De la guerre contre Boko haram à  la crise anglophone
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Au regard du bilan des attentats suicides, commis par la secte Boko Haram dans l’Extrême- Nord du Cameroun, le Rédhac sanction les crimes de Guerre et crimes contre l’humanité orchestrés par la secte Boko Haram. 1200 personnes périssent en 2016 suite aux exactions de la secte et le Cameroun perd plus de 100 agents des forces de sécurité dans cette guerre asymétrique.

Cependant, la réaction de l’Etat du Cameroun en adoptant la loi du 23 décembre 2014, portant répression sur des actes de terrorisme est, selon l’analyse du Redhac, une violation des droits humains et atteintes aux libertés fondamentales. Ainsi, l’association dénonce les procès inéquitables sans assistance juridique ni judiciaire et l’application de la peine de mort pour les personnes membres ou supposés membres de la secte. Plus de 300 jeunes suspectés d’appartenir à Boko Haram sont condamnés à la peine capitale. La crise dite anglophone qui vient s’ajouter aux menaces des terroristes, dégrade davantage les droits humains au Cameroun.

Cette détérioration se manifeste notamment par des arrestations, des détentions arbitraires, les actes de torture et les intimidations des journalistes et autres leaders d’opinion en filigrane des crises que traverse le Cameroun. Selon le Redhac, environ 1000 personnes se sont retrouvées dans les prisons camerounaises pendant la période allant de 2015 à 2017.

« Les violences qui sévissent dans cette partie du Cameroun, sont inouïes et vivement que les décideurs cessent de manipuler les populations et qu’ils aillent sur le terrain dans le but de trouver des bonnes solutions », indique la directrice exécutive du réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale.

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