Muyengue : Un stock d'armes saisi dans le Sud-ouest
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Quatre personnes ont également été tuées et une quinzaine d’autres interpellées lors de la descente effectuée par les forces de l’ordre.

Un important stock d’armes automatiques et artisanales a été saisi dimanche 12 novembre 2017, aux environs de 4h du matin au lieu-dit Bafia dans le village Muyengue, après Muyuka dans la région du Sud-ouest. Le stock constitué d’une vingtaine d’armes a été saisi dans des domiciles lors d’un bouclage effectué par près de 800 hommes en tenue venus des différentes villes de la région.

«Arrivés à 4h, nous avons débuté des fouilles dans les domiciles. En plus des armes, nous avons arrêté une quinzaine de personnes. Le stock d’armes a été envoyé en lieu sûr. Une enquête a été ouverte », rapporte une source au Jour. C’est aux environs de 13h, que les fouilles ont cessé a-t-il ajouté.

Cette source révèle que lorsque les hommes en tenue quittaient les lieux, les populations avaient laissé un message sur le tableau d’une école, leur interdisant de ne plus revenir chez-elles. Lors de la descente des gendarmes, policiers et militaires, la mission mixte fait face à un poste de contrôle ponctuel créé par les populations pour la fouille des véhicules qui entrent et sortent de cette localité.

La situation dégénère lorsqu’un  contrôleur reconnait l’indic des gendarmes à bord d’un véhicule.  «Les contrôleurs ont demandé 50000F. CFA au conducteur de camion qui était juste devant nous. Tous les véhicules qui transportent les marchandises pour Douala subissent des inspections au quotidien et sont contraints de payer ce montant. Pendant la négociation avec le chauffeur du camion, les contrôleurs ont reconnu l’indic de la gendarmerie à bord d’un autre véhicule et l’ont abattu », relate une source.

La riposte des hommes en tenue a laissé trois personnes du poste de contrôle sur le carreau. D’après notre source, la localité de Muyengue n’a pas de brigade, ni de poste de police. Ces populations ont installé elles-mêmes leur commissariat dans les locaux d’un lycée et ont aussi un «sous-préfet ». Elles ont toute une administration qui n’est pas connue du gouvernement, apprend-on.

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