Cameroun: Les embouteillages font leur rentrée à Yaoundé
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Avec la reprise des classes, il est devenu très difficile de circuler dans la capitale aux heures de pointe.

Depuis quelques jours, avec la rentrée des classes, sur les principaux axes de la ville de Yaoundé, prendre son véhicule, un taxi ou tout autre moyen de locomotion, s’apparente à un calvaire. Poste centrale de Yaoundé, hier en début d’après-midi. En direction des quartiers Mvog-Ada, Anguissa, Essos et Mimboman, des dizaines de personnes attendent des taxis. Chacun propose sa destination en espérant être embarqué le plus tôt possible. Compte tenu de l’affluence, les chauffeurs de taxi « gonflent », selon l’expression à la mode, et ne s’accommodent pratiquement d’aucune précaution pour bien se garer. «Chaque chauffeur veut prendre le maximum de passagers, et dans cette bataille pour le client, certains garent en plein milieu de la chaussée. 

Résultat, une circulation perturbée et des embouteillages à n’en plus finir», s’indigne un passager. Et ce n’est pas tout. Dans cette cacophonie, chaque chauffeur traite les autres de tous les noms d’oiseaux. Mettant au grand jour un manque certain d’éducation et de civisme. La police elle, essaie, tant bien que mal de faire non seulement respecter le code de la route, mais aussi de discipliner les usagers des taxis et  piétons qui eux-mêmes, ne sont pas exempts de tout reproche. Autrement, comment comprendre qu’on veuille stopper un taxi ou tout autre moyen de locomotion en plein carrefour ? Comment comprendre ces  troisièmes et même quatrièmes lignes qui divisent la chaussée et ne permettent plus à ceux venant en face de circuler normalement? C’est pourtant le spectacle sur les principaux axes de la ville de Yaoundé, depuis la rentrée des classes.

A Olézoa au carrefour «Trois statues»,à Mvog-Mbi, à Ngousso, à Mokolo, à Biyem Assi, au marché central…le spectacle est le même. Obligeant les passagers à changer leurs habitudes.

Eloundou Georges est fonctionnaire dans un ministère. Il habite le quartier Carrière. C’est aux premières heures de la journée qu’il réveille ses enfants. Après les avoir apprêtés pour l’école, il se met comme il dit «à la chasse au taxi ».« Je suis généralement en route au plus tard à 7h pour être sûr d’arriver à temps. Mais jusque là, ce n’est pas rassurant. Il m’arrive de passer quinze à trente minutes sur place à Mokolo, à cause des embouteillages. Aucun chauffeur ne veut laisser un autre passer ».C’est véritable problème. Et ce sont les passagers qui trinquent, avec en prime, des conséquences économiques et sociales difficilement quantifiables.

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