A Sangmélima, un élève du Lycée Bilingue avait été renvoyé pour avoir déconcentré ses camarades par des images pornographiques de son IPhone. Quelle image ? Enquête

La modernité, la prospérité, le bien être l’émergence sont une chose mais l’éducation de nos enfants en est une autre. Ce que certains parents mal orientés et avides de bon sens n’ont jamais compris quand ils s’offrent le luxe de donner à leurs enfants des articles très coûteux et qui peuvent les compromettre dans leur carrière scolaire.

La remarque pourrait paraître banale et dépassée pourtant porteuse d’un message fort dans la perdition de nos enfants qui deviennent des laissés pour compte dans notre société à cause du fait que nous les avons réservés un amour qu’ils n’ont pas mérité. Lors d’une causerie éducative aux parents pendant la fête de la jeunesse, un préfet exhortait les parents à faire la part des choses entre les cadeaux qu’ils offrent à leurs enfants et les inconvénients pour leur avenir.

Dans un premier temps, les cris d’ahurissement de certains géniteurs sont allés contre les enseignants qui offusquaient contre le goût du luxe et l’exhibition de certains élèves. On les traitait de jaloux et de complexés mais les résultats ont été ce que nous connaissons. Les parents devenus pauvres ou retraités avaient en face d’eux des enfants brigands et prostituées parce que les temps avaient changé. A la Cité verte à Yaoundé, les discussions entres 03 filles et camarades d’un établissement ont laissé les populations en émoi à cause des comparaisons sur les coûts de téléphones utilisés par ces filles dont l’âge variait entre 18 et 20 ans.

Le téléphone de l’une d’entre elle coûtait 200.000FCFA. Les deux utilisés par ses camarades coûtaient 80.000FCFA. A Sangmélima, un garçon de la classe 3e animait ses camarades filles avec les images pornographiques d’un film nigérian jusqu’à ce que le professeur les surprenne pendant le cours. Nos parents sont vraiment responsables de la déroute des enfants et pourtant ils ont toutes les possibilités de les sauver. Quel avenir pour nos enfants ?