CAMEROUN, Radisson, Onomo, Hilton: Les hôtels de la CAN qu’on ne verra pas
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Cameroun, Radisson, Onomo, Hilton: Les Hôtels De La Can Qu’on Ne Verra Pas :: Cameroon

La plupart des projets envisagés depuis 2015 dans les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Limbe et Garoua avec des grands groupes hôteliers sont au point zéro.

Il n’y a pas beaucoup de contrats comme celui qui lie l’Etat à l’entreprise Potomac pour la réhabilitation du stade de Garoua et de l’hôtel La Bénoué (de 100 à 150 chambres), mais aussi la construction d’un nouvel hôtel quatre étoiles de 100 chambres. 

La capitale de la Région du Nord sera l’une des rares à se doter d’une infrastructure hôtelière nouvelle dansla perspective de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019. Il est quasi certain que l’hôtel du Lac à Yaoundé, dont la convention de construction a déjà été signée, ne verra pas le coup d’envoi de la CAN 2019. Ce n’est pourtant pas cette situation qui avait été envisagée à la création du comité national de préparation des CAN de football 2016-2019. A la quatrième session de ce COMIPCAN tenue dans les services du Premier ministre en juillet 2015, l’option avait été prise de réhabiliter des hôtels existants pour la CAN féminine de 2016 mais de renforcer et de consolider le parc hôtelier de l’Etat et, plus globalement, les capacités hôtelières du Cameroun pour la CAN 2019 par un accompagnement des investisseurs privés. 

Le ministre d’Etat en charge du Tourisme, Bello Bouba Maïgari avait même exposé tous les projets en cours, donnant des assurances sur le niveau bien avancé de plusieurs dossiers. L’objectif étant de permettre au pays de s’arrimer au cahier de charges de la Confédération africaine de football qui exige au moins un hôtel quatre étoiles avec une capacité d’accueil d’au moins 200 chambres pour chaque poule.

Il avait été annoncé que la ville de Douala attend la réalisation de trois projets d’hôtels. Le premier projet était un Hilton, pour lequel un mémorandum d’entente avait déjà été annoncé comme signé avec les promoteurs. L’entreprise de construction Bouygues, groupe de BTP français, avait même pris des parts dans le projet. La libération effective de l’assiette foncière était présentée comme le frein au démarrage des travaux, alors que les financements étaient réputés bouclés. Nous n’avons plus aucune nouvelle de cette initiative. Le second projet attendu était un hôtel Radisson.

La chaîne Radisson venait elle-même prendre le relais du projet Marriott qui avait jeté l’éponge à la suite d’une décennie de difficultés liées à la libération de l’assiette foncière à Bonanjo. Le ministre d’Etat en charge du Tourisme et des loisirs, Maïgari Bello Bouba avait alors indiqué que Radison « s’est déclarée très enthousiaste à venir s’installer au Cameroun. »

Aux dernières nouvelles, même Radisson a abandonné son projet devant « les tracasseries rencontrées au sein de l’administration des domaines et du cadastre », révèle une source au ministère du Tourisme. 

Enfin, le groupe hôtelier français Onomo, déjà présent à Abidjan, à Bamako ou encore à Libreville, avait l’ambition de signer son arrivée à Douala. Son projet prévoyait la construction d’un hôtel de 120 chambres trois étoiles dans le domaine aéroportuaire de Douala.

Selon le Mintoul, les études étaient en voie de finalisation, le financement était bouclé et le démarrage des travaux attendait juste les autorisations administratives. Nous en sommes peut-être encore là.

Le groupe français Onomo projettait aussi la réalisation d’un hôtel de même envergure à Yaoundé.

D’après les promoteurs, la communauté urbaine de Yaoundé avait attribué un site en face du palais des Sports de Warda. Le même site a été attribué à une grande marque française de commerce. La capitale politique devait accueillir d’autre part deux des hôtels quatre étoiles que la société espagnole Top Modular envisage de construire dans les villes hôtes.Ce groupe prévoyait au total de bâtir un parc de 1300 chambres pour un coût hors taxe de 155,4 milliards.

Le premier projet à Yaoundé devait être réalisé sur le site du central hôtel, où était prévue la construction d’un hôtel quatre étoiles de 300 chambres. Le second projet visait le site d’Olembe, à proximité du nouveau stade à construire, avec un hôtel quatre étoiles de 100 chambres. Le partenaire espagnol avait prévu de répartir les autres hôtels quatre étoiles à Bafoussam, avec 200 chambres sur le site de Kouekong ; Douala, avec 300 chambres non loin du stade à construire à Japoma ; Garoua, avec 200 chambres sur le site du Plateau ; et Limbé,avec 200 chambres à Ngueme. Selon le Mintoul, les équipes techniques de ce partenaire espagnol étaient attendus en cette fin de mois de juillet 2015 pour optimiser ce portefeuille de projets. Plus aucune nouvelle de cet investisseur.

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