Il est clair que la disparition du maire de Douala 5ème a plongé le parti des flambeaux dans le désarroi. Dans les rangs de la formation politique proche du pouvoir, la situation est similaire à une équation à plusieurs inconnues.

L’on a souvent coutume de dire que « le malheur des uns, fait le bonheur des autres ». Aussi vrai que le décès de cette militante engagée et convaincue du RDPC suscite des analyses qui fusent de toute part, une chose est certaine, Françoise Foning est sans pareille. De toutes les façons, il n’y a pas eu un concours de meilleure dynamique entre autres au départ et qui aurait désigné la disparue l’heureuse gagnante. Elle y mit simplement du cœur. Sans tricher, ses actions tenaient lieu d’unanimité et attiraient l’admiration de tous. Véritable touche à tout, la maman originaire des hautes terres de la Région de l’Ouest, avait toujours jouée le rôle de tête et non de queue partout où elle est passée. Dans le parti politique de ses tendres amours, les frasques du multipartisme des années 90 n’avaient pas du tout inquiétées F F qui avait démontré que son engagement et sa fidélité dans le parti dont Paul Biya est président, dépassaient les limites du militantisme. Le fait F F est la seule femme pour avoir été présidente d’une section RDPC, en est une illustration parfaite.
Quand les larmes inondent son village.

Dans son Département de la Menoua natal, de nombreuses familles que Ma’a Mêfo’o Nkong-La’a, Reine de la Cour Royale du groupement Bafou dans la Menoua encadrait, les chefs traditionnels qu’elle chérissait, restent jusqu’à l’heure inconsolables. Une chose est sûre, ce n’est pas une illusion, la mort a frappé, F F s’en est allée, il faut penser d’ores et déjà tourner la page.

La nature ayant horreur du vide, le RDPC comme un bon coach, question de redynamiser ses troupes et donner du sang neuf, devrait aller sur son banc de touche et dénicher cette fine fleur capable de remplacer valablement celle dont toute la nation porte le deuil.

Entre Denise Fampou et Célestine Ketcha !

Célestine Ketcha est chef de l’exécutif de la commune de Bangangté où elle rempile pour un second mandat. Elle est reine mère du groupement Bangangté, militante du RDPC, chef d’entreprise, membre des bureaux et titulaires de plusieurs prix et diplômes dans des organisations nationales et internationales. Son sang bouge, elle est prête à avaler toutes couleuvres, elle ne se décourage pas devant tous écueils. Mais les événements de ces derniers temps sous tendus par plusieurs procès dans des juridictions du pays sont-ils suffisants pour la disqualifier ?

Denise Fampou est aussi chef de l’exécutif dans la commune de Douala 2e. Elle officie pour son 2e mandat. Elle est militante du parti des flambeaux, aime poser des actes en faveur des démunis, dynamique à son niveau mais plutôt très réservée. Elle est titulaire de plusieurs prix et diplômes nationaux et internationaux, membre de plusieurs organisations nationales et internationales. Elle est discrète et aime souvent dire que c’est l’efficacité qui compte. Le fait justement qu’elle soit amorphe par rapport à F F est-il suffisant pour l’écarter ?
A mieux cerner la situation, le parti  où Niat Marcel Njifenji a consacré l’essentiel de sa vie, se trouve devant un choix cornélien. Qui donc pour remplacer Françoise Foning ? La question est posée à qui peut la solutionner.