Cameroun: Dr Fridolin NKE obtient l'inculpation de Fame Ndongo, Ousmane Mey, Aurélien Sosso, Ayissi Lucien, Abane Engolo et Mbock !
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Cameroun: Dr Fridolin NKE obtient l'inculpation de Fame Ndongo, Ousmane Mey, Aurélien Sosso, Ayissi Lucien, Abane Engolo et Mbock ! :: CAMEROON

Le Procureur de la république de Yaoundé Centre Administratif somme Jacques Fame Ndongo, Alamine Ousmane Mey, Aurélien Sosso, Ayissi Lucien, Abane Engolo et Mme Mbock « d’avoir à se trouver et comparaître en personne le 10/04/18 à 7 heures 30 précises à l’audience et par devant le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif statuant en matière correctionnelle et siégeant dans la salle de ses audiences ordinaire sis au palais de justice de ladite ville ».

La décision est tombée jeudi dernier en fin de soirée comme un couperet : sur instructions de la Très Haute hiérarchie, le Parquet Général du Centre a ordonné la mise en examen des personnalités ci-dessus citées pour les infractions « d’abus de pouvoir et refus d’exécuter une décision de justice ».Les mis en cause pourraient être les premières victimes du nouveau Code pénal, notamment en ce qui concerne ces délits prévus et réprimés par les articles 74, 140 et 181 (1), à cause de leur refus d’exécution un Arrêt de la Cour suprême en faveur de cet enseignant de l’Université de Yaoundé I.Depuis des mois, FridolinNKE avait sollicitéune intervention de la Présidence de la République pour faire inculper ces personnalités. Il avait aussi écrit une lettre confidentielleà Monsieur Philémon Yang et Monsieur Laurent Essopour les mêmes fins. C’est désormais chose faite.

Contactées par le reporter de Camer.be, les autorités rectorales et ministérielles n’ont pas voulu commenter ces développements. Dr NKE Fridolin s’est quant à lui montré très remonté et prolixe contre les Professeurs Abane et Ayissi : « Je dis trois choses à ces personnalités mises en examen : I/ Le Professeur Abane, qu’ils m’envoient pour ce qu’ils savent, est disqualifié aux yeux de mes avocats et aux miens propres. Je le récuse comme intermédiaire, quoique j’accepte le principe dece qu’ils disent. Car, ainsi que l’a établi Albert Einstein : « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré ». Après que j’ai eu gain de cause à la Cour suprême, le DAJa mobilisé ses compétences juridiques dans le dilatoire.

Plus grave encore, il désinforme le Père Fame Ndongo et me répond : "Je vais voir comment tu vas mettre en prison deux ministres, un recteur et un Doyen". Dois-je lui rappeler, avec tous les respects dus à un Agrégé, qu’à travers la promulgation de loi portant code pénal, le Président Paul Biya, qui m’a aidé financièrement dans mon calvaire et que je remercie d’ailleurs, me permet de défendre mes droits et mes intérêts lorsqu’ils sont violés par ses ministres. Est-il conscient de ce qu’ils encourent ? que la peine est aggravée dans son cas et dans le cas de mon autre bourreau parce que le dilatoire qu’ils organisentleur rapporte des fortunes et que le fait pour un agent de l’État de se sucrer avec la misère d’un citoyen estdoublement réprimépar les articles 140 (2) et 181 (3) du Code pénal ?

Va-t-il indéfiniment se dissimuler derrière ces personnalités pour commettre ses ignobles forfaits qui m’ont privé de mon salaireet de ma prime depuis 21 mois ? Sous-estime-t-il la résilience et la hardiesse d’une âme orpheline qui, sous le feu d’une effroyable galère, lutte pour sa survie ?II/ Je leur confie également que, contre l’avis de mes conseils, j’ai engagé, depuis trois semaines, des pourparlers directs avec Monsieur le Recteur, le Professeur Sosso. Nous avons eu de nombreuses séances de travail. Il a pu apprécier ma personnalité conciliante, mon sérieux et mon professionnalisme. Nous avons convenu d’un ensemble de choses.

Le préalable à quoique ce soit, c’est qu’ils fassent ce qui est écrit dans la lettre que Monsieur le Recteur a envoyé à Monsieur le Ministre Fame Ndongo au terme de ces discussions. Qu’ils me comprennent bien : AUCUNE PRESSION, AUCUNE MENACE, AUCUNE INTIMIDATION, AUCUN CHANTAGE NE VIENDRA A BOUT DE MA DETERMINATION à voir cet Arrêt de la Cour suprême exécuté. III/ Durant les deux dernières semaines, le Professeur Sosso, qui est Douala, a maintes fois tenté de nous réconcilier, le ProfesseurAyissi Lucien et moi, nous qui sommesde la Lékié.

Il a fallu une semaine et demie pour que mon frère daigne me recevoir, malgré la recommandation ferme de Monsieur le Recteur. Au final, il m’a encore chassé de son bureau comme un gueux, ainsi qu’il m’avait déjà éconduit de sa maison en 2016 lorsque j’avais pris sur moi de lui demander pardon pour rien. Monsieur le Recteur s’est donc heurté au mur du Décanat. Je profite de l’occasion que m’offre votre tribune pour dire ceci à mon frère : Monsieur le Doyen, et cher Frère du village, empruntonsenfin la voie de la philosophiedont nous revendiquons la filiation.

Je t’enjoints, à la suite de Monsieur le Recteur, d’entendre enfin raison : tranchons le nœud gordien des transports nocifs que véhiculent nos rancœurs vindicatives ! Abstenons-nous de déchoir dans la vulgarité et l’aigreur où la préséance administrative destine tous les Chefs qui se disposent à imposer leur "loi" surannée en oubliant de conjurer les vertus éthyliques du pourvoir, qui leur ravissent jusqu’au moindre scrupule ».

Quoi qu’il en soit, on attend impatiemment l’issue du bras de fer que ces membres du gouvernement font avec la justice camerounaise, avec la Cour suprême principalement.

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