Qui veut mener René Emmanuel Sadi à  l'abattoir ?
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Non contents de son départ du Minatd pour la présidence de la République auprès du chef de l’Etat suite au réaménagement du gouvernement du 02 mars dernier, des esprits retors ne s’offusquent guère de trouver des crottes au prédécesseur de Paul Atanga Nji. Ils attribuent à l’ancien secrétaire général du Comité central du RDPC, toutes sortes de crimes. Or, de tout temps, le digne fils de Yoko aura fait montre de rectitude morale et d’intégrité, confortées par un loyalisme constant aux institutions républicaines et à celui qui les incarne.

Le plus curieux dans cette histoire est que ces mêmes esprits croient donner quelque crédibilité à leur insidieuse cabale contre René Emmanuel Sadi, en commettant pour ce faire un organe de presse jusqu’alors réputé pour son sérieux. Mais un organe de presse qui, à l’occasion, semble avoir cédé aux clairons de la manipulation servile en se faisant le relais d’insinuations malveillantes à l’encontre de René Emmanuel Sadi.

La Lettre du Continent, puisqu’il s’agit de cet organe, n’a pas hésité de révéler un pseudo conflit entre l’ex-ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Minatd) et son successeur, Paul Atanga Nji, au sujet d’une supposée voiture de fonction, une Mercedes 500 en l’occurrence, que René Emmanuel Sadi aurait gardée par-devers lui, après son départ du Minatd. Ce qui, en réalité, s’avère être une information dénuée de tout fondement, d’autant qu’il n'y a jamais eu de Mercedes 500 dans ce ministère.

Bien plus, en légaliste doublé de républicain, René Emmanuel Sadi ne saurait alimenter la moindre guéguerre avec son successeur, le ministre Paul Atanga Nji, sachant pertinemment que la fonction ministérielle est essentiellement éphémère. Les deux hommes entretiennent des relations plutôt cordiales, en marge de toute considération inhérente à leur position dans le sérail. Toutes choses qui, de fait, ne sauraient justifier quelque différend entre les deux hommes, surtout que le ministre Sadi se veut un homme plutôt effacé et conséquemment peu enclin à succomber aux biens matériels, qui sont l’apanage d’arrivistes et autres opportunistes, qui gravitent autour du pouvoir. C’est à cela qu’il doit sa longévité au sein du sérail depuis la première République.

Récidive

Au demeurant, cet organe de presse est loin d’être à son premier navet contre René Emmanuel Sadi dont il semble avoir fait son nouveau fonds de commerce. Sinon, à quoi peut rimer pour celui-ci de s’intéresser au quotidien de l’ex-Minatd. Au point de supputer à travers un titre loufoque sur l’ex-Minatd : «Pour quelle raison le moral de René Emmanuel Sadi n'est plus au beau fixe ?» Un peu comme si ce dernier était affecté par son départ du Minatd.

Or, scrutant le parcours de René Emmanuel Sadi au sein des gouvernements respectifs de Paul Biya, que le départ de René Emmanuel Sadi du Minatd ne saurait en aucun cas être assimilé à la déchéance, ce d’autant plus que le ministre Sadi est l’un des plus anciens collaborateurs du Chef de l'Etat. Pour tout dire, c’est l’un des rares collaborateurs que le président Paul Biya maîtrise le plus, pour avoir été à ses côtés dès son accession à la magistrature suprême.

Et c’est fort à propos qu’il a littéralement occupé divers postes de responsabilité. D'abord il a servi comme conseiller diplomatique, ministre directeur adjoint du Cabinet civil, ministre secrétaire général adjoint de la présidence, ministre chargé de Mission à la présidence,  ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation. Aujourd'hui, il est à nouveau, ministre chargé de Mission à la présidence. Autant de marques de confiance en somme, dont fait pourtant fi cet organe de presse, qui omet bien évidemment d’évoquer de tels faits d’arme, plutôt évocateurs à l’instar de ce que René Emmanuel Sadi en ait été à cumuler les postes de ministre secrétaire général adjoint de la présidence et de secrétaire général du Comité central du  RDPC.

