

-
© La Nouvelle Expression : Hervé Villard Njiélé
- 20 Jan 2016 12:53:04
- |
- 3986
- |
Cameroun,DOUALA: LA VÉTUSTÉ DES ÉDIFICES PUBLICS ET L'INSALUBRITÉ AU MENU DU QUOTIDIEN :: CAMEROON
L’Etat dans lequel se trouvent certains bâtiments abritant les services publics dans la ville de Douala donne l’impression que ceux qui travaillent ici n’ont pas les moyens de s’en occuper. Pourtant!
La récente visite effectuée par le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua dans les différents services chargés de la sécurité dans la ville de Douala a permis au patron de la région du Littoral de découvrir le cadre de travail dans lequel travaillent au quotidien ceux qui sont chargés de veiller sur la sécurité des personnes et des biens de la ville de Douala et ses environs. Entre vétustés des locaux, promiscuité et insuffisance des bureaux et manque de matériels didactiques, le gouverneur de la région du Littoral a découvert que les services de la gendarmerie, de la police et même des bases militaires installées à Douala connaissaient un réel problème d’équipements en matériel de bureau et même un sérieux souci d’espace. Car, les bâtiments n’ont pas évolués à la vitesse des reformes faites dans l’armée, la police et la gendarmerie au Cameroun. Malgré toutes les mutations, ces différentes composantes de la sécurité et de la défense nationale sont restées dans leurs anciens locaux sans réaménagement infrastructurel important.
A côté de ce problème d’infrastructure insuffisant posé ici, celui de l’entretien de ses avoirs reste une autre paire de manche. Car, bien que vétustes et insuffisantes, presque rien n’est fait pour redonner la vie à ses bureaux qui pourtant abritent les services les plus importants de la sécurité régionale.
En dehors des bureaux de quelques responsables (Commissaires ,commandants et autres hauts gradés ) qu’ils ont pris la peine d’aménager, le reste des bureaux est presque à l’abandon. Des agents en service ici font ce qui est en leur possible pour travailler. Quand ils en ont des bureaux, ceux-ci ne reflètent pas l’image du service qu’ils rendent. Car, sont vieillots. Durant la tournée du gouverneur, les responsables de ses différents services en ont profité pour poser les nombreux problèmes qu’ils rencontrent au gouverneur de la région du Littoral.
Il faut dire que les services de sécurité ne sont pas les seules à connaitre ces problèmes là. En dehors du tribunal de Première instance de Ndokoti qui vient de faire sa mue, la préfecture du Wouri nouvellement construite et les services du gouverneur dont le service de nettoyage est un peu plus appliqué, il faut dire que l’ensemble des édifices publics de la ville de Douala connaissent des problèmes de vétusté de bâtiment, de manque d’entretien et surtout celui de l’insalubrité.
Des délégations régionales en passant par les délégations départementales sans oublier les services dans les arrondissements, le constat est le même. Même les sous-préfectures, les mairies, les tribunaux et autres bureaux des responsables d’administration n’échappent pas à cette réalité là. Les murs sont vieux et la peinture qui date parfois de l’époque de la construction est parfois inexistante. Les plafonds sont souvent en lambeaux et peinent à être remplacés. Souvent à l’angle d’un mur, sont entassés des documents en désordre qui contribuent à ternir la beauté des lieux. Les murs sont noircis par les eaux qui coulent des vieux climatiseurs ronflants au rythme des machines à écraser installés dans ces bâtiments. Dans les toilettes, la situation est chaotique. Parfois sans eaux, ces toilettes ont des bidets gâtés. La plupart du temps elles sont fermées. Car sont inusuelles.
A La question de savoir ce qui justifie cet état de chose, certains responsables parlent de l’absence des moyens d’entretien des locaux. «Quand bien même la ligne budgétaire destinée à l’entretien des locaux existe, il est difficile d’entrer en possession de cet argent là. Parfois les cartons ne sont pas disponibles», apprend-on. «C’est la procédure qui est parfois compliqué. Avec le nouveau budget d’investissement public, on espère que cela va s’améliorer», ajoute un responsable sous l’anonymat. Des arguments rejetés par les usagers qui pensent que ces budgets sont tout simplement détournés par des responsables. Selon des informations, cette situation est quasi générale et concerne toutes les villes du Cameroun.
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
Comment Nestlé Cameroun contribue à une alimentation saine dans un environnement saint
Bruno Bidjang Réagit à l'Affaire Francis Ngannou : Justice pour Manuella Ntsama
Comment Jacques Bimai engage la communauté Bassa Mpoo du Wouri derrière Paul Biya
Projet CSTAR à Kribi : Nathalie Moudiki Dirige un Dépôt Stratégique de Carburants
Drame à Foumban : Un Baobab S’Effondre sur un Hôpital – 1 Mort et Blessés
SOCIETE :: les + lus

26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 1004735

Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 543719

Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 428574

Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 382742

LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 196720

Vidéo de la semaine
évènement
