Obésité : La maladie de la mauvaise hygiène de vie
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Cette anomalie qui touche plus de deux millions de Camerounais pourrait s’aggraver si l’on ne réduit pas la consommation des graisses et des sucres, entre autres.

Les scientifiques définissent le surpoids et l’obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui représente un risque pour la santé. C’est l’indice de masse corporelle (Imc) qui permet de mesurer de façon simple l’obésité dans la population. Ledit indice correspond au poids de la personne (en kilogrammes) divisé par le carré de sa taille (en mètres). Ainsi, une personne ayant un Imc de 30 ou plus est généralement considérée comme obèse et celle dont l’Imc est égal ou supérieur à 25 est considérée comme étant en  surpoids.

Le surpoids comme l’obésité sont des facteurs de risque majeurs pour un certain nombre de maladies chroniques, parmi lesquelles le diabète, les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Autrefois présentés comme un problème propre aux pays à revenu élevé, le surpoids et l’obésité augmentent désormais de façon spectaculaire dans les pays à faible ou à revenu intermédiaire, surtout en milieu urbain.

Le Cameroun dénombre environ deux millions d’obèses, soit 9,6% de la population. Les femmes en sont plus affectées, avec 14,3% contre 4,9% chez les hommes. L’Organisation mondiale de la santé croit que cette prévalence peut décroitre, à condition de baisser la consommation de boissons sucrées, des graisses et des sucres. Cette instance a d’ailleurs proposé un plan mondial de lutte contre les maladies non-transmissibles dont les pathologies cardio-vasculaires. Dans ce plan, l’Oms propose que le prix au détail des boissons sucrées soit taxé à 20% et la subvention de l’achat des fruits et légumes.

L’exercice  de l’activité sportive peut aussi contribuer à la prévention de l’obésité et du surpoids. Et par conséquent, mettre à l’abri des maladies cardio-vasculaires. Les chiffres du ministère de la Santé indiquent que 4400 Camerounais ont été fauchés par l’obésité en 2014. En dehors du décès que peut causer l’obésité, celle-ci détériore les fonctions sexuelles du patient.

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