Nelson Mandela, a réuni plus de 500 délégués. Ces derniers, affirme-t-on, sont venus mettre en relief l’apport de la gent masculine dans l’autonomisation des femmes. Rendre hommage à ces hommes qui mettent leur image influente au service d’une vie plus décente des femmes. Ici par ces awards, avance-t-on, est prôné, le changement socio économique du continent. Remise de prix du meilleur entrepreneur pour l’autonomisation de la femme africaine, lequel prix compte aussi stimuler une gestion claire et rationnelle de la chose publique.