A 5 jours de la fin de la mission du comité de normalisation, l’organisation d’une élection d’un nouveau bureau exécutif à la Fédération camerounaise de football n’est pas d’actualité.  

Le président du comité de normalisation qui revient de Nouakchott, la capitale mauritanienne, où il a pris part aux travaux du sommet de la Fédération internationale de football association (Fifa), n’est pas prêt à céder son fauteuil d’ici le 28 février date butoir de la mission à lui confiée par le comité exécutif de la Fifa. Lors sa prise de fonction en septembre 2017, l’homme de droit avait pris l’engagement de respecter le mandat de 6 mois pour organiser l’élection d’un nouveau bureau à la tête de l’instance faitière du football camerounais.

« Le comité de normalisation a pris toutes les dispositions pour respecter l’échéance fixée par la Fifa à savoir la date du 28 février », avait fait savoir l’homme de droit. Depuis son arrivée à la tête de la Fécafoot, Me Happi a passé du temps à nommer des nouveaux responsables à l’immeuble de Tsinga à Yaoundé. A ce jour, il est difficile d’avoir le cœur net sur la révision des textes règlementaires à l’effet de permettre aux prochains dirigeants de la Fécafoot de gérer de manière objective le football camerounais qui éprouve d’énormes difficultés.

Présent aux travaux du sommet de la Fédération internationale de football association tenu dimanche à Nouakchott, Me Happi s’est entretenu avec le président Gianni Infantino. Certainement que les deux hommes ont fait l’état des lieux de la normalisation à 7 jours de la date butoir fixé par la Fifa. Selon le chronogramme édicté par la Fédération internationale de football association, la phase d’adoption des textes prenait corps juste après la validation des avant-projets par la Fifa. Le processus électoral d’après Me Happi, devra commencer dans les arrondissements, ensuite au niveau des départements, dans les régions et enfin au niveau national.

Mais pour l’instant, il se dit des sources sûres que le président du comité de normalisation aurait envoyé les avant-projets de textes à la Fifa pendant l’été, période à laquelle les responsables de la Fédération internationale de football association ne reprennent du service qu’au courant du mois de janvier. Cette politique, selon les observateurs avertis, présageait déjà une envie de Me Happi d’amener la Fifa à renouveler son mandat. Pourtant, il avait clamé haut et fort de ne point marcher sur les pas du constitutionaliste Joseph Owona qui, après le renouvellent de son mandat, avait favorisé l’installation à problème de l’équipe Tombi destitué, il y a plus de six mois.