Cameroun :: Suicide de la petite étudiante de l’ISTAG : La Rose-Croix sur le banc des accusés
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Cameroun :: Suicide De La Petite Étudiante De L’istag : La Rose-Croix Sur Le Banc Des Accusés :: Cameroon

Morte par suicide samedi dernier, des confidences indiquent qu’Ernesta Farrhel Abena, 19 ans, fréquentait ce cercle mystique de laquelle, elle avait reçu d’un adepte, une fleur, ainsi qu’un livre ressemblant à s’y méprendre à la Bible.

Selon des relations extra familiales qu’a exploitées Camer.be, le fameux cercle philosophique auquel adhérait depuis un an, Ernesta Farrhel Abena, n’est rien d’autre que la Rose-Croix. « Farrhel avait un livre que lui avait remis quelqu’un à l’hôtel Hilton de Yaoundé, avec une fleur. J’avais dans un premier temps cru qu’il s’agissait de la Bible. Mais ayant un jour observé le livre de près, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un ouvrage de la Rose-Croix », nous confie une source qui a requis l’anonymat. Et de d’ajouter : « J’avais moi-même depuis ce jour-là, commencé à prendre progressivement mes distances avec elle, sans toutefois chercher à le lui faire savoir de manière ouverte ».

Plus loin, l’on confie que le fameux camarade qui avait souvent dissuadé Ernesta Farrhel Abena, de se rendre aux séances de prières au quartier Damas à Yaoundé, aurait déjà des assises dans la Rose-Croix, et que son rôle, aurait alors consisté à lui barrer le chemin du retour à la normale. L’on raconte que la relation avec cet ami, était si forte que ce dernier, influençait la vie de « Mama », ainsi qu’on appelait affectueusement la jeune étudiante, plus que toute autre personne. De ce fameux livre offert par la Rose-Croix, l’on confie qu’un jour en le lisant, Mama avait buté sur un passage indécodable. Chose qui l’avait alors amenée à se confier à son oncle instituteur, le nommé Effa Nguini. Plus exactement, l’étudiante en Licence professionnelle en Comptabilité à l’Istag, après avoir promis à son oncle de lui apporter ce livre pour se faire expliquer le passage difficile, n’avait plus tenu sa promesse. Et le livre qu’on dit provenir de la secte satanique qu’on appelle Rose-Croix, était alors resté un bon secret.

Le comportement étrange de Mama, le jour de son suicide

Dans la trajectoire des dernières heures de vie d’Ernesta Farrhel Abena que nous avons reconstituées, une infinité de curiosités, d’actes anodins ?, apparaissent, et troublent la compréhension. Le matin du samedi 06 mai 2017 où Mama s’est donné la mort, nous apprend-on, elle avait appelé tous ses créanciers pour se délester de toutes ses dettes. L’étudiante, argue-t-on, avait reçu quelques temps avant, de l’argent envoyé par sa mère qui vit en Belgique. Des sources familiales racontent qu’à 13 heures et demi, soit une heure avant sa mort, elle avait réglé le restant d’une facture de perfusion dont avait bénéficié l’enfant de sa cousine absente. 1 000 FCFA, nous précise-t-on, est le montant que Mama, avait remis à l’infirmière qui une heure plus tard, perdra son latin en apprenant la mort tragique d’Ernesta Farrhel Abena.

Plus troublant encore, certaines sources laissent entendre que le samedi de sa mort, la petite étudiante de 19 ans, avait eu une brève discussion avec son père, l’inspecteur de police principal Valentin Abena Nsoe Nguini, et qu’à l’issue de l’échange, la fille avait alors sèchement dit à son père que « Dieu n’existe pas ». L’on ajoute qu’en fait, le policier, était depuis des mois, impuissant devant les dérives et tempêtes religico-philosophiques de sa fille. Une hypothèse probable dans la mesure où le samedi 06 mai 2017, le jour où Mama s’est donné la mort dans sa chambre, la famille, quoi qu’abattue,

semblait ne pas être surprise par ce sad happening. « La famille de Mama savait elle-même qu’un jour, leur fille, au vu de plusieurs déclarations et actes anodins qu’elle posait, se suiciderait un jour ». Mama vivait à Nsam Escale au milieu de toute sa famille paternelle dont son grand-père, feu Nguini, avait acquis une propriété foncière il y a près de 40 ans, à Nsam Escale, face Tradex. Y sont donc tous établis, son père, ainsi que ses trois autres cadets, tous des garçons. La fratrie ayant il y a six mois, perdu un de leurs frères, le nommé Essomba Nguini.

