Le coup de gueule de Petit Pays : pourquoi le Cameroun recule face à d’autres pays africains :: CAMEROON
© Camer.be : Toto Jacques | 27 Dec 2024 16:54:01 | 9619Le célèbre artiste camerounais Petit Pays, connu pour son immense contribution à la musique africaine, a récemment exprimé son mécontentement face à la situation actuelle du Cameroun. Dans une déclaration marquée par une colère palpable, il déplore le recul du Cameroun, dépassé par plusieurs autres pays africains. Selon lui, cette situation est le résultat d’un blocage lié à une seule personne : Paul Biya, le président en exercice depuis plus de quatre décennies.
Un cri du cœur qui résonne
Petit Pays, figure emblématique de la scène musicale africaine, n’est pas étranger aux prises de position audacieuses. Cette fois-ci, son coup de gueule vise directement la gouvernance et les choix stratégiques du Cameroun. "Tout cela parce qu’on a peur d’une seule personne", a-t-il déclaré, mettant en lumière ce qu’il considère comme un frein majeur au développement du pays.
Pour l’artiste, cette situation est d’autant plus frustrante qu’il observe des avancées spectaculaires dans d’autres pays africains tels que le Rwanda, le Ghana ou encore le Sénégal. Pendant que ces nations progressent dans des domaines tels que l’éducation, l’innovation et les infrastructures, le Cameroun semble stagner.
Le recul du Cameroun : des chiffres qui inquiètent
Plusieurs indicateurs confirment le sentiment de stagnation évoqué par Petit Pays :
1. Économie : Alors que des pays comme la Côte d’Ivoire enregistrent des taux de croissance impressionnants, le Cameroun peine à attirer des investisseurs en raison de la bureaucratie et d’une gouvernance rigide.
2. Infrastructures : Les projets majeurs de développement prennent du retard, laissant le pays derrière dans des secteurs clés comme l’énergie et les transports.
3. Libertés publiques : Les critiques concernant un manque de démocratie et de liberté d’expression freinent l’épanouissement des talents et des initiatives locales.
La critique de Paul Biya
La mention explicite de Paul Biya dans le discours de Petit Pays reflète une frustration partagée par une partie de la population. Président depuis 1982, Paul Biya est souvent critiqué pour son style de gouvernance perçu comme autoritaire et pour l’absence de réformes audacieuses.
Selon Petit Pays, cette peur d’affronter le pouvoir empêche la mise en œuvre de changements nécessaires pour relancer le Cameroun. La concentration du pouvoir entre les mains d’une seule personne serait, selon lui, un obstacle à la compétitivité du pays sur la scène africaine.
Un appel à l’action
Le message de Petit Pays va au-delà de la critique : il appelle à une prise de conscience nationale. Selon lui, le Cameroun dispose de ressources et de talents pour rivaliser avec les meilleurs. Toutefois, cela ne sera possible que si des réformes structurelles sont entreprises pour moderniser la gouvernance et libérer le potentiel du pays.
Une voix parmi d'autres
Le cri du cœur de Petit Pays reflète un sentiment partagé par de nombreux Camerounais, lassés de voir leur pays stagner alors que d’autres progressent. En tant qu’artiste influent, il espère que son message incitera les dirigeants et la population à agir pour un avenir meilleur.
Le coup de gueule de Petit Pays est un rappel poignant de l’urgence pour le Cameroun de se réinventer. Les avancées d’autres nations africaines montrent qu’un développement rapide est possible avec une vision claire et une gouvernance inclusive. Reste à savoir si ce cri d’alarme sera entendu par les décideurs.
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