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© Source : La Météo
- 26 Jan 2015 11:24:43
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CAMEROUN :: Un policier justicier terrorise une famille à Yaoundé :: CAMEROON
Suite à un litige foncier, Jean Marie Nomo est traqué par Joseph Tsala Nkolo , qui n’hésite pas un seul instant à tabasser les siens et à vandaliser leurs biens.
Depuis 2013, le sieur Jean Marie Nomo, officier d’état civil et greffier en retraite, et sa famille passent de sales temps à Nkolondom, une banlieue de Yaoundé 1er . Pour une affaire de terrain, ils sont victime des exactions d’un flic. Le gardien de la paix principal Joseph Tsala Nkolo, en service au commissariat du 15è arrondissement de Yaoundé, multiplie bastonnades, coups et menaces. La peur et l’insécurité hantent cette famille.
Tout commence en 2013, lorsqu’un litige terrien oppose le flic-justicier à la famille de Jean Marie Nomo. En lieu et place des tribunaux compétents pour résoudre la controverse, Joseph Tsala Nkolo entreprend de se rendre justice lui même, à sa manière, et en faisant appel à ses fonctions de bidasse. Selon nos sources, Joseph Tsala Nkolo, qui se réclamerait une parenté proche de la femme du délégué général à la sureté nationale Martin Mbarga Nguélé, va multiplier les exactions vis-à-vis de M. Nomo et de sa famille. Après des joutes verbales, notre justicier passe à la vitesse supérieure, Nomo et sa maman sont physiquement agressés par le flic incontrôlé, ceci, devant les voisins médusés d’une telle violence venant d’un élément des forces de l’ordre, censé faire respecter la loi et la paix.
Flic-justicier. De nos jours, M. Nomo et sa famille vivent dans une psychose quasi permanente, suite aux assauts répétés de Joseph Tsala Nkolo, dont les conséquences sont déjà visibles. Selon nos sources proches de l’affaire, les récentes altercations entre le flic et cette famille auraient coûté la vie à la maman de Nomo Jean Marie, morte à 85 ans d’un choc (Avc). Et comme si cela ne suffisait pas, depuis ce mois de janvier, le bourreau de flic est revenu à la charge avec l’aide de ses complices, qui seraient aussi des hommes en tenue. Appuyés par une bande de voyous payés pour accomplir des sales besognes et armés de matraques, de gaz lacrymogène, des haches et de machettes, ils se rueront sur toute la famille Nomo. Le bilan de ce pugilat est lourd pour l’infortunée famille : des biens matériels saccagés et des personnes séquestrées.
Le 22 janvier dernier, Joseph Tsala a récidivé en servant une dose plus corsée à la famille Nomo : ce dernier a été assommé et son petit beau frère a perdu un œil. Pendant plus de 5 heures, toute la famille a été prise en otage et sera délivrée in extremis par les éléments de l’équipe d’intervention rapide (Esir). Jusqu’à nos jours, les plaintes déposées par Jean Marie Nomo, dans les services compétentes de la délégation régionale de la police du Centre, en juillet 2014, et à la Délégation générale à la sureté nationale (Dgsn), le 28 aout 2014, sont restées lettre morte.
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