L’Armée en deuil : Le général Mambou Deffo, Inspecteur général de la Gendarmerie nationale est décédé  à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé
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Décidément, tous les dignitaires du régime Biya s’en vont. On dirait que le ciel s’assombrit peu à peu sur le Cameroun.

Après Françoise Foning, c’est le tour du Général Mambou Ndeffo. La rumeur sur sa mort avait inquiété la population camerounaise ces dernières semaines, avant d’être finalement démentie. Aux dernières nouvelles, le Générale de Brigade par ailleurs inspecteur général de la Gendarmerie nationale était tenaillé ces dernières années par un mal. Cette fois pourtant, c’est un accident cardiovasculaire survenu il y a quelque jours  aura eu raison de lui à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé. L’homme qui s’était illustré ces dernières années dans l’opération baptisée « sécurité routière » tout comme francoise Foning, était en attente d’un avion médicalisé devant le transporter vers l’Europe afin qu’il bénéficie des soins adéquats. Mais, la mort avait un autre plan pour lui.

Cet héros des tristes évènements du 6 novembre 1984 qui contrôlait les communications  depuis Zamengoué pour neutraliser les mutins est né le 10 août 1939, il a fait ses études primaires à l’Ecole Officielle de Bafoussam et ses études secondaires au lycée Général Leclerc de Yaoundé entre 1951 et 1958. Après une formation initiale à l’Ecole Militaire de Strabourg en 1959, il poursuit sa formation militaire à ’Ecole Militaire Interarmes de Saint-Cyr-Coëquindam. Il est était aussi diplômé de l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale à Melun en France (1962 – 1963), diplômé d’Etat-major (1975), et breveté de l’Ecole supérieure de Guerre de Paris 90ème promotion (1976 – 1978).

Le 05 février 1993, il est promu au grade de Général de Brigade ; et le 25 septembre 2001, il devient Général de division. Le 26 février 1993, il est Directeur Central de de la Coordination à a Gendarmerie Nationale. Le décret n°2011/054 du 11 mars 2011signé du président de la république le nomme Inspecteur général de la gendarmerie nationale, poste qu’il occupa jusqu’à ce triste jour.

Très exactement le 19 Décembre 2014, le défunt général et son épouse célébraient devant Dieu et les hommes, l’anniversaire de leurs 50 années de mariage à travers lequel sont nés de nombreux enfants et de petits fils.

Il ne serait pas inutile de se poser la question de la non-existence d’infrastructures de pointe dans notre pays. Les faits viennent en espace de quelques heures seulement de nous le prouver. Ceci est surement un autre débat me le diriez-vous. Notons tout de même que cette autre mort interpelle la classe politique camerounaise, sur la nécessité d’ un rajeunissement profond de ses cadres, au risque de d’avoir d’ici un quinquennat, des personnes inexpérimentées aux commandes de notre Cameroun.

Aussi, les hommes devraient apprendre à aller en retraite quand il le faut, pour mieux profiter de la vie. Le corps humain n’étant pas de la ferraille. Faut dire en passant que même la ferraille meurt d’érosion.

Toute nos condoléances à nos forces armées qui perdent ainsi, un homme de terrain qui malheureusement pour des raisons diverses, n’a pas eu le mérite d’aller au front à l’unique moment où le devoir l’interpellait.

Nos condoléances vont aussi à l’endroit de sa grande famille, de ses proches et de ses amis.

Que la terre de nos ancêtres lui soit légère

© afriqinter.com : Maurice Tchasso

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