Cameroun :: Huiles végétales raffinées : Pas de pénurie pour les fêtes de fin d’année
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Cameroun :: Huiles végétales raffinées : Pas de pénurie pour les fêtes de fin d’année :: CAMEROON

Avec un stock de près de 45 000 tonnes, Jacquis Tchabgou Kemleu le secrétaire général (Sg) de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), a affirmé mardi dernier à Yaoundé que le dernier trimestre 2017, est garanti par une l’importation des 96 000 tonnes d’huile de palme brute autorisée cette année.

A moins de trois mois des fêtes de fin d’année, l’Asroc tient à rassurer les consommateurs sur la disponibilité des huiles végétales raffinées en qualité et quantité suffisantes. C’est l’objet de la conférence de presse délivrée le 10 octobre à Yaoundé par Jacquis Tchabgou Kemleu le Sg de l’Asroc. A en croire Monsieur Tchabgou Kemleu qui a reconnu le déficit structurel (industrie de 1ère transformation –production d’huile de palme brute), les industries de 2ème transformation sont elles, capables « de couvrir les besoins en huiles végétales raffinées pendant plus de quatre mois ». A cela, le patron de l’Asroc ajoute la capacité de ces industries de 2ème transformation, à satisfaire les besoins des populations en savon de ménage et de toilette, et ce, jusqu’à février prochain.

« Il n’y a donc pas la menace d’une pénurie en huiles végétales raffinées, encore moins une quelconque hausse des prix », a ainsi tenu à rassurer Jacquis Tchabgou Kemleu au cours de la conférence de presse tenue dans les nouveaux locaux de l’Asroc à Yaoundé. Un développement argumentatif qui a permis à celui qui a récemment été nommé tout 1er président du Comité d’orientation du centre technique agroalimentaire du Cameroun, de faire voler en éclats, l’information qui veut que l’huile de palme est rare sur le marché, et que « cette rareté entraine une montée excessive de son prix de cession qui à présent est fixé à 700 FCFA le litre, pourtant le montant variait entre 550 et 600 FCFA ». Une odieuse campagne d’intox selon le Sg de l’Asroc.

Pour l’Asroc, cette campagne de désintoxication, œuvre de ceux qui veulent saper le tissu industriel local des oléagineux par des importations frauduleuses d’huiles végétales raffinées non conformes, est attentatoire à une filière qui offre près de 60 000 emplois, et est un des plus grands contributeurs en termes d’impôts versés à l’Etat. « Une fois traquées dans les grandes villes, les grandes surfaces acheminent rapidement leurs stocks d’huile végétales raffinées non conformes vers les petites villes où ils écoulent alors à bas prix », a averti Jacqui Tchabgou Kemleu sur l’extrême dangerosité de ces produits.

Et pour étayer encore son propos sur la capacité des industries locales à approvisionner le marché en huiles végétales raffinées, en savons de ménage et de toilette, le Sg de l’Asroc a annoncé le retour en exercice, de l’entreprise de 2ème transformation nommée « Citron », et basée à Garoua (région du Nord).

Tout en reconnaissant le déficit structurel de 120 tonnes des industries de la 1ère transformation, le Sg de l’Asroc a fortement fustigé l’attitude mercantiliste de la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm), une entreprise française qui sans arguments convaincants, multiplie des tractations pour revoir à la hausse, le prix de cession de l’huile de palme brute.

Il n’y a donc aucune inquiétude à se faire quant à la disposition des huiles végétales raffinées, du savon de ménage et de toilette. Les fêtes d’années devraient se dérouler avec force abondance des produits suscités, en qualité et en quantité. Seulement, l’Asroc appelle à la vigilance : Attention aux importations frauduleuses d’huiles végétales raffinées non conformes. C’est la mort au bout de la cuillère.

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