IN CAMEROON THE LAW IS INEXISTANT FOR THE POOR, HUMAN RIGHTS VIOLATION HAVE BECOME A DAILY BREAD IN THIS PART OF THE WORLD
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CAMEROUN :: IN CAMEROON THE LAW IS INEXISTANT FOR THE POOR, HUMAN RIGHTS VIOLATION HAVE BECOME A DAILY BREAD IN THIS PART OF THE WORLD

In Bafoussam, West Region, five persons arrested in connection with the February 2008 riots remained in pretrial detention. Donfack Yannick Romain, Noumbo Bertrand, Tsafack Eric, Kenfack Fomete William, and Tsafack Jean Pierre were arrested between March and May 2008 in the aftermath of that February’s riots. They were accused of setting fire to a poultry farm during the riots and remanded in custody in Bafoussam pending trial by the military tribunal. 

In December 2012, four years after the alleged events took place, the military tribunal declined jurisdiction. The plaintiffs filed an appeal, and on June 27, the Court of Appeals reversed the decision and declared the military court competent to hear the case. 

As of September the five accused remained in custody, and the court had not opened the case. And the matter had been adjoint to 17th November 2015 by the Military Court seating in DSCHANG in the MENOUA Division, West Region.

Emeutes de février 2008: DONFACK YANICK ROMAIN, FOMETE KENFACK WILLIAM STEPHANE, TSAFACK ERIC, NOUMBO BERTRAND et TSAFACK JEAN PIERRE toujours détenus en prison

La liberté de l’Homme étant un principe judiciaire et la détention l’exception, il est regrettable de constater que les nommés DONFACK YANICK ROMAIN, FOMETE KENFACK WILLIAM STEPHANE, TSAFACK ERIC, NOUMBO BERTRAND et TSAFACK JEAN PIERRE, ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt après les émeutes de la faim survenue en Février 2008 au Cameroun ayant provoquée l’arrestation et l’incarcérations massives des jeunes Camerounais descendues dans la rue pour manifester leurs mécontentements.

Depuis 2008, les susnommés sont toujours détenus à la prison centrale de Bafoussam et depuis Avril 2015 transférés à la prison principale de DSCHANG dans le Département de la MENOUA Ouest Cameroun, pour un fameux motif de destruction des biens privé en coaction.

Cette même année, le Chef de l’Etat, son Excellence PAUL BIYA avait accordé une mesure présidentielle à tous les grévistes. Seules les personnes évoquées ci-dessus restent détenus à nos jours.

L’éternel recommencement procès aura lieu le Lundi 19 Octobre 2015 au Tribunal Militaire de Bafoussam dès huit (08) heures du matin. Il se trouve qu’à nos jours ils ont déjà fait plus de six (06) mois de détention alors que l’article 221 (1) du code de procédure pénal Camerounais dispose que la durée de la détention provisoire est fixée par le juge d’instruction dans le mandat, elle ne peut excéder six (06) mois.

Toutefois, elle peut être prorogée par ordonnance motivée, au plus pour douze (12) mois en cas de crime et six (06) mois en cas de délit. Que les dispositions de ce texte ont été violées par le Tribunal Militaire de Bafoussam.

Que depuis 2008 jusqu’à nos jours ces malheureux victimes d’une justice inexistante sont toujours détenus à la prison principale de Dschang dans la Région de l’Ouest du Cameroun.

© Correspondance : MOWHA FRANKLIN, Président du Frontline Fighters For Citizens Interests (FFCI)

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