D’après quelques sources, les villes de Douala, Limbé et Bamenda seront bientôt attaquées par les malfrats et terroristes de la nébuleuse Boko Haram.

Aujourd’hui si l’on murmure sous cape que quelques éléments de cette secte ont déjà infiltrés Yaoundé, l’assurance d’un filet sécuritaire implanté à l’intérieur de la capitale camerounaise ne favoriserait pas une attaque terroriste infime soit-t-elle. D’après quelques informateurs, la menace est réelle et le haut commandement camerounais en est conscient. 

Yaoundé, capitale politique du Cameroun qui a toujours été considéré comme une forteresse avec ses sept collines n’offre donc pas de possibilités d’attaques aériennes ou terrestres venant de quelconques terroristes. Actuellement, le mot d’ordre qui serait de dénoncer toute personne suspecte et l’infiltration de plusieurs quartiers suspects en pleine capitale par les services de renseignements qui se relayent sur le terrain devrait rassurer d’abord le Chef de l’Etat S.E Paul Biya ; très soucieux de sa sécurité. Mais que dire des zones de front qui voient chaque jour des attaques rabattre d’un revers de la main les bonimenteurs du commandement militaire qui affirment à chaque sortie médiatique que tout serait sous contrôle alors que des pertes sont sans cesse enregistrées ! Des morts s’amoncellent et à chaque levée de corps à la morgue de la Garnison militaire de Yaoundé à Ekounou, la triste réalité rattrape plusieurs sceptiques qui n’ont aucune idée des dégâts causés par notre entrée en guerre face à un ennemi pas bien connu. 
 
Boko Haram, en élargissant très récemment ses zones d’occupations auraient fait infiltrer ses adeptes dans quelques villes du Cameroun. Outre l’extrême nord qui a été visé, Limbé, Bamenda et Douala l’ont également été, d’après quelques sources. Les raisons évoquées par nos sources, seraient la volonté cachée d’asphyxier économiquement le Cameroun dans les mois avenirs. Pour cela, il serait très probable, si des mesures ne sont pas prises, de voir des attentats à la bombe détruire le patrimoine si cher à notre Nation. Comme dans un modus operandi de terroriste, les plans des villes sus-cités sont déjà en possession de ces derniers.

Attentats en perspective ?

Pour certains géostratèges, plusieurs organismes terroristes pour marquer de temps à autre de leur présence y compris leurs faits d’armes n’hésitent point d’utiliser l’horreur d’attentat à la bombe dans des villes très peu pourvues en sécurité. Aujourd’hui, si une nouvelle forme de terrorisme est  née avec l’entrée en jeu du Takfirisme islamique qui n’a aucun socle religieux, plusieurs observateurs voient arriver en territoire camerounais les pires dérives terroristes que le Cameroun n’ait jamais connues.

Pour ce qui concerne Limbé où l’assurance de la présence d’un Navire de guerre français mouillant à Douala et contrôlant tout le corridor maritime jusqu’à Limbé, des soupçons sur une autre attaque terroriste visant certaines installations serait probable. L’on devrait ainsi voir la collaboration militaire, si tel est le cas, fournir la totalité de son potentiel pour anéantir les velléités qui viendraient de cette nébuleuse. Toujours d’après nos sources, si dernièrement l’arrestation de certains ressortissants d’Afrique du Nord arrivés au Cameroun par des voies suspectes ont permis d’accentuer les soupçons d’une réelle menace, le démantèlement des cellules dormantes déjà présentes sur le territoire camerounais pourrait tout aussi constituer un danger permanent jusqu’au moment de leur arrestation.

