Les accidents font perdre à l’économie 84,6milliards de FCFA
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La Coalition des associations de sécurité routière du Cameroun (Coaliroute), sensibilise depuis hier avec le soutien de la fondation Safe way right way les transporteurs urbains et périurbains à Douala et Yaoundé.

Les accidents de la route sont très souvent responsables des handicaps comme la paraplégie, tétraplégie, paralysie et parfois certaines personnes y trouvent la mort. L'Organisation mondiale de la santé parle d’environ 1,25 million de personnes qui meurent chaque année sur les routes dans le monde. Cependant, les accidents de la route n’ont pas que des conséquences sociales. Il y a aussi des conséquences économiques.

En 2016, les catastrophes routières ont fait perdre à l’économie 84,6 milliards de FCFA, soit 2% du budget de l’Etat camerounais, selon Martial Missimikim, président exécutif de Sécuroute, un organisme en charge de la sécurité routière au Cameroun et en Afrique. Selon lui, « ce sont 20 années de salaires qui s’en vont chaque fois qu’il y a mort d’homme sur la route ». Il s’exprimait ainsi à l’occasion du lancement de la 4eSemaine de la sécurité routière mondiale des Nations Unies qui se tient du 8 au 14 mai 2017 sous le thème« Ralentir pour sauver des vies ».

A l’occasion, la coalition des associations de sécurité routière du Cameroun, Caoliroute, organise avec le soutien de la fondation Safe way right way une  campagne de sensibilisation des transporteurs urbains et périurbains à Douala et Yaoundé. Elles entendent attirer l’attention sur les dangers de l'excès de vitesse et sur les mesures qui peuvent contribuer à réduire le nombre de décès et de blessés, victimes d’accidents de la route. Une vitesse excessive contribue à environ un tiers de tous les accidents mortels de la circulation routière dans les pays à revenu élevé, et jusqu'à la moitié dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

A ceux-là, s’ajoute le surnombre, la surcharge, l’excès de vitesse et le dépassement dangereux (Selon cette étude de l’OMS, en général 40 à 50 % des conducteurs dépassent la vitesse limite autorisée) sont autant de facteurs qui entrent dans la survenue d’un accident à travers le pays. « Pour combattre l’excès de vitesse, nous attendons le faire par la sensibilisation, l’éducation et la formation. Nous avons ciblé les transporteurs urbains et interurbains comme une tranche des transporteurs à risque parce qu’elle pratique la surcharge ainsi que les mauvais dépassements.

C'est dire que l’utilisation du véhicule au-delà des vitesses prescrites a des conséquences graves », a affirmé Martial Missimikim. « Nous attendons beaucoup de cette campagne de sensibilisation ; nous espérons qu’au finish, elle va réduire de façon considérable le taux de mortalité sur nos route », a ajouté Paul Alain Meyeme, responsable de la fondation Safe Way Right Way.

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