Histoires Drôles et Drôles d’Histoires
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Depuis quelques jours, la capitale politique bruit sous la rumeur d’un plagiat. En effet, il se murmurait déjà que le Maître de Conférences Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, Chef du Département d’Intégration et de Coopération pour le Développement à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) avait plagié l’article scientifique de son compatriote Paul Ngouah Beaud, enseignant à l’Université des Antilles. Malheureusement, l’enseignant aux Antilles ne  porte pas plainte et il faut attendre l’intervention sur le net d’un compatriote qui affirme que Ngouah Beaud ne peut point se plaindre car, lui-même, a plagié la thèse du Professeur Gerkrath. Au niveau même de l’antériorité, la thèse’ du professeur allemand a été soutenue et défendue publiquement le 16 novembre 1996 à Strasbourg, en France.

L’article scientifique de Paul Ngouah Beaud «Peut-on envisager la translation du concept de Constitution hors du cadre étatique ? Pouvoirs dans la Caraïbe », Revue du CRPLC en 2002 alors que celui de Messanga Nyamding «Peut-on envisager la translation du concept de Constitution dans le cadre juridique international Camerounais ?» a été publié dans la Revue Camerounaise d’Etudes Internationales en 2007. Lorsqu’on parcourt les deux articles des Camerounais, ce sont des frères siamois, avec points, virgules, notes de bas de page, phrases… Et lorsqu’on lit l’extrait de la thèse du professeur allemand qui est antérieure aux deux articles scientifiques, c’est du copié collé qu’ont fait nos compatriotes. Ceci s’appelle en langage vulgaire, le copiage.

Car, en consultant la définition du concept plagiat «faute d’ordre moral, civil ou commercial qui peut être sanctionnée au pénal. Elle consiste à copier un auteur ou à accaparer l’œuvre d’un créateur dans le domaine des arts sans le citer ou le dire ainsi qu’à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est assimilé à un vol commercial». Un proverbe africain affirme «qui crache en l’air reçoit sur sa face». C’est comme l’effet boomerang. Le Maître des Conférences de l’IRIC ne manquait jamais de tirer sur les autres, de les dénigrer sur les antennes des Stations  des radios et  de télévision camer.be. Voici que l’histoire semble le rattraper négativement pour un universitaire car, dans le domaine intellectuel et des œuvres de l’esprit, le plagiat, le copiage ne pardonnent pas ; ils sont assimilés au vol des œuvres intellectuelles d’autrui. C’est donc le début de la descente aux enfers pour l’originaire de Yabassi et, des ennemis, il en a accumulé plus que des adversaires.

Des tonnes de poulet saisies à Yassa

Un informateur de bonne foi a alerté les forces de maintien de l’ordre le 29 octobre dernier qu’une importante cargaison de poulets congelés (535 kg) en provenance de Kye-Ossi était transportée dans un car Coaster «Elégance du Noun» qui venait de partir de Yaoundé. Au niveau de Yassa, les éléments du GMI de Douala se postent et lorsque le car vient à passer, ils l’interceptent, procèdent à une fouille systématique et décident de l’amener à Bonanjo où la cargaison a été mise à la disposition du Délégué Régional du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia) pour destruction. L’importation du poulet congelé est interdite depuis 2006.

Des malfrats aux arrêts à Mbouda

Les forces de maintien de l’ordre du département des Bamboutos viennent de neutraliser des gangs spécialisés dans les braquages et autres agressions dans ledit département. Ceux-ci étaient en possession d’armes à feu artisanales et d’une importante quantité de cannabis et de chanvre indien. En effet, avant leur arrestation, les agressions étaient devenues fréquentes dans la ville et une peur régnait à Mbouda où les habitants n’osaient plus sortir la nuit. Le cambriolage des banques, des services administratifs et des entreprises étaient l’apanage du gang Ayafor. Ces hors-la-loi ont cambriolé Express Exchange, le Centre des Impôts, la Maison de la Promotion de la Femme et de la Famille et la Coopérative Agricole des Planteurs de Bamboutos. Le cambriolage d’UCB Mbouda fait également partie de leurs exploits. Le gang avait pour chef, un promoteur d’hôtel de Mbouda qui s’est finalement rendu à la Police après le démantèlement de son groupe criminel. Depuis septembre dernier, les populations de Mbouda ont recommencé à vaquer à leurs occupations et à prendre de l’air la nuit sans avoir peur de se faire braquer. Décidément, la culture du cannabis et du chanvre indien trouve un terrain fertile à l’Ouest du pays où les forces de maintien de l’ordre ne manquent jamais de détruire des champs et des cargaisons de chanvre.

© Source : Aurore Plus

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