A Bamenda, la porosité des frontières avec le Nigeria permet de ne point confirmer de la maitrise d’une situation sécuritaire quelconque. Le Takfirisme islamique, qui est une nouvelle tendance de terrorisme et qui fait à présent ses preuves dans le monde pourrait faire adhérer à la cause de Boko Haram des hommes égarés à qui un lavage de cerveau sera fait pour l’érection de Khalifat afin de faire régner l’islam. Potentiel porte d’entrée sur Yaoundé, Bamenda constitue aujourd’hui une ville à risque d’attentat terrorisme. En plus de cela, l’afflux sur le sol camerounais d’individus inconnus aux identités douteuses n’a pas encore permis à la sécurité camerounaise de sonner l’alarme. Concentré au front du septentrion pour repousser les attaques à répétition qui frisent aux leurres, l’armée camerounaise et les services de sécurité camerounais semblent être exténués par une nouvelle tournure dans la vie de la République.  

Pour Douala, ville économique du Cameroun, un coup terroriste portera une estocade majeure aux Camerounais. Avec ses nombreux étrangers qui vont et viennent dans plusieurs trafics, le poumon économique de la CEEAC avec son port qui dessert plusieurs pays serait aujourd’hui visé par les takfiristes islamistes. Selon quelques analystes, il pourrait être possible de voir une association de rebelles avec les membres de la secte islamiste Boko Haram faire front commun pour forcer un passage dans le golfe de guinée et perpétrer des exactions sur le sol camerounais.

Les mêmes analystes qui font le lien avec le pont de la ville de Fotokol qui n’avait pas été dynamité, affirment plutôt que cet oubli était fait sciemment pour montrer la capacité réelle de nuisance de la secte islamiste. Les terroristes au final ne voulant couper la seule voie de communication pour faire des apparitions sporadiques en sol camerounais s’étaient ravisés à la dernière minute.

La dernière attaque de la secte islamiste qui a vu un siège de trois jours dans la ville de Fotokol être repoussé par la coalition Cameroun-Tchad aura permis d’apprendre un peu plus sur le nouveau redéploiement de la secte islamiste qui a fait grandir ses rangs. D’après quelques sources, Boko Haram, ayant dernièrement pris des villes frontalières au Niger et au Tchad se serait ravitaillé en armes, hommes et aliments.  D’après certaines sources militaires, le Nigéria aura simplement permis aux soldats camerounais et tchadiens d’user du droit de poursuite hors des frontières de chaque pays. Mais pour ce qui constitue son apport militaire, le pays de Goodluck Jonathan, serait en train de jouer à la langue de bois en se pourfendant en déclarations mensongères après chaque attaque du côté camerounais. Avant-hier mercredi, l’attaque surprise de Fotokol reviendra ainsi démontrer que la zone (talon d’Achille) préférée par le Boko Haram se trouve bel et bien dans cette ville qui offrirait des possibilités de fuite diverses en zone Nigériane. 

Si tout de même le haut commandement militaire camerounais cache bien le vrai bilan de cette attaque de Fotokol, il serait utile de noter que l’armée camerounaise et tchadienne aurait perdu beaucoup de logistique militaire. Les assaillants en trois jours de combats, s’étant bien ravitaillés en munitions et matériel militaire côté Cameroun.
Actuellement, il ne sera plus étrange d’entendre que les soldats de coalition sont entrés et ont traversé toutes les barrières frontalières aux fins de traquer la nébuleuse islamiste au Nigeria. 

Comme dans plusieurs pays qui ont vu une déstabilisation exogène venir forcer la redistribution des cartes démocratiques, le front ouvert pour combattre Boko Haram risquerait de ne pas fournir la quiétude nécessaire pour penser notre économie. Un front forcement dommageable pour notre émergence à l’horizon 2035.  Pour combien de temps les vaillants soldats camerounais tiendront le coup face à des brigands sans foi ni loi qui n’ont à l’observation qu’un seul objectif « Semer la terreur » et non revendiquer quoi que ce soit ? En concluant sur une probable négociation avenir pour fumer le calumet de la paix, nos sources s’étonnent simplement sur le manque d’opportunité que donnent ces terroristes, qui, jusqu’à présent n’ont offert à la réflexion une revendication claire. Seules des menaces vidéo à l’encontre du Chef de l’Etat camerounais S.E Paul Biya ont été jusqu’ici les raisons de cette barbarie. Just Wait and See.