En presque sept ans au Minatd, sous l’impulsion du Président de la République et sous l’accompagnement du Premier ministre chef du gouvernement, il a ouvert et conduit avec brio plusieurs chantiers, laissant un bilan éloquent, visible et palpable dans tous les secteurs. Et les acquis importants dans tous les domaines. Du travail sérieux et rigoureux dans un style qui le caractérise. Sans bruits. Le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation a été scindé en deux : le ministère de l’Administration territoriale d’un côté, et de l’autre le ministère de la Décentralisation et du développement local. A cet égard, il était tout à fait normal que René Emmanuel Sadi n’en soit plus, car ne pouvant pas gérer un morceau de son ancien ministère.

Loyalisme à toute épreuve

Fort de ce qui précède, on comprend aisément que Paul Biya ne l’éloigne guère de son cercle restreint. Une posture que René Emmanuel Sadi doit certainement à son expérience plurielle, mais également à sa disponibilité au service du garant des institutions républicaines. Bien plus, son assiduité vient en rajouter au capital-confiance que lui témoigne le Chef de l’Etat, ce qui n’est pas chose donnée dans un environnement plutôt vicié du sérail, fait de coups bas et surtout d’ambitions indues. Des considérations qui sont, fort heureusement, loin d’être celles de René Emmanuel Sadi, qui continue à œuvrer dans la sérénité pour accomplir avec brio, les missions qui lui sont confiées par son patron.

Réfractaire à tout acte de corruption ou de ce qui en tient lieu, on ne reconnaît aucun scandale qui viendrait salir la réputation de cet adepte de la justice sociale. René Emmanuel Sadi a par exemple acheminé et redistribué, avec toute transparence, les dons en nature et la totalité des sommes allouées aux forces de défense ainsi qu’aux populations victimes de la barbarie de Boko Haram. Des dons en nature et de l’argent liquide, qui auraient aguiché la cupidité de certains opportunistes. De même, l’ex-Minatd a redistribué, sans le moindre murmure, le don spécial du couple présidentiel aux victimes des inondations dans les régions septentrionales ou encore aux réfugiés du camp de Minawao.

D’où vient-il donc qu’on veuille imputer à ce monsieur propre un présumé détournement de deniers publics en sa qualité de Pca du Feicom dans le cadre du suivi du chantier de construction de l’immeuble siège du Feicom. Une tâche pourtant dévolue au directeur général de cette structure qui est en charge de la gestion quotidienne de la banque des communes. C’est le Dg qui assure le suivi des travaux et non le Pca qui n’entretient d’ailleurs aucune relation avec l’ingénieur en charge du chantier. Des insinuations qui, cependant, induisent à n’en point douter l’existence de commanditaires tapis dans l’ombre ou à visage découvert, à l’image de l’agitateur Georges Gilbert Baongla, pour essayer d’éroder la crédibilité de René Emmanuel Sadi.

A qui profite le crime ?

Pourquoi s’acharne-t-on sur cet homme ? Un homme qui n’a jamais fait du tort à personne ; un homme qui ne cherche noise à personne ; un homme qui n’est pas dans les coups bas ; un homme qui n’entretient aucun réseau ; un homme qui fait honneur à son rang ; un homme qui a le sens de l’Etat ; un homme intègre et républicain ; un homme honnête et loyal ; un homme qui n’a jamais été actionnaire d’une quelconque entreprise, pas même d’un établissement bancaire au Cameroun ou ailleurs. D’un mot, un haut commis de l’Etat qui est tout entier au service de l’Etat et de son patron.

Mises côte à côte, toutes ces insinuations malveillantes participent, à s’y méprendre, d’une volonté délibérée des commanditaires de celles-ci, à avoir la tête de René Emmanuel Sadi. Y étant toutefois, ces derniers semblent omettre l’essentiel : la toute confiance dont il est crédité auprès du Chef de l’Etat, n’en déplaise au sombre dessein qui est le leur. A preuve, ils n’ont ni réussi à ébranler sa sérénité et encore moins à éroder la confiance que continue de lui accorder le Président Paul Biya, qui sait disposer en lui d’un collaborateur absolument loyal. Et ce n’est certainement pas un hasard s’il réussit la prouesse de passer autant d’années à ses côtés. Et c’est tout à son honneur d’être rappelé auprès de lui, comme son collaborateur direct, pour la deuxième fois.

C’est dire à tout prendre que ces derniers attendront encore un peu avant de voir leur sombre dessein assouvi.

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