J'ai une pensée toute émue ce matin pour un grand journaliste de mon pays natal, Noé Ndjebet Massoussi, dont la mort brutale et subite d'une crise cardiaque en fin décembre 2014 a assommé la mediasphere camerounaise de tristesse. Il m'est arrivé, par questions politiques interposées, d'être en parfait désaccord avec certaines analyses internationales de ce compatriote. Mais toujours est demeurée l'estime que l'on doit à ceux qui, contrairement à bien des lâches encagoulés sur le web, ont le courage entier de leurs idées. 

Mes condoléances fraternelles et attristées à la famille de cet homme de presse, dans l'espoir que le changement démocratique attendu au Cameroun les aide dans un proche avenir à vivre avec la mémoire positive de ce vibrant journaliste défunt. Qu'il vogue sereinement dans le siècle des siècles!

Franklin NYAMSI
Professeur Agrégé de Philosophie, Université de Rouen.
Docteur en Philosophie de l'Université Charles de Gaulle-Lille 3
Chercheur au Laboratoire Savoirs, Textes et Langage. UMR 8163.