Trente minutes avant sa mort, Mama dont la concession familiale se trouve au quartier Nsam Escale à Yaoundé, face station Tradex, avait pris deux bouteilles vides d’eau minérale sur elle. Munie de ces deux bouteilles, affirme-t-on, Ernesta Farrhel Abena, avait traversé la route, et demandé à une pompiste de Tradex, de lui servir l’essence. « As-tu une voiture ? », lui avait alors demandé la pompiste qui lui avait opposé une fin de non recevoir, bien que la petite étudiante qui avait un billet de 10 mille FCFA, lui avait proposé de ne lui servir que l’essence, quitte à ce qu’elle prenne le reliquat comme pourboire. Intelligente, et aidée sans doute par l’argument de la pompiste de Tradex, Mama avait alors compris que, personne ne lui vendrait l’essence. D’où le recours au pétrole.

Mama avait tacitement fait ses adieux

Le jour de sa mort, Mama, confient des sources familiales, avait demandé à sa grand-mère, veuve Mariame Nguini , ce qu’elle avait envie de boire. Et la vieille femme, avait répondu qu’elle boit Isenbeck, une bière des Brasseries du Cameroun. Voulant offrir une seule bière à sa grand-mère, celle-ci, précise-t-on, avait requis deux bouteilles. Ce qu’elle obtint de sa petite-enfant. Dans le même élan de générosité, Mama avait fait la même proposition à son oncle

instituteur, le nommé Effa Nguini. Et ce dernier, victime d’un accident de circulation qui l’a assez diminué physiquement, avait décliné l’offre de l’alcool, préférant plutôt de l’eau minérale. Dans la même matinée, nos sources affirment qu’Ernesta Farrhel Abena, avait étrangement causé et embrassé plus de cinq fois, une de ses camarades de Terminale G2 du Collège adventiste d’Odza (Yaoundé 4) et voisine. La voisine qui habite en face de la concession de la famille de la défunte, nous apprend-on, avait repris la classe de Terminale G2, n’ayant pas la souplesse qu’avait l’intelligence de Mama qui elle, avait décroché son examen à 16 ans.

Inhumée « sans gloire » très tard dans la nuit du samedi 06 mai 2017 après le refus de toutes les morgues de Yaoundé de recevoir son corps dont le ventre avait éclaté, Mama qui était du clan Beti Mvog-Fouda, et qui repose désormais dans son village natal à Ngoumou (département de la Mefou et Akono, région du Centre), a certainement emporté beaucoup de secrets plus profonds liés à sa mort. Une hypothèse qui se justifie par le soin qu’elle a pris, en détruisant la traçabilité de bien de choses qu’auraient pu révéler son laptop et son téléphone qu’elle a emportés dans les flammes meurtrières avec elle. Même sort qu’ont subi ses diplômes, toute sa documentation, ainsi que la valise de vêtements que lui avait envoyée sa mère de Belgique.

Sa famille, avons-nous appris de sources concordantes, s’apprête à organiser formellement les obsèques de la petite Mama. Lesquelles cérémonies funèbres, devraient avoir lieu où elle vivait à Nsam Escale à Yaoundé, soit ce samedi, soit celui de la semaine prochaine.

Avec sa mort samedi dernier, Ernesta Farrhela Abena, a sans doute enterré avec elle, des vérités sur ce fameux livre mystique qu’on dit lui avoir été remis à l’hôtel Hilton de Yaoundé, accompagné d’une

fleur, par un adepte de la Rose-Croix. Bien plus, de mauvaises langues racontent que même si, ils n’acceptent pas de délier leurs langues, bien de ses proches camarades de l’Istag, connaissent de choses pas très orthodoxes imputées à leur camarade dont la mort tragique, leur dévore tout de même les cœurs de chagrin ; toute séparation étant triste.

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