Au tribunal : Il viole un enfant de neuf ans
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Dimitri, un père de famille est accusé d’avoir abusé d’une petite fille.

Dimitri est accusé d’outrage à la pudeur. Un cas qui ne donnera pas de maux de tête au président du tribunal de grande instance de  Yaoundé centre administratif et au ministère Public. Il a plaidé coupable et a reconnu les charges retenues contre lui. A cause de sa sincérité la maman de la victime a décidé devant le tribunal de désister et s’est prononcée pour un arrangement à l’amiable. « C’est un type que je connais très bien. Il m’a toujours aidé à faire quelques commissions pour mes enfants et ma maison. Il est très calme, je ne sais pas ce qui l’avait bien poussé à le faire. En plus sa famille m’a tellement suppliée », confie la dame visiblement abattue.

Elle préfère abandonner  cette affaire, « ma fille va déjà mieux et suit son traitement à l’hôpital, ce qui est plus important », dit-elle. Dimitri la trentaine entamé est aux arrêts  depuis deux ans aujourd’hui, il avait été arrêté au mois de février 2016 pour avoir violé la fille de sa voisine, la petite âgée de neuf ans. La maman de la petite, vivant au quartier Mendong à Yaoundé avait effectué un voyage pour Nkongsamba et avait confié ses enfants à son voisin Dimitri. Ce dernier a pris la petite avec lui dans sa chambre et la pénétré de force. C’est ce qui a été démontré dans le certificat médical de la victime. De retour de son voyage, la maman a retrouvé le papier hygiénique imbibé de sang dans les toilettes.

Après l’interrogatoire, l’enfant a avoué à sa maman ce qui s’était passé à son absence. Dimitri a été entendu à la brigade de Mendong et a été déféré par la suite à Kondengui. Le mis en cause a affirmé devant la barre qu’il a été trompé par son ami appartenant à un cercle exotérique ; « Il m’a convaincu de le faire, pour avoir le bien-être », a-t-il déclaré lui-même. Des déclarations que le tribunal et le ministère Public trouvent grave selon la loi. L’avocat de la plaignante a également plaidé en la faveur de l’accusé : « C’est un délinquant primaire et devrait bénéficier des circonstances atténuantes ».

Ce que le ministère Public ne cautionne pas. « C’est encore plus grave, on aurait cru que ce monsieur est pédophile ou malade et a besoin d’aide. Mais tel n’est pas le cas. Vos arrangements à l’amiable au quartier ne regarde pas le tribunal. Nous allons le juger selon la loi », a confirmé le ministère Public. L’audience est renvoyée au 20 février prochain.

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