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© Camer.be : Darren Lambo Ebelle
- 06 Sep 2017 11:39:07
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Cameroun :: Droits des peuples autochtones : L’absence d’une politique nationale plombe la mise en œuvre de la déclaration des Nations unies :: CAMEROON
C’est l’un des points qui ressort de l’atelier d’évaluation tenu lundi dernier à Yaoundé sur les 10 ans de signature par le Cameroun, de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (Dnudpa).
Le 04 septembre 2017, s’est tenu à Yaoundé, un atelier sur l’évaluation des 10 ans de la signature de la Dnudpa par le Cameroun. Une initiative du Centre pour l’environnement et le développement (Ced). Les travaux, a précisé Flora Lamero la chargée de Communication du Ced, étaient en prélude au 10ème anniversaire de la Dnudpa qui se célèbre le 13 septembre prochain.
Dans l’évaluation de la mise en œuvre des 10 ans de la Dnudpa au Cameroun, des avancées ont été relevées par différents experts et leaders des communautés autochtones camerounaises conviés à l’atelier de Yaoundé. Au rang de ces avancées, l’on note : l’accès à la terre, la reconnaissance par l’Etat, de cinq villages et/ou communautés autochtones Baka dans la région de l’Est, le développement des activités de cartographie des espaces-ressources de certaines communautés autochtones vivant aux environs des aires protégées et les concessions forestières. Entre autres avancées observées au Cameroun dans le cadre de son adhésion à la Dnudpa, affirme-t-on, le développement d’un mécanisme de gestion des conflits et des cas de violation de droits concernant certaines populations autochtones. La réalisation en cours d’une étude sur l’identification des peuples autochtones au Cameroun, ldéveloppement des Directives nationales pour le Consentement libre informe et préalable (Clip) dans le cadre des activités et projets liés avec le processus REED+.
Mais beaucoup reste à faire
Au nombre des défis à relever pour une mise en œuvre satisfaisante de la Dnudpa au Cameroun, demeure l’absence d’une politique nationale ou d’un observatoire en la matière. Les droits fonciers des peuples autochtones. L’application du principe Clip comme exigé par la Dnudpa, ainsi que par d’autres instruments juridiques internationaux ratifiés par le Cameroun. La levée du texte prescrivant la suspension de la création de villages au Cameroun. Mesure qui à en croire les participants, contribuerait à la dynamique de reconnaissance des chefferies traditionnelles autochtones.
Vivement qu’avec le travail de terrain mené par le Ced ainsi que d’autres structures partenaires, les communautés autochtones (du moment) camerounaises que sont les Pygmées Baka, Bagueli, les Bororos, se sentent effectivement intégrées dans la société. Elles qui en aparté, se plaignent tout de même d’être marginalisées, regardées encore avec condescendance et a priori.
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