Leurs séquestrations prolongées deviennent un véritable déshonneur pour le Cameroun et les Camerounais-e-s
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Leurs séquestrations prolongées deviennent un véritable déshonneur pour le Cameroun et les Camerounais-e-s :: CAMEROON

I- Notamment après la grotesque requalification des chefs d’accusation contre l'écrivain et homme politique Dieudonné Enoh Meyomesse. Par Nadine Guepi, Quotidiens Mutations

C’est en effet à une requalification des charges retenues contre Enoh Meyomesse qu’on a assisté lundi 30 mars 2015, pendant l’audience en appel de sa condamnation par le tribunal militaire de Yaoundé à une peine de sept ans ferme, pour «complicité de vol aggravé et de vente illégale d’or».

Les débats ont débuté à 12 heures. Pour ce 24 ème renvoi, à la Cour suprême du Cameroun, l’audience a duré quatre heures d’horloge et a été ponctuée par une longue interruption du président du tribunal, Gilbert Schlick, pour réexaminer les dispositions du Code de procédure pénale.

Durant toute l’audience, les avocats d’Enoh Meyomesse se sont évertués à démontrer «l’inexactitude» des deux accusations qui pèsent sur leur client. Le ministère public a reconnu le caractère fondé des arguments des conseils de l’accusé. Celui-ci va ensuite demander au président du tribunal, Gilbert Schilck, d’abandonner les accusations de complicité de vol aggravé et de vente illégale d’or, pour en introduire une nouvelle, à savoir «recel aggravé». Une suspension de séance s’en est suivie pour examiner cette requalification des faits.

À la réouverture de la séance, Gilbert Schlick a autorisé la requalification des faits.

Enoh Meyomesse est de nouveau remonté dans le box des accusés pour la réouverture des débats sur la base de cette nouvelle accusation. Ses avocats ont rappelé à la cour que la qualification de recel avait déjà été disqualifiée par le juge d’instruction dans son ordonnance de renvoi à la barre, et qu’il était bien curieux qu’elle soit réintroduite à ce stade de la procédure. Maître Mbuny, un des conseils d’Enoh Meyomesse a longuement mis en avant le caractère «politique de ce procès, malgré le maquillage de droit commun qui en est fait». Le verdict est fixé au 14 avril prochain.

En rappel, c’est en novembre 2011 que l’homme politique et écrivain est interpellé par les gendarmes à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen alors qu’il revient de Singapour. Il sera par la suite condamné en 2012 par le tribunal militaire à sept ans d’emprisonnement ferme.

II- Pour sa respectabilité, le Cameroun doit se conformer à la légalité internationale en appliquant enfin l'avis rendu le 29 août 2014 par le Groupe de Travail sur la détention arbitraire de l'ONU en faveur de la libération immédiate de l'ancien maire de Djombe-Penja, Paul Eric Kingué 

http://cl2p.org/wp-cont…/…/2015/03/ONUAffairePEKCameroun.pdf

En effet cela fait sept (07) années que le prisonnier d'opinion Paul Éric Kingué clame son innocence et attend une libération.

Sept (07) années que Paul Eric Kingué a été jeté en prison, humilié, torturé, condamné pour avoir osé réclamer justice et rien que justice au nom des siens.

Sept (07) années de procès-bidons, de condamnations injustifiées, d’erreurs de procédure à répétition, de lois bafouées par ceux-là mêmes qui en sont les garants, d’injustices de la Justice.

Pour l'Honneur du Cameroun - du moins de ce qu'il en reste - Monsieur Le Président Paul BIYA libérez enfin Dieudonné Enoh Meyomesse et Paul Eric Kingué.

Contact: HUBERT, coordinateur du groupe de soutien à Paul Eric Kinguè.
coupdpouce-luxembourg-cameroun.over-blog.com
Contact du groupe de soutien: luxjeux@pt.lu

© Correspondance : Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), http://www.cl2p.org

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