Serge Branco : «Je n’ai pas été notifié de mon limogeage »
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Installé à la tête de Bamboutos de Mbouda comme manager général en novembre 2016, il était en garde à vue à la police judiciaire à Douala.

Vous sortez d’une situation de quelques jours de garde à vue. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens physiquement très bien, moralement pas trop, parce que comme vous le savez, après la carrière de footballeur que j’ai eue, je viens de me lancer dans une carrière de dirigeant de club. Je suis en train d’apprendre comment on gère les clubs au Cameroun et surtout le fonctionnement. Je suis un peu déçu, mais c’est l’apprentissage. C’est mieux que cela m’arrive au début pour que je puisse appréhender les contours de ce métier de dirigeants de clubs du football camerounais.  

A vous entendre, Bamboutos est votre première expérience, ou tentative dans la casquette de dirigeant alors ?
Oui, bien sûr. Cela ne fait que six mois que je suis au Cameroun, et j’ai été nommé en novembre (2016, ndlr) manager de Bamboutos. Je me rends compte que la tâche est plus difficile que ce que je m’étais imaginé à mon arrivée. Quand on a passé 22 ans en Allemagne et qu’on arrive ici, on a envie de bien faire, de prouver et surtout faire changer les choses. Mais cela n’est pas évident.

Aujourd’hui, après ces déboires vous continuez comme dirigeant ou comme supporter de Bamboutos tout simplement ?
Je suis déjà originaire de Bamboutos. C’est déjà mon département. J’ai toujours été supporter. Maintenant qu’il y a beaucoup de tensions et d’opinions différentes à la tête de Bamboutos, j’ai été limogé de mon poste de manager général par le Pca alors que j’avais été nommé et confirmé par le conseil d’administration. Il y a un flou que je ne comprends pas. Tant que le conseil d’administration n’aura pas siégé, et qu’il n’y a pas eu d’assemblée, je ne saurais vous dire si je suis encore dirigeant ou pas. Mais pour le Pca Justin Tagou, je ne suis plus dirigeant.

On vous annonce à stade de Renard de Melong. Info ou intox ?
Les gens disent n’importe quoi. Des clubs m’ont sollicité, mais je n’ai pas envie d’y travailler. Si je suis rentré au Cameroun, c’est pour travailler dans Bamboutos. C’est l’équipe de mon village. Si je ne peux plus travailler dans Bamboutos, je rentrerai chez moi en Allemagne pour m’occuper de ma famille et de mes affaires.  

Pourquoi insistez-vous à occuper absolument un poste à Bamboutos malgré les ennuis que cela vous créé ?
Si je suis renvoyé par le conseil d’administration et par le Pca, je prendrai note. Mais pour le moment, je n’ai ni été notifié de mon renvoi, ni de mon limogeage. J’ai été nommé officiellement par une décision du conseil d’administration. Tant que je n’ai pas reçu une autre décision du conseil d’administration qui me limoge, et qui me notifie les fautes qui me sont reprochées, je ne peux pas m’en tenir à ce que les gens racontent. Si on est dans une boîte sérieuse, il y a une façon de faire. Les décisions seront prises au moment opportun et tout le monde sera au courant. Mon souhait, c’est qu’on sorte de l’amateurisme qui nous a toujours caractérisés. Si je ne peux pas être là pour changer les choses, ça ne sert à rien que je sois là.

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