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© Camer.be : Propos recueillis par Alain NDANGA
- 23 Nov 2015 15:10:24
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Prince Etienne Ketcha : « J’essaie depuis 10 ans d'implanter des entreprises au Cameroun » :: CAMEROON
Né à Ebolowa et connu dans le monde entier comme Prince Etienne Ketcha, Feuba Ketcha Etienne est titulaire d'un M.B.A, option Management, de la prestigieuse école Américaine du Business appelée Anderson School of Business, de l'Université de la Californie, dans la ville de Riverside aux Etats-Unis d'Amérique. Arrivé au Cameroun il y a plusieurs mois, il se confie au journal « Productive » où il parle de ses entreprises, magnifie le concept « social business », peu connu des camerounais et revient sur un procès de justice où il n’accorde pas grand intérêt, mais qui s’apparente à une campagne de dénigrement.
Vous avez implanté des entreprises capables d’apporter un plus au rayonnement du Cameroun. Que sont devenues la CSBI, K10 CASA, Lepek Productions, Queen Transit et d'autres entreprises où vous avez imprimé vos marques?
J’essaie depuis presque 10 ans d'implanter des entreprises au Cameroun. J'ai jeté mon dévolu d’abord sur la télécom avec une société anonyme au capital de 50 Millions FCFA, K10 Cameroon, SA (K10 CASA) mais après les licences en 2007, nous avons été coincé par la crise économique internationale de 2008 empêchant l'implantation effective de la structure. Ensuite, j'ai voulu en attendant, utiliser certaines des licences dans l'audiovisuel et la production. J'ai créé Lepek Productions SARL à Douala, et à l'ouverture, le fisc est venu sceller prétextant le non paiement des impôts. J’ai commencé à comprendre que j’étais au Cameroun. Alors que j’étais à la recherche du financement pour lancer les activités de K10 CASA, j'ai eu l'opportunité d'obtenir les licences et agréments de transit bien qu'ayant décidé de retourner aux EtatsUnis faire un M.B.A. Je me suis mis avec ma Sœur ainée pour créer Queen's Transits Company & Services où j'occupe le poste de PCA avec la majorité d'actions.
Après mon M.B.A, je suis revenu au Cameroun cette fois-ci avec le projet du Social Business qui est une autre façon, mais efficace de penser les affaires en éliminant l'égoïsme du désir de dividende. Ainsi, Cameroon Social Business Initiatives (CSBI) fut créé en 2013. L’objectif de Cameroon Social Business Initiatives est d’apporter des solutions entrepreneuriales au secteur du développement afin de combattre la pauvreté et de résoudre les problèmes sociaux et environnementaux les plus pressants. Pour atteindre ces objectifs, CSBI se focalise sur 4 principales activités: Promouvoir, Créer, Financer et Accompagner le développement des Social Business.
En renforçant les capacités des entrepreneurs locaux, le but est de leurs permettre de développer des entreprises financièrement durables et respectueuses de l’environnement qui produisent et fournissent des biens ou des services répondant aux besoins des communautés les plus vulnérables, marginalisées et sous-desservies au Cameroun.
Plus spécifiquement, dans l'environnement actuel au Cameroun, CSBI vise à renforcer les chaînes de valeurs agropastorales, promouvoir le reboisement et la protection de l’environnement et accroître l’autonomie économique du pays.
A ce jour, CSBI s'attèle à avoir un porte feuille considérable des Social Business prêts aux financements, créant ainsi des emplois à plein temps et dont les produits et services bénéficieraient chaque mois à une multitude de clients.Nous encourageons le public de nous contacter pour en savoir davantage. Tout part d'une idée pour résoudre un problème social: info@uocai.com.
Les entreprises au Cameroun souffrent d'un déficit managérial. Vous êtes rompu aux questions y relatives. Qu'est-ce que vous attendez pour offrir au Cameroun ce que vous maitrisez le plus?
Comme je l’ai dit plus haut, je suis administrateur formé des Sociétés dans les plus grandes institutions de ce Monde. Le Management c'est ma tasse de thé comme nous disons en Anglais. Je suis disposé et disponible à mettre au service du Cameroun, cette expertise acquise. Il faut mettre des jalons solides pour viser le long terme. Il faut former au maximum les entrepreneurs sociaux, des Managers du Social Business avec un leadership digne et louable. Ce sont des gens formés qui seront motivés pour le goût du travail bien fait, c'est-à-dire d’abord satisfaire l’autre.
Nous nous appuyons sur les principes du Social Business tels que définis par le Pr. Muhammad Yunus, notre inspirateur:
Président de l'association des camerounais de l'étranger, vous vivez aux USA. Mais vous avez un procès au tribunal de Bangangté. Qu’est-ce qui l’explique?
Oui je suis bien le Président et co-fondateur de l'ONG Américaine Union of Cameroonians Abroad, Inc. (UOCAI, Union des Camerounais de l'Etranger). Je suis au tribunal à Bangangté pour des problèmes de détention, utilisation sans droit de mon véhicule adapté pour accompagner et suivre les producteurs dans leurs exploitations, par un individu de très mauvaise foi. Ensuite pour vol, escroquerie, diffamation. En tout cas, je pense que la vérité triomphera. Je fais confiance à Dieu et aussi à la justice Camerounaise. Il est surtout question pour moi de témoigner de ma loyauté et de mon intégrité.
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