Cette histoire du respect du protocole entre l’Assemblée Nationale et le Sénat a déjà fait couler beaucoup d’encre. Mais tous les experts concluent au primat du Sénat dont le Président est dans l’ordre constitutionnel celui qui remplace le Président de la République en cas de vacance du pouvoir. C’est clair et net.

Mais il faut aussi comprendre que les habitudes ont la peau dure. La mise en oeuvre de la Constitution de 1996, faut-il le reconnaître est lente et laborieuse. Il a fallu attendre plus d’une dizaine d’années avant qu’enfin le Sénat soit mis en place.

Ainsi le Président de l’Assemblée est-il resté pendant très longtemps le N°2 du régime. L’on comprend pourquoi il a voulu briguer un siège de Sénateur, certainement pour continuer à le demeurer. Malheureusement le patron en a décidé autrement. Ce n’est donc plus qu’une question d’habitudes qui, on le sait, ont la peau dure.

Encore qu’ailleurs on lui rappelle subrepticement sa désormais troisième place. Comme on l’a vu lors de la présentation des voeux à la Première dame Madame Chantal Biya. Là-bas le porte fanion des dames des Parlementaires n’était autre que Madame Niat. Comme pour dire qu’en haut lieu la polémique est close. Définitivement.