Il a été officiellement installé le 29 Décembre 2014    

Le destin de l’homme commence à changer le 03 Octobre 2014. Nana Sandjo Jean Paul encore maire, était installé le 25 juin 2014 comme DG de Camair-Co, sa nouvelle fonction devenant de facto incompatible à celle d’un chef de l’exécutif communal. 

C’est pourquoi appliquant des dispositions de l’article 70 de la loi No 2004/18 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes, Samuel Ernest Christian Ebéllé, Préfet du département du Ndé a convoqué une session extraordinaire du conseil municipal dans la salle des délibérations de la mairie de la même ville à l’effet de permettre aux 25 conseillers municipaux de choisir leur nouveau patron.

Même si boudé par un clic de personnes qui s’estimaient être à cette place, les consignes du sommet du parti RDPC indiquaient M Yactchoua Tounoukeu Jérôme, né en 1962, précédemment 1er adjoint, a été élu à 100% au poste de chef de l’exécutif, ce score soviétique a été constaté à l’élection M Tchakounté Leungué Célestin né en 1957, au poste de 2ème adjoint précédemment simple conseiller municipal, Tchagna Jacqueline Rêve Angéline né en 1971, avant 2ème  adjoint, occupera désormais le fauteuil de 1er adjoint.

Cérémonies d’installation 

Avant cet événement, l’exécutif en attente d’installation, a presté serment aux tribunaux de Bangangté le 17 Décembre 2014. Le 20 Décembre, 657 617 608 FRS a été voté comme budget équilibré en recettes et dépenses pour l’exercice de 2015 au cours d’une session ordinaire du conseil municipal.

Drapeaux vert-rouge-jaune jonchant la rue principale de Bazou annonçant la couleur, à la place des fêtes, les groupes de danse folkloriques représentant les 05 groupements que compte l’arrondissement donnaient le ton. Les choses sont allées vite et ont respectées les règles de l’art. Samuel Ernest Christian Ebéllé, préfet du Ndé, dans son discours de circonstance, a rappelé l’immense tâche qui attend le maire « Yactch » comme on appelle communément. Il s’agira pour lui entre autres, de renforcer l’éclairage public, de créer de nouvelles pistes d’évacuation des produits agricoles, de mener des actions pour l’embellissement de la ville, de lutter contre les marchés spontanés, de résoudre le problème d’eau potable qui se présente toujours avec acuité dans des zones plus reculées, de créer et équiper les établissements hospitaliers et scolaires, de renforcer surtout l’autonomie financière en gagnant la bataille contre l’incivisme fiscal, bref, d’entrer dans l’histoire de la belle des manières.

Les populations restent désormais suspendues aux lèvres et aux actions concrètes du maire. Il ne s’agira non plus de déjouer le plan de campagne et servir ses intérêts personnels, mais d’inventorier les besoins et les prioriser. Sans être une sinécure, tout reste surmontable.