Cameroun,Affaire Queen Fish: Les inepties de Célestine Ketcha
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Loin d’accepter stoïquement une sentence qui était devenue inéluctable, Célestine Courtès Ketcha a cru s’insurger contre la presse accusée à l’occasion d’acharnement contre sa personne. Et y étant, elle s’est laissée aller à son jeu favori, manipuler subtilement l’opinion en insinuant la partialité de la Cour d’appel du Littoral, au sortir été condamnée pour abus de biens sociaux assorti de la réparation du préjudice moral du délibéré du 08 janvier 2015.

Une sentence qui, si elle vient en fait entériner celle prononcée trois années auparavant, ne semble guère dicter à la mise en cause, dame Célestine Ketcha Courtès son acceptation. A preuve, clamant au contraire un acharnement à son encontre, elle voudrait maladroitement prendre à témoin l’opinion nationale quand bien même tout concourt plutôt à établir sa culpabilité. Culpabilité qu’elle espérait pourtant noyauter au travers d’un lobbying tous azimuts en lieu et place d’arguments irréfutables. Du coup, on comprend que la mauvaise perdante qu’elle est en fait essaie une fois de plus de trouver des artifices pour minorer sa condamnation à défaut de la récuser purement et simplement. Et sauf de croire qu’il s’agit de manœuvres récurrentes dont elle est par ailleurs friande, il est certain qu’en indexant à l’occasion la presse qui en fit état, alors qu’elle y recourait pour tronquer la vérité première autour de cette procédure, elle voudrait simplement s’y fonder pour ne point répondre de ses obligations. Obligations qui dans le cas d’espèce, tiennent de la régularisation dans un délai de 9 mois, des nouvelles condamnations édictées par la Cour d’appel du Littoral. A preuve, elle croit pouvoir inverser la tendance en allant au bout de sa logique tortueuse, tant en filigrane elle semble déterminée à interjeter appel, après deux condamnations dans mes juridictions inférieures. Or, ce serait une option suicidaire pour dame Célestine Ketcha Courtès, qui n’avait de cesse de multiplier des incongruités et incohérences au fil des audiences.

Sursaut de naufragée ?

Si cela était, alors on peut penser qu’elle agisse en véritable naufragée qui croit parvenir à survivre dans une mer trouble qu’elle est pourtant loin de maîtriser. C’est le cas effectivement de le penser, tant les conseils de son adversaire, ne s’offusquèrent point de la prendre littéralement au mot en démontrant sa mauvaise foi manifeste en présentant les bulletins de paie antérieurs au dépôt du bilan présumé de Queen Fish Company sur lequel elle entendait pourtant se fonder pour battre en brèche les accusations d’abus de biens sociaux. Et sauf de croire qu’elle disposerait de quelque argument de poids pour altérer les évidences qui se sont accumulés à son encontre, rien ne saurait valablement justifier son entêtement à démontrer ce qui est impossible, relativement aux accusations qui confortèrent la conviction des juges. Et analyse faite, dame Célestine Ketcha Courtès, sans produire des arguments contraires à ceux qui ont permis d’entériner sa condamnation aura simplement révélé qu’elle se fondait sur des artifices, les uns plus savants que les autres pour littéralement repousser l’exécution ad vitam aeternam de la décision de justice que vient d’entériner la cour d’appel du Littoral. Et quand bien même elle a bénéficié une fois de plus d’un sursis, alors qu’elle aurait bien plus être incarcérée avec mandat d’arrêt à l’audience, elle ne perd rien à attendre. Car, quand bien même elle aura démontré qu’elle sait pouvoir compter sur l’entregent de quelques personnalités qu’elle n’avait de cesse d’agiter ces temps derniers, ces dernières ne sauraient se compromettre pour si peu.

Entourloupe

Et sauf pour elle de s’essayer à quelque nouvelle entourloupe dans le genre de celle réussie contre Célestin Ketcha, elle doit désormais se tenir à carreau au risque de recevoir en plein nez, ses propres crachats, selon l’allégorie. Bien évidemment, elle exploitera à coup sûr son statut politique et surtout sa posture d’édile pour essayer de présenter patte blanche. Si elle peut pour ce faire, mettre à contribution une certaine presse aux ordres ou plus exactement à sa solde, m’opinion sait désormais à quoi s’en tenir à son égard. Elle qui n’est autre qu’une habile manipulatrice par ailleurs moulée à la feymania. Aussi comprend-on aisément qu’elle se terre habituellement derrière de nombreux paravents, bien que ceux-ci ne parviennent point à lui assurer le bénéfice du doute par-devant la cour. Mais dans sa logique, dame Célestine Ketcha croit fermement qu’elle a réussi le plus dur, en obtenant de la même cour le sursis évoqué supra. Mais cela induit-il que la vérité est de son côté, comme elle voudrait pourtant l’insinuer dans sa dernière sortie médiatique ? Nous osons croire que non, aussi longtemps que ne se sera guère obligée à répondre de ses obligations et notamment celle relative à l’acquittement tout au moins de la moitié des dépens liquidés à la somme de 167.100 F Cfa. Si cela n’a pas été fait au plus tard le 13 janvier dernier, alors elle délai butoir qui lui était imparti pour se pourvoir en cassation, alors sa sortie médiatique n’aura été qu’un sauf-conduit pour altérer les récriminations légitimes à son encontre en ce qui concerne l’affaire Queen Fish.

© Correspondance particulière pour Camer.be : Alain Soppo

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