Les trois autres personnes interpellées dans le cadre de l’affaire bénéficient du même traitement.

Après un échange avec le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, Jean Paul Kiam, cet après-midi du mardi 15 mars 2016, le collectif des avocats affichent bonne mine. Rose Tacke est libre ! Leur cliente qui avait été interpellée pour avoir ouvert le ventre de Monique Koumateke pour en extraire les jumeaux devant la porte de la Maternité de l’hôpital Laquinitinie, va rejoindre son domicile après trois jours de garde à vue.

Les avocats font savoir qu’il s’agit d’une « liberté provisoire ».Dame Tacke devra donc s’attendre à une suite de la procédure. Rose Tacke est accusée de « profanation de corps». Luc Monga, le croque-mort (morguier) en service à l’hôpital Laquintinie, qui avait également été interpellée pour « complicité de profanation de cadavre» a aussi recouvré la libéré. L’infirmier major et une infirmière de Laquintinie ont bénéficié dumême traitement, après avoir présenté des garants, apprend-on.

«On peut déjà se féliciter de ce que ces gens puissent dormir chez eux ce soir. Et nous croyons bien que d’ici quelques jours ce sera définitivement bouclé. Si ce n’est le cas, nous allons mener le combat jusqu’à la fin. Nous sommes très contents que les autorités judiciaires de notre pays aient pu comprendre que dans cette affaire, ce qu’il fallait faire est que dans un premier temps les gens puissent rentrer dans le domicile respectifs au moins le temps que les enquêtes se poursuivent », a indiqué Me Guy Olivier Moteng, un des membres du collectif des avocats constitué à la suite du déclenchement de l’affaire samedi 12 mars 2016.

Ledit collectif qui défend deux des mis en cause, Rose Tacke et Luc Monga, est composé d’une vingtaine d’avocats « d’ici et d’ailleurs », a fait savoir Me Dominique Fousse, membre du collectif.