GUERRE CONTRE BOKO HARAM : La nécessité d’une accélération des résolutions du sommet de Yaoundé
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Les deux pays actuellement concernés par cette guerre attendent, la mise en place effective de la force multinationale et des moyens financiers conséquents.

Au lendemain du sommet du Copax tenu à Yaoundé le 16 février dernier, les spécialistes  s’accordent à reconnaitre la nécessité pour les Etats membres de la CEEAC ayant pris part aux travaux, d’accélérer la mise en place effective de l’ensemble des mesures prises lors du sommet. Ceci pour deux principales. La première est que la guerre coûte chère. Le Cameroun et le Tchad actuellement engagés dans cette guerre mettent en péril leur économie. En plus de la nutrition et prise en charge des blessés, il y a l’acquisition des équipements. Deux situations qui nécessitent la mobilisation des moyens financiers importants.

Ce d’autant plus que la guerre est appelée à s’étendre dans la durée indéterminée. Donc difficile de fixer un budget. Pour les spécialistes des questions économiques, les huit mois que le Cameroun a déjà passés au front pèsent lourds sur l’économie. La preuve au courant des mois de novembre et décembre, des incertitudes pesaient sur la disponibilité à temps ou des salaires de certains fonctionnaires. La seconde raison est la mobilisation des effectifs. Certes les armées camerounaises et tchadiennes n’ont pas un problème d’effectif, sauf que ces deux pays en plus de faire face à cette secte islamiste doivent également affronter d’autres réalités.

C’est notamment le cas du Cameroun dans sa frontière Est avec la Rca où de rebelles de la séléka et anti Balaka multiplient des incursions. Les stratégies sont unanimes sur un point, la guerre en plus du matériel qui est important tout comme la stratégie mise en place pour vaincre l’ennemi, l’autre volet très important concerne les effectifs. Boko Haram dont les sources non officielles affirment qu’il disposerait d’un effectif de plus de 30 mille hommes. La nécessité de doubler, tripler ou encore qua tripler les effectif avec cette mobilisation de 8700 hommes est l’une des solutions non négligeables pour en finir avec cet ennemi commun aux pays du bassin du Lac Tchad.

En attendant que cette force multinationale soit mise en place, les deux armées au front conjuguent déjà bien leurs efforts et les résultats parlent d’eux-mêmes. Preuve suffisante qui démontre que ces deux armées ont du métier et conjuguent professionnalisme et efficacité. Toute chose qui aurait assurément manqué au Nigéria.Mais la grande inquiétude qui plane sur la force  multinationale est de savoir si les armées qui vont la composer seront au même niveau d’activité que certaines qui sont aujourd’hui au front. Cela n’est un secret pour personne très peu d’armées africaines peuvent se vanter de disposer des hommes et des femmes à la hauteur des éléments du Bir ou de l’armée tchadienne. Comment le commandement de cette multinationale va-t-elle conjuguer les expériences et la  maîtrise des uns et des autres pour être efficace sur le terrain ? Là reste toute la question. Croisons les doigts.

© L'Epervier : Minlo Enyegue

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