Ils ont été interpellés par la police alors qu’ils tentaient d’arnaquer un passager à bord d’un taxi, lundi 12 janvier 2015.

Collins Akong, Ferdinand Mankem et Calvin Ekoum, âgés entre 30 et 35 ans ont été placés en garde à vue dans les cellules du commissariat de sécurité publique du 4ème arrondissement de la ville de Douala. Selon une source policière, ces présumés voleurs seront déférés au parquet ce mercredi (14 janvier 2015, ndlr) ou demain jeudi, pour répondre des faits qui leur sont reprochés. Les trois jeunes hommes sont accusés de « vol » à bord d’un taxi. Ils ont été interpellés par les forces dumaintien de l’ordre, lundi 12 janvier 2015 autour de 13h, alors qu’ils tentaient de s’enfuir avec les bagages d’un passager, à qui ils avaient en outre soutiré la somme de 120 000 F. Cfa.

Les cris de détresse de la victime ont alerté le voisinage. Des secouristes de fortune ont réussi a stoppé le véhicule en fuite. Deux passagers ont pu s’en échapper. Le chauffeur et deux autres complices ont été tabassés, avant d’être conduits au commissariat. Le taxi y a également étéconduit à la police. Selon les témoignages, Roger Keja, venait de Buea, dans la région du Sud-Ouest. Il se rendait dans la ville de Yaoundé. Le jeune homme a emprunté un taxi au niveau du rond point Deïdo, pour le lieu-dit Douche municipale au quartier Akwa.  

C’est dans ce lieu, ou pullulent les agences de voyages, que Roger Keja allait embarquer dans un bus en direction de la capitale politique. Il est 12h10 lorsqueRoger Keja prend place dans la cabine du taxi. Le chauffeur et un autre passager s’y trouvent déjà. Deux hommes et une femme sont assis à l’arrière du véhicule. Les bagages du nouveau passager sont rangés dans la malle arrière. « Au niveau du rond point 4ème, le chauffeurme dit qu’il y a un contrôle de police devant. Il m’a demandé de descendre et d’avancer à pied pour remonter dans la voiture après le contrôle. J’ai refusé et j’ai demandé qu’il me dépose », relate Roger Keja.

Le taxi s’immobilise non loin du lieu-ditHôtel leNdé.Roger descend du véhicule. Lorsqu’il se dirige vers la malle arrière pour extraire ses bagages, la voiture démarre. « J’ai aussitôt constaté que je n’avais plus la somme de 120 000 F. Cfa dans les poches de mon pantalon. J’ai crié ô voleur ! », raconte Roger. Les fuyards ont été bloqués par les embouteillages. Ils ont été molestés par les riverains en furie qui ont voulu mettre le feu au véhicule, apprend- on. Ils ont été stoppés par l’arrivée des policiers. En fouillant la voiture, les secouristes ont retrouvé la somme de 100 000 F. Cfa dissimulée sous le siège du chauffeur.