La carte comme seul instrument d’identification du journaliste
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Entre autres résolutions issues de la 2è session ordinaire de la commission de délivrance y relative, la nomination de Soh Nana Pascaline épse Pippa, au poste de secrétaire permanent de l’organe.

Réunie hier 18 novembre 2015 à Yaoundé sous l’égide de Séverin Tchounke, président de la Commission de délivrance de la carte de presse (Cdcp), la 2è session ordinaire de l’organe a fait un grand bond en avant. Désormais, laisse savoir le communiqué final des travaux, il est « décidé de sensibiliser les autorités sur l’exigence de la carte comme seul instrument d’identification du journaliste ou de l’auxiliaire de presse au Cameroun ». Autres choses, l’adoption du logo et celle du budget prévisionnel ; l’appel à candidature pour l’obtention de la carte de presse, le report des possibles amendements des textes à la session à venir du Cdcp.

Des avantages du sésame
Selon le président de la Cdcp, le pack d’avantages à l’intention des détenteurs de la carte de presse couvre une convention avec le syndicat national des industries de l’hôtellerie et du tourisme, lequel a consenti à réduire de 35%, les tarifs pour les Hommes de média. Dans le même sillage, Orange Cameroun accorde des tarifs bonifiés sur les coûts des communications, une subvention de 20% sous forme de remise sur le prix des équipements. Sans avoir été exhaustif, précise Séverin Tchounkeu, la signature d’une lettre d’intention avec une compagnie d’assurance, laquelle prévoit une souscription à des tarifs préférentiels d’une assurance décès à hauteur de 6200/an. « Ce qui, ajoute le président de la Cdcp, et directeur de publication du quotidien La Nouvelle Expression, représente un capital décès de 1,3 million francs Cfa.

En attendant la réaction qu’on prédit « musclée » du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), laquelle dénie toute compétence à l’Etat à travers la Cdcp, en avançant que celle-ci, n’a ni qualité ni compétence pour organiser un métier libéral comme le journalisme. Lequel métier, entend-on des frondeurs, doit être organisé exclusivement par les pairs, comme il en est de l’avocature, la médecine, le notariat. C’est à l’immeuble Camnews à Yaoundé, que sont attendus les dossiers de candidature.

© Camer.be : Armel Ebellè

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